18 août

 

VISITE NOCTURNE

Colette et Guy se rendent aux jardins à 22 heures!

Le couple attiré les regards de joueurs de tennis. Ces derniers sont bien surpris de les regarder cueillir leurs légumes à la mi-noirceur…

Qu’y font-ils si tard?

 

18 août 2012

Colette veut voir si ses tomates ont bien rougi et comment vont les jardins en général.

Cette cueillette tardive est loufoque, car « un peu plus pis ça prenait une lampe de poche pour les voir », explique Colette.

Leur récolte est grande : cinq tomates, un concombre, des tomates cerises et des fèves jaunes.

Toutefois, rendue à la maison, Colette s’aperçoit qu’une tomate Celebrity est plus pâle que les autres. Il est fort probable qu’elle ait cueillie celle-ci trop tôt… à la noirceur… Peu importe, elle mûrira sur le bord de la fenêtre de cuisine!

 

Elle et Guy s’aperçoivent que le sol regorge d’eau. Il y a même des feuilles qui sont jaunies par l’excès d’eau.

 

Elle constate que ses piments ne grossissent plus… Cela lui fait de la peine. Cependant, elle a hâte de les consommer!

 

Elle rapporte que les autres jardins sont beaux. Par exemple, celui de Sylvie bénéficie de la clarté de la lumière du terrain tennis. Les petites fleurs sont jolies, même le soir! De plus, les fèves vertes sont si nombreuses!

Sylvie répond qu’elle aime bien ses fleurs. Elle mentionne que, lundi après-midi, de 14 h 45 à 16 h 45 elle ira cueillir ses fèves et enlever des racines de son bac de jardinage.

Colette croit que les fraises de Marie-Élodie et Raymond n’y sont plus et ont toutes été mangées. À moins qu’elle ait mal vu dans le noir?

Raymond répond : « Bonne observation. C’était mon tour de m’y faire la dent, hier. »

Il paraît que les plants de citrouilles sont énormes! Quant à la belle grosse branche qui descend le long du bac… À la noirceur, Colette n’y a pas vu les concombres.

Finalement, la jardinière de nuit goûte à une cerise de terre et une petite capucine poivrée provenant du jardin de Johanne. Elles sont très bonnes, humm!

 

Colette et Guy sont bien heureux de leur visite nocturne. « Ce fût amusant, comme des enfants » expriment-ils. Colette conseille à ses amis jardiniers de tenter cette expérience!

Dans l’un de ses feuilletons, Johanne confirme :

« C’est vrai que c’est « drôle » de voir les joueurs de tennis nous regarder à ces heures tardives!
J’y suis allée à quelques reprises, alors qu’il faisait entre chien et loup. J’étais probablement un objet de distraction peu ordinaire pour eux, et probablement qu’ils ont manqué quelques balles.
La lumière du terrain de tennis apporte une clarté qui s’apparente à une pleine lune d’hiver. J’aime la lune.
Un monde différent, relaxant à cette heure du jour. »

 

Tel qu’à l’accoutumée, avant de partir, Colette demande à la buse de toujours garder les jardins en santé!

 

Enseignement de Raymond

L’un des courriel de Raymond se termine par Kia twnshi!

Cela se prononce « kia tawnchi » et signifie alors « Bonne route! », l’équivalent de « Bonne journée! »

Dans l’esprit des peuples autochtones cette notion du jour se découpant sur l’autre n’existe pas.

 

Je remercie particulièrement Colette pour ce récit et Raymond pour son enseignement.

C’est très enrichissant de rédiger un compte-rendu des jardins à l’aide des courriels que s’échangent tous les jardiniers!

Claudia Beauregard, pour Handi-capable