CONSTATATION DES DÉGÂTS
Comme promis, Johanne se rend aux jardins en quittant le bureau, vers 15 h 45.
Raymond, lui, passe quelques heures plus tard.
1er octobre 2012
Sous cette fine bruine de fin d’après-midi, elle est heureuse de retrouver la buse, les fleurs, les carottes, les herbes parfumées de Marie-Élodie…
En arrivant, près de l’entrée, elle remarque la roche avec une rayure qui se promène tout le temps ici et là depuis le printemps. Cette fois, elle aborde ce qui ressemble à un petit coeur.
Celui-ci permet à Johanne de mieux accepter le sort des nains mineurs. Elle s’imagine qu’ils sont allés creuser plus en profondeur.
Elle observe alors attentivement un peu partout, dans les bacs, sous les bacs, par terre entre les bacs. Elle retrouve l’un des diamants géants, quelques billes bleues et deux pierres.
« J’espérais y trouver les nains qui pouvaient peut-être jouer à cache-cache? Je n’avais pas dit les mots magiques : « Un, deux, trois, prêts, pas prêts, j’y vais! » avant de me lancer à leur recherche. Non. Ils sont vraiment retournés à la mine et ne reviendront pas cet automne. Peut-être qu’au printemps prochain nous retrouverons des restes de ces précieux trésors. »
(Extrait du feuilleton de Johanne.)
Les fleurs de Sylvie égayent encore les yeux.
Quant aux herbes parfumées de Marie-Élodie, elles font la joie des narines.
En début de soirée, Raymond récupère les plantes odorantes de Sa Marie. Il les lave bien afin de pouvoir les suspendre et les sécher.
Il abrille aussi ses fraises.
Ainsi, le bac de jardinage pourra dormir tout l’hiver.
Raymond quitte les lieux en rapportant également sa tasse de grès dans laquelle se trouvent toujours les deux dents de coyote que Johanne avait récupérées par terre, après le premier abordage des pirates.
Je remercie Johanne, la photographe, de nous permettre de constater les dommages de ce second assaut aux jardins…
Heureusement qu’elle a retrouvé quelques précieux objets!
C’est vraiment désolant que toutes les choses de Colette soient cassées…
Merci Raymond de nous faire remarquer que « les fleurs de Sylvie se dressent toujours bien haut, courageuses devant les flocons de neige qui viendront dans peu de temps. » C’est vrai qu’elles sont encore belles!
Claudia Beauregard, pour Handi-capable