Mai 2013

 

Voici un résumé des discussions des participant(e)s au chat, en mai.

 

7 mai 2013 – INSPIRATION

Les personnes inspirantes nommées sont :

Une participante explique : « Certaines personnes me rendent fières d’elles. Mais je ne les considère pas comme des exemples. Ce sont juste des personnes déterminées. Je ne suis pour autant pas leur faits et gestes comme des exemples à suivre. Je ne suis pas non plus, une « fan » de personnes célèbres. J’en connais quelques-unes. Je respecte leur travail, mais je ne les vois que comme des personnes ordinaires. Loin du fanatisme et de l’admiration. »

En effet, il n’y a pas que les personnes très connues qui peuvent être inspirantes. Ce peut aussi être la vie, une émission telle Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, des personnes pauvres, des personnes handicapées qui travaillent, une personne toujours à l’écoute, une mère, un meilleur ami…

Et vous? Qui ou qu’est-ce qui vous inspire?

 

14 mai – VACANCES EN VILLE

Une participante explique que son siamois de 13 ans a plein de tumeurs et est maintenant en soins palliatifs. Une membre compatit avec elle.

La personne qui veut faire adapter son véhicule trouve ça long d’attendre les pièces commandées.

Ce soir, les personnes échangent des idées de vacances sans aller trop loin de la ville qu’ils habitent.

À Sherbrooke :

Cet endroit rappelle de très beaux souvenirs à deux participantes.

Pour les fans de camping… Saviez-vous qu’il existe un lit pliant escamotable que l’on ouvre et sur lequel on met un matelas soufflé bien cramponné dans une jupette? En plus, c’est à même hauteur qu’un fauteuil roulant!

À Drummondville :

À Gatineau :

Chaque ville possède un réseau cyclable à explorer en fauteuil roulant et des parcs où il fait bon marcher, pique-niquer ou encore lire un livre.

 

Quelques participants partagent leurs projets à l’extérieur :

  • Ski nautique adapté, à Ayer’s Cliff
  • Montréal
  • Saint-Sébastien et Lac-Drolet
  • Jardins des Métis, près de Matane

Note : Il est possible de visiter ces jardins virtuellement à : http://www.jardinsdemetis.com/francais/visite-virtuelle-photos-360.php

  • Grand Canyon, à Las Vegas

Note : Si vous avez le goût, faites une recherche avec les mots-clés « Grand Canyon États-Unis » sur Google Images et vous verrez comme c’est splendide!

 

Une participante exprime un souhait : « J’aimerais bien aller voir nos “chatteux” du mardi soir à Gatineau, à Drummondville! » Ce vœu est partagé. Elle affirme : « Ma van peut accueillir deux quadriporteurs et au moins deux chaises roulantes. Il suffit de s’organiser avec des voitures et de monter! Je lance une perche de réflexion: 1re semaine d’août. » À suivre!

 

21 mai 2013 – RELATIONS ENFANTS VS PERSONNES HANDICAPÉES

Quelques-uns d’entre nous sont parents. D’autres ont des neveux et nièces très importants à leurs yeux. Comment vivons-nous la relation parents-enfants étant donné notre situation de handicap? Quels types d’oncle et tante sommes-nous?

Ce sujet est délicat à aborder pour des membres n’ayant pu avoir d’enfant. Ce soir, il est d’autant plus important de respecter le silence ou le retrait des participants touchés par cette difficulté.

L’une partage cependant que durant les Fêtes, en regardant les enfants, ils me replongent dans mon enfance et cela me fait du bien, car j’ai adoré mon enfance.

Pour une autre, le contact avec le fils d’une amie permet d’expliquer des contraintes physiques pour être mieux comprise et acceptée telle qu’elle est.

Le fait de ne pas être parent peut nous entraîner à devenir tante ou oncle gâteau voire à considérer les neveux et nièces comme nos propres enfants. Cela est une erreur selon un participant. Cette opinion est partagée par d’autres.

De nos jours, il y a tant d’enfants rois! Ils sont heureux d’être avec nous quand on est fantastique ou extraordinaire, mais si on reste neutre et que l’on à rien à leur apporter… ils nous quittent. D’autres fois, ils s’attendent à tout avoir et ça peut devenir un problème. Lorsque la relation n’est pas réciproque, il faut rester modéré.

Lorsque les enfants ne partagent pas le quotidien de l’adulte handicapé, il est très difficile pour eux de comprendre cette réalité.

Le témoignage d’une membre de Handi-Capable qui a choisi de donner la vie alors qu’elle se déplace en fauteuil roulant manuel illustre bien cette différence. Pour elle, les enfants donnent de l’amour et apprennent en nous imitant. Elle affirme que les enfants étaient super gentils avec elle quand sa fille allait à l’école.

En effet, tout est dans l’éducation! Une strophe le la chanson L’escalier de Paul Piché l’énonce bien :

Pis les enfants c’est pas vraiment vraiment méchant
Ça peut mal faire ou faire mal de temps en temps
Ça peut cracher, ça peut mentir, ça peut voler
Au fond, ça peut faire tout c’qu’on leur apprend
 

Cette mère handicapée a sensibilisé les enfants et parents par son exemple. Une participante qui la connaît bien affirme : «Tu étais une si bonne mère pour ta fille. Une excellente maman. Ils [Les autres enfants] auraient tous voulu une maman comme toi. Tu aurais donné ta vie pour ta fille. »

Sa fille est très chanceuse, car sa mère a pris la peine d’écrire un livre autobiographique, tout un héritage!

*Rappelons que, depuis l’automne 2012, Handi-capable tient à jour une page Facebook intitulée l’Amicale des parents handicapés physiques. Ce réseau d’échange entre parents handicapés souhaite aussi informer la société que, peu importe le handicap, il est possible de vouloir des enfants, les aimer et les soigner aussi bien que n’importe qui.

 

28 mai 2013 – SEMAINE QUÉBÉCOISES DES PERSONNES HANDICAPÉES

C’est confirmé : les 6 et 7 juillet prochain les « chatteux » du mardi soir de Sherbrooke et Drummondville se rejoindront pour aller visiter le membre habitant Gatineau! Quel beau projet!

Avant d’entamer notre thème, il est question de jardinage et de concombre citron. Deux liens sont proposés pour ce légume rafraîchissant : http://www.banlieusardises.com/concombre-citron-tantot-bon-tantot-beau et http://jardinpotager.com/2009concombreCitron.htm.

Une recette à base de cet aliment est proposée : salade de concombre thaï.

En regard de la SQPH qui débute le 1er juin, nous mentionnons ce qui se passera.

  • Cette année, Handi-Capable en profitera pour accroître sa visibilité par l’intermédiaire de ses jardins communautaires adaptés.
  • Sur la page Facebook de Handi-Capable, les activités de la SQPH des autres organismes sherbrookois seront annoncés.
  • Un participant est fier de partager qu’une toile qu’il a peinte durant son cours sera exposée lors du vernissage organisé par l’Association des personnes handicapées de Drummond. Les autres personnes le félicitent pour cette réalisation.
  • Une personne témoigne qu’à son travail, on lui a demandé souvent d’organiser quelque chose. Maintenant, elle est tannée de toujours être celle qui s’occupe de ça. Depuis qu’elle a arrêté de s’impliquer, il n’y a que des affiches. « C’est l’affaire de tout le monde! » écrit-elle.
  • Toutes les activités subventionnées par l’OPHQ sont décrites par régions administratives du Québec à http://www.ophq.gouv.qc.ca/partenaires/semaine-quebecoise-des-personnes-handicapees/activites-regionales.html.
  • Nous apprenons que rien ne se passe en Outaouais.
  • Pour d’autres renseignements, consulter http://www.ophq.gouv.qc.ca/partenaires/semaine-quebecoise-des-personnes-handicapees/sqph-2013.html.

 

Quelle importance cet événement a-t-il pour les participants au chat?

D’une part,

Cette semaine marque le soutien entre les personnes handicapées pour dépasser des barrières. Étant en étroite interaction avec le public, c’est une façon tangible d’identifier ce que nous faisons concrètement, chaque année.

« Il faut montrer au public ce qui nous fait « vibrer » NOUS, les personnes handicapées, et ainsi susciter l’intérêt de l’OPHQ à nous choisir durant la SQPH. Nous devrions TOUS nous mobiliser, ébranler toutes les villes en même temps, dans un élan commun de solidarité! » développe quelqu’un.

D’autre part,

Participer à ce type d’événement créé par le gouvernement a peu ou pas d’intérêt. « C’est plus important, cela a plus d’impact de se montrer [nous, les personnes handicapées] durant nos activités quotidiennes au sein de la société », exprime une participante.

 

Une personne explique : « Je ne me définis pas comme personne handicapée. C’est une caractéristique, pas un trait de personnalité; donc pas un identifiant. Je réalise des choses en tant que moi. Je trouve que m’accomplir est plus porteur de message : comme Martin Deschamps fait de la musique parce qu’il aime ça, pas pour les personnes handicapées. » C’est une belle philosophie de vie.

Dans le même esprit, rappelons-nous que

  • Une personne n’est pas seulement ce que l’on voit, elle est surtout ce que notre cœur reflète.
  • Personne ne pourra toucher le fond de notre cœur. Nous en sommes le seul gardien! N’oubliez-pas d’où vous venez et vers où vous allez!

Claudia Beauregard, pour Handi-Capable