Juin 2013

 

Voici un résumé des discussions des participant(e)s au chat, en juin.

 
4 juin – ÊTRE ACCEPTÉ(E) AVEC SON HANDICAP
 
Ce soir, les six participants au chat expriment jusqu’à quel point ils sont acceptés avec leur handicap respectif par les membres de leur famille.
 
Une participante écrit n’avoir aucun problème avec sa famille propre. Tous l’acceptent. Cependant, c’est tout à fait l’inverse avec sa belle-famille. Ces gens la tolèrent, sans plus. D’ailleurs, ils ne tolèrent pas les handicaps, tout court. C’est vraisemblablement une question d’attitude, car même la diminution de la mobilité et de l’ouïe liée à l’âge n’est pas acceptée. Quel dommage!
Quelqu’un expose être mieux accepté par sa famille maternelle alors qu’il ressent un malaise, de la pitié de la part de sa famille paternelle. Heureusement, sa belle-famille l’accepte à 100 %.
Une personne affirme que les accidentés sont acceptés plus facilement, surtout lorsqu’une personne est la victime d’un autre conducteur. Dans son cas, sa mère se sentait responsable, alors que c’est un accident. Cela peut s’expliquer par le fait que sa mère aurait aimé la protéger de ce fardeau. Quant à sa famille paternelle, elle ressent un peu malaise, mais rien dramatique.
 
Une autre participante explique que sa famille l’a très bien acceptée même si cela a été plus difficile pour sa mère, car elle se sentait (faussement) responsable. Sa grand-mère maternelle par contre ne l’a jamais vraiment tolérée; sauf qu’en vieillissant elle est devenue très tolérante.
 
L’une explique que sa mère a arrêté de culpabiliser lorsque son bébé est né. Hé oui, « la naissance d’un enfant apporte du bonheur à tout point de vu! » Il est à souhaiter que la mère de la seconde participante remarque à son tour que sa fille est une mère attentive et avec toutes ses capacités.
 
Deux personnes confient avoir passé quelques années en famille d’accueil. Elles ont pu s’y épanouir. Dans les deux cas, l’un ou l’autre des parents biologiques ont empêché les enfants handicapés de demeurer en contact avec leur famille d’accueil.
 
D’importantes notions sont véhiculées :
« Il faut voir l’être humain, la personne au-delà du handicap. Par exemple, les aveugles voient avec leur cœur. »
« Parfois, il faut déployer beaucoup d’énergies pour prendre les autres face à nous et notre handicap. La psychologie est de mise! »
« Il ne faut pas être à la merci de ceux qui s’apitoient, car cela risque de faire perdre de vue les objectifs de vie personnels. »
« À un moment donné, il faut lâcher prise. »
 
Trois personnes dévoilent que leur handicap est la cause d’une erreur médicale.
Cela soulève l’indignation, certes. Au Québec, c’est difficile de poursuivre pour négligence…
Heureusement, les médecins font aussi des bons coups. Deux participants expliquent qu’ils sont parmi nous parce qu’ils ont pu être réanimés.
 
Est-ce que le voisinage vous accepte avec votre handicap?
Une personne mentionne que ses voisins sont tous âgés. Ce fait amène une personne à signaler que « les personnes âgées sont souvent plus proches de notre réalité. Parfois, il y en a qui savent qu’ils prendront le même chemin que nous… »
 
Une participante témoigne que l’une de ses aidantes faisait souvent les choses à ma place parce que cela allait plus vite. De plus, quand elle recevait sa famille, la personne handicapée devait s’absenter.
 
Cette même personne rapporte les propos du propriétaire de dépanneur à qui elle faisait part de sa nouvelle autonomie : « Quand ça change la vie de quelqu’un à ce point là, je suis d’accord de payer des impôts! » et il était tout souriant. En effet, c’est plaisant d’entendre que les sous sont bien investis!
De nouveaux propriétaires de dépanneur sont décidés à faire une rampe accès pour que l’on puisse venir magasiner. Bonne nouvelle! À suivre!
 
 
11 juin – PASSE-TEMPS
La personne qui habite en Outaouais demande aux « chatteux » ce qu’ils souhaitent faire lors de leur passage chez elle. Le musée canadien de la civilisation  et le Parlement d’Ottawa sont proposés. Elle s’informera quant à possibilité de réaliser ces projets et nous en reparlera.
 
Ensuite, les participants entre dans le vif du sujet : leurs passe-temps.
1. Une seule personne semble apprécier le magasinage.
2. De même, une personne aime écrire, que ce soit des poèmes ou des articles.
3. Parmi les participants, une personne est plus sportive : équitation et canot.
4. Une seule personne écrit faire du bénévolat.
5. Pour la mère d’un jeune enfant, s’en occuper prend bien de son temps.
6. Une personne connaît le langage des signes québécois.
7. Une personne aimerait voyager davantage, une autre retournerait volontiers à Paris.
8. Trois participants aiment jardiner.
9. Tous lisent. Il y a beaucoup de diversité dans les lectures : suspense, action, biologie, biographie, historique, roman historique, livre d’histoire, roman, mythologie, romans policiers, lire pour apprendre sur le développement personnel et le monde des affaires.
Deux personnes lisent en français et en anglais.
Lire en anglais coûte moins cher et quand l’auteur est américain la mise en page et les ornements sont plus beaux.
10. Une participante joue à des jeux de société et aux cartes chaque vendredi avec un groupe d’amis. Les jeux de cartes mentionnés sont : joker rummy, boules (genre Wizard) et 8.
Une autre joue de temps en temps avec sa fille qui apporte des jeux de société.
Une personne joue « parfois sur Facebook 10 minutes quand j’ai besoin de changer d’air, mais sinon pas vraiment. »
Deux personnes aiment regarder les gens jouer et ça les incite à participer ensuite.
11. Le visionnement d’émissions de télévision est aussi un passe-temps pour tous.
De vieux titres tels Hercule Poirot, Miss Marple, Arabesque, Mission : impossible, L’agence tous risques et La petite maison dans la prairie sont memtionnés.
 
Les participants apprennent qu’Arabesque (en France) est la même chose que l’émission Elle écrit au meurtre diffusée au Québec.
 
Les séries Esprits criminels et Dr House rediffusées sur la chaîne Addik.tv sont aussi populaires.
 
Une personne écrit « J’aime Sex And The City ». Les autres ne connaissent pas cette série. Il est possible de se renseigner à http://sex-and-the-city.hypnoweb.net/serie.16.40/.
 
Il est aussi question d’une série plus actuelle : La galère.
 
Nous échangeons quant à notre degré de satisfaction de la minisérie Mon meilleur ami, diffusée ce printemps. Si vous l’avez manquée, elle sera rediffusée sur Séries+, le dimanche, 20 h, dès le 28 juillet.
 
Opinions
Trois personnes ont bien aimé.
Une personne a trouvé que cinq épisodes, « ce n’est pas assez long, à mon avis »
l’avertissement que le contenu n’était pas pour coeurs sensibles a fait (sou)rire deux personnes. Il faut un avertissement pour regarder nos vies!?
Une personne a été irritée après cinq minutes de visionnement, car écrit-elle : « J’ai trouvé très désagréable le comportement du personnage principal qui se prend pour le plus handicapé et le seul à souffrir, qui ne voit pas que sa famille et que la seule chance qui lui reste est de voir le positif. » Elle témoigne : « Ni mes parents ni moi n’avons réagis de cette façon. Des personnes, amis handicapés parlent de la même façon que le personnage et je peste toujours. »
Deux personnes qui ont vu la minisérie expliquent qu’il s’agit là d’une réaction normale causée par le choc. Bien sûr, il y a d’autres façons de réagir à un accident et une perte énorme! Il faut retenir que, dans les épisodes suivants, le personnage évolue.
 
Vers la fin de la séance de chat, une personne quitte en avertissant de la présence de pompiers. Les autres participants, solidaires, attendent son retour.
Cinq minutes plus tard, la personne expliquera : « Plus de peur que de mal désolée! L’alarme a été déclenchée par une personne en crise, pas de feu heureusement!!! Je tremble de partout! Merci d’être là gang! »
 
 

 

18 JUIN – SI VOUS DEVENEZ MILLIONNAIRE…
Le thème de ce chat fait rêver!
Presque tous veulent leur maison adaptée. Se faire bâtir serait la meilleure solution. En effet, c’est plus facile de la faire comme il faut dès le début au lieu de l’adapter après. Quelqu’un se voit habiter un domaine avec un immense garage de voitures tout adapté et maisonnette pour aidants, en plus d’avoir deux chiens et trois chats. Un autre veut deux loyers attenants à sa maison pour les personnes qui dispensent des services, avec un chien et deux chats.
 
Concernant les aidants, une personne écrit : « J’engagerais un gars musclé pour pouvoir aller à la plage sans avoir des problèmes de mobilité. Il me prendrait dans ses bras et me porterait dans l’eau et sur ma chaise. » Une autre voudrait deux aidants : l’un pour la mobilité et l’autre comme jardinier et qui voit aussi à l’entretien extérieur.
Tous les participants au chat discutent de boulot rémunéré, sans abus. Dans le cas où son aidant serait en couple, une personne ajoute : « Je lui permettrais de vivre avec sa conjointe pour que ce soit agréable pour lui aussi. »
 
Plusieurs voudraient voyager. Une personne propose d’organiser des voyages en faisant une liste de nos destinations pour que nous partions tous ensemble. Parmi les endroits rêvés : Ouest canadien, Autriche, le Sud, Irlande, Italie, Allemagne, Australie, Nouvelle-Zélande, Vietnam, Maroc, Islande, Pays-Bas, Vietnam…
Une participante expose : « Je sais que l’Europe est moins accessible à cause des vieux bâtiments. Alors JE NE ME PRIVERAIS pas d’avoir mon beau musclé comme compagnie pour pouvoir aller où je veux. » Une personne l’informe qu’« il y a beaucoup de chemins goudronnés ou en béton. Les vieux pavés sont moins courants. » Une personne ajoute : « J’ai un ami qui a eu moins de troubles en Europe. Ça a l’air que l’aide des gens compensent pour l’architecture. »
 
Une participante explique : « Si j’avais beaucoup d’argent, j’aimerais que tous mes repas soient bien préparés et équilibrés avec des fruits de mer et des poissons frais pour m’aider à perdre du poids. Le temps me manque souvent pour bien me nourrir et l’aide serait appréciée. » Cette idée de nutritionniste plaît à deux autres participantes.
Projets plus personnels
Partir une fondation pour animaux
Gâter son couple et aider des associations
Adopter un enfant
Essayer tous les traitements contre la douleur, entre autres pour pouvoir dormir la nuit
Posséder un van adapté
Investir dans un projet de recherche visant à solutionner toutes les allergies aux animaux, car ils font tant de bien

Sur le plan économique
Faire des placements dans l’immobilier
Acheter des logements s’assurer du roulement de capital
Placer ses avoirs dans différents portefeuilles pour ne pas tout perdre en cas de fraude ou de un crash
* À ce sujet, des gens témoignent que leurs placements font des petits ou ont souffert au début du nouveau millénaire.
Une personne affirme que l’épargne est une forme de gain à la condition de guider son portefeuille. Une personne dit épargner en ramassant tout son change. C’est efficace et pas bête du tout.

Votre vie changerait-elle totalement?
Une participante veut continuer à travailler, « car je suis bien trop jeune pour la retraite », précise-t-elle.
Une autre souhaite rester la même personne, mais se payer plus de choses
Une troisième renchérit : « Ma vie ne changerait pas, car je ne me sens pas dans le besoin. Je n’aurais simplement plus peur de partir en voyage. »

 
Lorsque quelqu’un fait remarquer qu’il est impossible d’économiser et de faire des placements avec les prestations de l’aide sociale, le sujet a dévié durant quelques minutes.
 
Une personne confie qu’elle reçoit cet aide depuis qu’elle ne fréquente plus l’école, à la suite d’une dépression et une autre que cela dépend d’une maladie diagnostiquée trois ans après la fin de son bacc et qui l’empêche de travailler depuis.
Une personne témoigne qu’à ses 18 ans on lui a offert l’aide sociale. Elle a plutôt choisi d’étudier à l’université. Elle croit que la clé de l’autonomie passe, en grande partie, par l’éducation. Il s’en suit de nombreux témoignage des mesures d’aide aux étudiants handicapés tels les prêts et bourses pour temps plein même en suivant deux ou trois cours par session.
Cette même personne précise que « l’être humain s’adapte à tout et rien ni personne ne peuvent lui enlever ses rêves. De plus, il existe des gens très peu éduqués, mais grandement cultivés! »
Deux personnes suivent présentement un cours : l’une en langue des signes québécoise (voir http://www.courslsq.net/ewac/main/login.php?ref=%2Fewac%2Flsq%2Fchapter.php) et l’autre pour devenir soit auteur, conférencier, coach ou marketing internet.
 
 
25 juin – COLLECTIONS
Deux participantes ne font pas de collection.
Plus jeunes, l’une collectionnait les trolls et les poupées Barbie.
L’autre personne recevait une poupée de porcelaine à chaque séjour à l’hôpital. Elle en a une dizaine. Elle dormait quasiment avec, car elles entouraient son lit. En raison de leur très grande fragilité, elle a dû les laissées dans son pays natal. En effet, « vu comment ils traitent les bagages et les colis dans les aéroports elles seraient en miettes! »
Parmi les collectionneurs
Quelqu’un collectionne les cartes de hockey, cartes de souhaits, macarons et disques de vinyle.
Une personne écrit que, plus jeune, elle collectionnait les collants et les figurines de Schtroumpfs. Elle possède toujours le schtroumpf et la schtroumpfette mariés qui trônaient sur leur gâteau de noces.
Maintenant ce sont les antiquités qui ont mon intérêt : tout ce qui est musique et des pièces de mobiliers dont des articles de cuisine. Elle a des 78 tours, quelques 45 tours en couleur et un phonographe HMV. « Plus ça a d’histoire plus ça me parle », explique-t-elle.
Une personne collectionne les papillons faits en plumes, papier, plastique, aimants, signets, etc. Elle en a utilisés une quarantaine pour fabriquer, avec de l’aide, un mobile à huit branches suspendu au plafond dans sa chambre.
Quelqu’un l’informe qu’il existe des collants papillons dans les papeteries. Elle essaiera d’en trouver.
 
Quand la participante a expliqué qu’elle a mis des Schtroumpfs sur son gâteau de noces parce qu’elle trouvait ça « mignon au lieu des gugusses traditionnelles ». Une conversation s’anime autour du sujet.
Une autre participante se rappelle que des oursons mariés étaient sur son gâteau. Un couple de participants exprime qu’ils mettraient des chiens, car ils aiment tous deux cet animal de compagnie. L’autre personne n’a aucune idée. Quelqu’un y verrait une plume et un triskell breton « ou une coiffe bretonne » selon l’interpellée. Elle mentionne que son cousin et sa cousine avait pris l’idée biculturelle (marocaine et bretonne) pour leur mariage.
Une participante explique que son mari était « breton de son coté paternel et algonquin du cote maternel ». Il s’en suit une discussion sur le caractère fort. Une mère cite alors des exemples concernant son jeune fils : « Quand un jouet ne fonctionne pas à son goût, il le jette et lui hurle dessus et quand il tombe, il gueule sur ses pieds. » Elle précise que ce sont plus des colères pour faire rire papa et maman que des vraies crises.
 
Tout le monde a apprécié la saison de chat :
– C’était très bien.
– Même si on était peu parfois, il avait toujours une grande énergie.
– La transition vers Skype s’est bien passée avec l’aide d’un super document et des notions expliquées par une participante.
L’animateur remercie les autres pour leur support et leur présence.
 
Une personne demande comment désinstaller Messenger. Il suffit d’aller dans Panneau de configuration, Ajouter ou supprimer un programme, chercher et sélectionner Windows Live Messenger et cliquer sur Désinstaller.
 
Bon deux semaines à tous les « chatteux » qui se reverront à Gatineau!