Sherbrooke fait de la période des semis un évènement communautaire.

ACTUALITÉ/ENVIRONNEMENT

Sherbrooke fait de la période des semis un évènement communautaire

-Mathilde Tremblay, février 2023-

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(Les semenciers du Québec rassemblés aux Serres St-Élie pour la Fête des semences)

Le mois de mars annonce la période des semis pour de nombreux jardiniers et cultivateurs de la région. Pour se procurer des graines de provenance locale, les sherbrookois.es se sont déplacés aux Serres St-Élie qui accueillaient l’évènement de la Fête de semences pour la région.

Une dizaine d’exposants locaux

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Le 18 et 19 février dernier, ce sont plus de 20 exposants qui sont allés à la rencontre des sherbrookois.es pour faire connaître leurs entreprises et vendre quelques poches de graines miraculeuses aux Jack des temps modernes.

Parmi les semenciers présents il y avait entre autres Écomestible de Sherbrooke, Akène, culture forestière des Laurentides et Semences du Portage de Montréal.

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(Quelques exposants et leurs plants qui défient l’hiver)

Partage de connaissances sur les semis

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(Michèle Tanguay, conseillère horticole, s’adresse aux clients des Serres St-Élie)

Les deux jours qui formaient cette fin de semaine de la Fête des semences ont permis à des conférenciers de partager leurs trucs pour bien réussir les semis. En quelques points, Michèle Tanguay, conseillère horticole, expliquait qu’il y a trois composantes à controler pour faire pousser des semis forts et en bonne santé.

1- L’humidité : Il faut s’assurer que le terreau du semi ne sèche pas.

2- La lumière : Avec une lumière artificielle, il faut entre 12 et 14 heures de luminosité sur les semis. Si vous mettez vos semis plein soleil, c’est plutôt 6 heures d’ensoleillment qui est conseillé.

3- L’air : La terre du semis doit être aérée pour éviter la formation de champigons. Le terreau formé de tourbe permet un bon niveau d’aération.

Le dimanche, Philippe Denisde Akène culture forestière en a profité pour tenir un atelier sur l’importance de semer des plantes indigènes comme l’asclépiade, l’achillée millefeuille, ou le chêne (pour les plus patients). Avec la récente sortie des résultats de la Conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15), expliquait Philippe Denis, faire pousser une varité de plantes natives chez soi est quasiment un devoir citoyen. Non seulement le geste permettrait de préserver la diversité végétale, il favoriserait également la survie des insectes de la région comme les papillions monarques qui dépendent de l’asclépiade pour se reproduire.

Le 4 et 5 mars à Montréal, le 11 mars à St-Jean-sur-le-Richelieu et le 18 mars à Blainville se triendront les prochaines Fêtes des semences.