Volume 2, no 11

 

 

HANDI-CAPABLE, UN GROUPE TISSÉ SERRÉ

 

cheval4 juin 2010

 

Bonjour,

Comme vous le savez, je vis en foyer d’accueil et je me cherchais un logement. J’en ai visité trois, mais soit qu’ils étaient trop petits ou j’étais trop jeune (foyer pour aînés). Henriette, Raymond, Jean-François Denis et Marc Pilon s’en sont mêlé et j’ai trouvé mon havre de paix : un beau grand trois et demi, très clair, avec armoires en bois naturel…

Je veux témoigner comment notre organisme se tient et à quel point nous pouvons compter sur cet esprit d’entraide. Parfois, ceux qui sont les plus vulnérables, avec leur volonté, sont les plus efficaces! Vous en verrez un bel exemple dans le prochain article…

MERCI HANDI-CAPABLE!

Francis

 

HOMMAGE À UN BRILLANT HANDICAPÉ PHYSIQUE

Ce message serait plutôt d’actualité internationale, mais comme le forum Inter est dans le coma, je le place plutôt ici.

Je pense que vous connaissez tous le grand scientifique Stephen Hawking. Vous avez un petit texte parlant brièvement de sa carrière.

Cet homme est actuellement dans un fauteuil roulant, très gravement atteint (il ne parle pas, ne bouge presque pas et communique uniquement à l’aide d’un ordinateur), mais cela ne l’empêche pas de mener des recherches mondialement connues, de donner des cours et de parcourir le monde de conférence en conférence.

De plus, dans quasiment tous les articles le concernant, sa grande modestie dans la vie de tous les jours est souvent mise de l’avant.

Cet homme brillant devrait être un exemple pour tous les handicapés physiques. Il est la preuve que s’ils ont des talents pour des disciplines intellectuelles, alors ils peuvent mener sans problème une carrière de très haut niveau.

Bravo M. Hawking!

 

stephen_hawkingLE KING DES TROUS NOIRS

De nombreuses personnes ayant sa maladie seraient tombées dans des « trous noirs », mais ce n’est pas son cas. Stephen Hawking, malgré son handicap, a fait une brillante carrière dans le domaine de l’astrophysique.

Stephen Hawking, chercheur en astrophysique, est né le 8 janvier 1942, à Oxford. Fils d’un chercheur en biologie, il a montré très tôt des dispositions pour la science et, surtout, pour la physique. Malgré les attentes de son père qui a rêvé pour lui d’une carrière dans le domaine de la médecine, Hawking prend la décision de commencer ses études de physique à l’Université d’Oxford. Très rapidement, le jeune étudiant démontre ses énormes capacités en matière d’astrophysique. Il finit ses études avec les honneurs, et les continue à l’Université de Cambridge. Il commence alors à faire des recherches qui l’amènent à créer une nouvelle théorie sur le Big Bang et les trous noirs. Ses théories ont un certain retentissement auprès des autres scientifiques et sa carrière commence à décoller quand les médecins constatent chez lui une maladie dégénérative rare et incurable. Hawking est atteint d’une sclérose latérale amyotrophique. Il a vingt et un ans. Le pronostic vital est de trois ou quatre ans. À l’époque, les médecins ne connaissent pas bien cette maladie, ils savent seulement qu’elle est beaucoup plus grave que la sclérose en plaques, mais ne disposent pas de remèdes. Ils se contentent de lui prescrire des vitamines. Après ce diagnostic, Hawking commence sa bataille contre la maladie, contre la montre et contre les clichés. Un homme gravement malade et handicapé aurait pu abandonner son travail ou bien rester caché dans les laboratoires. Lui, paralysé, cloué dans son fauteuil roulant, sans voix – il communique grâce à un ordinateur réagissant aux mouvements oculaires – mène sa carrière en se concentrant sur les recherches approfondies.

Le fruit de son travail est la théorie sur l’origine de l’Univers – le Big Bang – et les trous noirs. Stephen Hawking gagne la confiance de ses confrères et devient le plus célèbre physicien parmi les handicapés ou le plus célèbre handicapé parmi les physiciens. Dans la communauté scientifique, il brille, comme sa théorie de rayonnement des trous noirs, depuis plusieurs années. Il ne s’enferme pas dans les laboratoires. Son but était et reste le même : vulgariser l’astrophysique, c’est à dire la rendre compréhensible par tout le monde. Son principe est « rendre la science aussi excitante que la science-fiction ». Il l’a réussi en publiant plusieurs œuvres qui sont devenues des best-sellers. Son premier livre « Une brève histoire du temps, du Big-Bang aux trous noirs », publié en 1988 est l’un des plus grands succès dans l’histoire de la littérature scientifique. Il a été vendu à plus de douze millions d’exemplaires dans le monde entier. Ensuite, l’astrophysicien a publié, en 1999, « Trous noirs et bébés univers », suivi en 2001 d’un autre ouvrage à succès, « L’Univers dans une coquille de noix », consacré à ses dernières recherches en théorie quantique. Traiter de sujets peu connus, difficiles, et les rendre intelligibles pour tout le monde demande une grande intelligence, qualité qui ne manque certes pas à Hawking, mais ses succès tiennent aussi à son sens de l’humour et à sa modestie.

Parmi les publications les plus connues, on trouve aussi « Georges et les secrets de l’Univers », un livre destiné aux enfants, que Stephen Hawking a écrit en 2001 avec sa fille Lucy et un jeune scientifique français, Christophe Galfard. C’est le premier volume d’une trilogie. Les fans de l’astrophysicien britannique attendent la suite avec impatience. Le génie élargit ses champs d’intérêt. En dehors de son travail scientifique, Hawking est apparu dans les populaires séries télévisées, Star Trek ou Les Simpson. Malgré sa maladie handicapante, le célèbre physicien continue à multiplier les projets. Pour s’approcher de l’espace il participera à un vol hors de l’atmosphère terrestre à bord de Virgin Galactic en 2009. Il a également accepté un poste de professeur de physique théorique à l’Institut Perimeter de Waterloo, en Ontario. Il commence un cycle de conférences en été 2009. Le travail demande des déplacements fréquents, mais le but de cette collaboration est plus important que la fatigue : « J’accepte avec honneur le poste de premier professeur visiteur titulaire émérite de la chaire de recherche de l’Institut Perimeter (…) Notre projet de recherche est universel et, en unissant nos forces, je crois que nous parviendrons à des résultats des plus enrichissants. »

Quarante-cinq années ont passé depuis le diagnostic de sa maladie et Hawking continue son œuvre. Il est impossible de ne pas voir son handicap, mais son extraordinaire popularité montre que le monde entier ne s’arrête pas à son problème de santé. Beaucoup voient en lui un génie de l’astrophysique, surtout, ils saluent l’homme qui essaie avec détermination de vaincre son handicap et de profiter de chaque moment de sa vie.

Tiré de www.aufeminin.com

 

SEMAINE NATIONALE DE L’AMITIÉ

Dans le cadre de cette semaine, permettez-moi de vous offrir une petite histoire.

C’est l’histoire d’un petit garçon qui avait mauvais caractère. Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu’à chaque fois qu’il perdrait patience, il devrait planter un clou derrière la clôture.

Le premier jour, le jeune garçon planta 37 clous derrière la clôture. Les semaines qui suivirent, à mesure qu’il apprenait à contrôler son humeur, il plantait de moins en moins de clous derrière la clôture… Il découvrit qu’il était plus facile de contrôler son humeur que d’aller planter des clous derrière la clôture…

Le jour vint où il contrôla son humeur toute la journée. Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra de retirer un clou à chaque jour où il contrôlerait son humeur.

Les jours passèrent et le jeune homme put finalement annoncer à son père qu’il ne restait plus aucun clou à retirer de la clôture. Son père le prit par la main et l’amena à la clôture. Il lui dit :

« Tu as travaillé fort, mon fils, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Elle ne sera plus jamais la même. À chaque fois que tu perds patience, cela laisse des cicatrices exactement comme celles-ci.

« Tu peux enfoncer un couteau dans un homme et le retirer, peu importe combien de fois tu lui diras être désolé, la cicatrice demeurera pour toujours. Une offense verbale est aussi néfaste qu’une offense physique.

« Les amis sont des joyaux précieux. Ils nous font rire et nous encouragent à réussir. Ils nous prêtent une oreille attentive, nous louangent et sont toujours prêts à nous ouvrir leur cœur. »

Montrez à vos amis combien ils vous sont chers. Envoyez cette lettre à tous ceux que vous considérez être vos AMIS, même si cela signifie de retourner la lettre à l’envoyeur. C’est la semaine nationale de l’amitié.

Les amis sont des joyaux précieux. Et si votre envoi vous revient, alors vous saurez que vous avez un cercle d’amis.

Bonne semaine de l’amitié!

Anonyme

Tiré des beaux textes de www.bonheurpourtous.com

 

LE QUIZZ À RICK (Suite du Vol. 2, no 9 – 11 mai 2010)

La guerre dans la création du handicap

Avoir une incapacité, telle que définie dans les sociétés occidentales aujourd’hui, s’applique généralement aux « individus » plutôt qu’aux groupes qui sont définis par d’autres critères. Les groupes de personnes handicapées sont considérés comme des groupes d’individus « avec » des incapacités. Un argument en faveur de cette conception est que la reconnaissance du handicap est possible quels que soient le sexe, la classe sociale ou la nationalité. Ce faisant, une autre dimension prend place et il existe aussi une « histoire politique » du handicap. La société française n’a pas toujours traité ses citoyens handicapés de la même manière et ce n’est qu’après la guerre de 14-18 que la France a commencé à vraiment prendre en compte le problème du handicap, justement à cause de cette guerre. Le mot « invalide » date de cette époque, et c’est toujours le vocabulaire de 14-18 qui est utilisé. L’administration n’utilise pas le mot « fauteuil », mais « voiture pour invalide ».

Je vous conseille d’explorer davantage ce mémoire paru à http://membres.multimania.fr/maller/Maitrise/d%8epossession.htm. C’est très intéressant.

Claudia Beauregard

 

sqphSylvie Godbout, membre de Handi-capable, siège au conseil d’administration de l’Office des personnes handicapées du Québec. Elle est donc à Québec dans le cadre cette semaine particulière qui prendra fin le 7 juin. Elle nous reviendra avec un article traitant de la clôture de cet événement annuel. Surveillez vos courriels et le prochain journal!

 

Pour terminer, je vous rappelle le message de Gilles, l’époux de Norah : « Bonne semaine des Handi-capables! »