17 septembre 2010
Bonjour à tous!
Ce journal est dédié à Colette Jean et Guy Dumoulin! Ils ont vécu une expérience extraordinaire; ils ont gagné un voyage à bord du ORFORD EXPRESS en compagnie de Josélito Michaud, une idole de Colette! La raison pour laquelle que je leur laisse toute la place, c’est pour que vous viviez leur aventure!
Francis
UNE AVENTURE À QUI VAUT SON PESANT D’OR!!
Voici le récit d’une rencontre extraordinaire avec l’animateur Josélito Michaud, de la célèbre émission « On prend toujours un train », le dimanche 22 août 2010.
Je participais au concours d’une émission radio matinale de Sherbrooke, et jamais je n’aurais cru que cela me mènerait vers celui que je vénère depuis si longtemps : Josélito Michaud. Il venait d’offrir gracieusement 5 paires de billets aux 5 personnes les plus rapides qui le rejoindraient en ondes vers 7 h 30 le matin. Il voulait remercier les Sherbrookois de leur accueil convivial pour avoir aidé l’équipe de l’émission en titre à reconstituer une scène des Fêtes de Noël, car il n’y avait plus de neige en mars, au moment du tournage. « On prend toujours un train » présentera un spécial des Fêtes, mais avec une scène de neige! D’ailleurs, vous verrez les émissions des Fêtes 2010 qui se seront déroulées à Sherbrooke, en décembre 2010.
Dès notre rencontre, le 22 août dernier à 14 h, je savais que j’allais vivre un moment exceptionnel, voire même authentique. À première vue, il me semble fatigué par le travail. Il dit avoir travaillé toute la nuit à préparer son prochain livre et trois autres émissions qui prendront bientôt les ondes. Il nous couvre de cadeaux : son premier livre, le coffret des saisons 1 et 2 ainsi que deux CD de son protégé, Michaël. Il nous avise qu’il dédicacera chaque cadeau selon notre choix.
Il s’occupe de chacun de ses invités parmi nous dix et nous offre le wagon « Lounge », là où se font toutes ses émissions. Il explique quelle place il occupe et comment les caméras se positionnent. C’est fascinant de voir l’arrière du décor!
Il vient nous voir à chacune de nos tables et nous souhaite un bon appétit en précisant que le personnel va bien s’occuper de nous. Il ne peut prendre le train avec nous et prendre place, car le travail l’attend avec sa douce, Véronique Béliveau. Ils travaillent ensemble maintenant. Sa conjointe ne chante plus, car ses intérêts sont désormais ailleurs. Il nous reviendra à notre sortie, vers 18 h 30.
Dès notre arrivée à notre retour de l’excursion en train, il nous attendait. Il est entré dans le train avec nous et nous a jasé pendant quelques temps en prenant soin de demander à tous si nous avions des questions.
Guy et moi avions mille questions pour lui, mais nous avons laissé les quatre autres couples présenter leurs questions; après, nous y sommes allés en rafale! Josélito est tellement curieux que j’avais l’impression de passer en entrevue. Il ne comprenait pas pourquoi mes jambes refusaient de marcher et que j’avais toute ma sensibilité. Tu n’es pas paralysée, me demande-t-il? Après explications, il voulait en savoir plus et a posé des questions plus personnelles comme notre désir d’avoir des enfants que la Providence ne nous a pas accordés. Il en a profité pour me demander si mon deuil a été long à faire… Cela m’a touchée!
Je lui ai expliqué que j’ai mis cinq ans à faire mon deuil de ne pouvoir avoir d’enfant et que cela n’était pas lié à mon handicap, mais bien à la forme la plus naturelle comme bien des femmes de ne pouvoir procréer. Il était touché par cette missive.
Il parlait avec les autres, mais revenait toujours à notre couple, sur le moment de notre rencontre, comment nous nous sommes connus, les années passées ensemble et depuis combien d’années nous étions mariés, Guy et moi. Il aurait aimé prendre plus de temps avec nous deux – et nous aussi! -, mais nous ne pouvions exiger de cet homme plus de précieuses minutes, si généreuses à vouloir se découvrir mutuellement.
J’ai demandé à Josélito, comment il était dans la vie. Il a répondu d’un ton certain : « Je suis celui que tu vois devant toi, en ce moment. Rien de plus, rien de moins. Je suis moi. » Je peux vous assurer que cet homme, cet animateur, ce visionnaire est probablement l’artiste le plus vrai que j’aie rencontré, dans le milieu artistique.
Guy et moi avons passé un moment inoubliable, rempli de compassion, de curiosité, de rires et passions pour l’animateur télé dont je me demandais s’il était vraiment le même dans la vie. Aujourd’hui, je peux affirmer que oui.
Josélito passera les deux prochains mois en Italie pour se reposer après deux ans de durs labeurs, mais il nous reviendra pour la sortie de son prochain livre dont il garde le secret et trois émissions télé que nous pourrons suivre au petit écran.
Si vous avez la chance de le croiser à Sherbrooke, prenez le temps de lui dire comment les Sherbrookois l’aiment. Ça lui fera plaisir, car ils nous aiment beaucoup et y revient souvent, nous dit-il!
Colette Jean et Guy Dumoulin