28 mars 2010
Bonjour,
J’ai pris un peu d’avance. Pâques nous arrivera le 4 avril! Pour moi, ça me rappelle quand Jésus est revenu à la vie 3 jours après sa mort et le réveil officiel de dame nature avec ses bourgeons qui éclosent en écoutant les ruisseaux chanter.
Ce journal est dédié à Pâques. Vous y retrouverez ses origines, ses rites religieux, une recette et j’ai même invité le lapin de Pâques à en faire partie, alors amusez-vous!
JOYEUSES PÂQUES!
Francis
CHAT DE MARC
Hey, hey! Le 30 mars prochain, il n’y a pas de chat.
Marc nous attendra tous dès le mardi 6 avril, à 19 h 00!
TÉMOIGNAGE
Une leçon tirée de l’erreur
Dans les bois, les enseignements se tiraient de l’expérience vive.
Là-haut sur les montagnes, l’été arrive deux semaines plus tard qu’en bas, près de la mer. Et l’hiver est d’autant plus hâtif. Quand il arrive, il reste. Pas de valse-hésitation. Il n’y a donc qu’une mince période entre les deux bouts de l’hiver, pas plus que le temps de voir venir, aurait-on dit.
Nous étions hauts dans le flanc de la montagne. Mon père venait d’enlever une lame d’écorce large comme une main du tronc du gros sapin, devant nous. Avec nos canifs, nous retirions des lamelles de sève épaisse et consistante. Un goût doux et sucré, incomparable. À part nous, les Métis de la montagne, il n’y avait que l’ours qui pouvait connaître ce secret.
Du faîte d’un grand bouleau jaune, le cri d’un écureuil retentit haut et clair encore et encore une fois. Mon père se retourne et lève les yeux en direction du petit rongeur qui s’évertue à se faire entendre. Pourquoi mon père s’attarde-t-il tant au petit animal? Ce n’est pas parce qu’il veut s’en faire un mets au souper, je le sens bien. Qu’est-ce qui retient tant son attention? Je n’ai que neuf ans et bien que je ressente mon père sans mot dire, cette fois-ci, quelque chose me dépasse. Mais qu’est-ce?
Voulant sonder sa pensée par voie détournée, j’improvise une question : « Pâ, tu peux l’ tirer d’icitte, han? » Comme ramené trop vite d’un autre monde pour pouvoir entrer de plein pied dans celui du gamin, il me regarde sans saisir, lui non plus. Et croyant me plaire, il dit : « J’va faire mieux qu’ ça. Moua siffler et quand y va sauter du boutte d’ la branche, dans l’aut’ arbr’ moua y parcer le cœur. »
Il arma donc la petite .22, l’épaula et, de deux doigts, siffla. L’écureuil sauta et le coup partit, sec. La petite bête tomba dans les feuilles mortes, jaunes, rouilles et noires de l’an dernier. « Et pis asteure, on va aller vouère si j’ai ben tiré », dit-il.
Mon père se pencha sur l’animal sans vie et le posa dans sa grosse main. Un trou perforait le thorax à la hauteur du cœur. Il dit, sombre : « J’ai mal faite… La vie est très dure icitte et pi moua, j’ai tué c’te mâle pendant qui appelait sa femelle. Cé l’ temps le plus heureux d’ sa vie et j’y ai ôté … La femelle l’entendait elle aussi… J’aurais pas dû. » Mon père se disait tout haut pour que je comprenne.
J’avais compris bien plus encore. J’avais utilisé le détour au lieu d’être direct. Mon père partageait intérieurement l’acte de vie de l’écureuil lorsqu’il s’est cru autrement sollicité. J’aurais dû le questionner sans détour. En liant sa fierté de père à son remarquable talent de tireur, vint un soupçon d’orgueil. Il avait tué sans besoin… surtout aux temps des amours. J’étais coupable aussi de l’irrespect de la nature au plus fort de son expression. En dehors de cette saison, nous mangions de l’écureuil, entre autre. Il ne fallait pas ici ajouter le gaspillage à nos fautes. Nous avons donc mangé l’écureuil, chacun le cœur coupable. Cette fois-ci, nous consommions surtout la honte…
Raymond Cyr, Communauté métisse de l’Estrie
Li Esprit, not criâteure, li courage mi yi nawn, paray chee i tayh ta maw.
Esprit, notre créateur, donne-nous le courage d’être une seule pensée.
PÂQUES : UN PEU D’HISTOIRE
Pâques (ou dimanche de Pâques) est une fête religieuse chrétienne et est censée commémorer la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa passion. C’est le jour le plus saint du calendrier chrétien. Il marque la fin du jeûne du Carême.
« Pâque », de l’hébreu פסח Pessa’h « il passa [par dessus] » d’où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d’Égypte. D’après les Évangiles, c’est pendant cette fête juive qu’eut lieu la résurrection de Jésus; c’est pourquoi le nom a été repris pour désigner la fête chrétienne. Le mot hébreu donne en latin Pascha dont dérive le mot français après amuïssement du s et remplacement de as par un â avec un accent circonflexe.
La formule « Pâque orthodoxe » est parfois utilisée pour désigner cette fête lorsqu’elle est célébrée par les Églises orthodoxes à une date qui diffère de la date occidentale. Mais cet usage est incorrect car le « s » de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet « la » Pâque originelle juive et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d’Égypte par un repas rituel qui s’appelle aussi « la Pâque ». La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la sortie d’Égypte, l’institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau le septième jour, sa résurrection, son passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée le huitième jour.
Il existe également une Pâque quartodécimaine pratiquée par certaines Églises chrétiennes : certains groupes religieux comme la Conférence générale de l’Église de Dieu (Septième jour) ou certains Baptistes du Septième jour choisissent de pratiquer cette cérémonie en correspondance pour la Pâque juive.
Pour en savoir davantage, aller à http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A2ques
Au cours des heures de sombre tristesse que Jésus-Christ a vécues, depuis son arrestation dans le jardin jusqu’à sa mort atroce sur la croix, ses amis et ses disciples L’ont abandonné et ses ennemis L’ont molesté. Toutefois, il a été possible d’entendre des voix de foi et d’adoration parmi les acteurs inconnus de l’histoire de la Pâque; celle d’un criminel ordinaire, celle d’un soldat romain et celle d’un voyageur épuisé.
Peu importe que les participants et les témoins du plus grand geste d’amour aient eu des doutes au sujet de Jésus ou qu’ils aient cru en Lui, qu’ils L’aient défendu ou qu’ils L’aient renié, nul n’a pu manquer d’apercevoir sa compassion, sa bienveillance, ou son innocence libre de tout péché. Chacun fut forcé de décider si Jésus était le Messie promis ou un imposteur.
L’histoire de la Pâque requiert un verdict. Comme Pilate l’a appris, attribuer de l’ambivalence à Jésus, c’est de l’incrédulité. Voulez-vous joindre votre voix à celles de Marie-Madeleine, de Cléopas, de Thomas et des autres, et reconnaître que Jésus est le Seigneur ressuscité, le Sauveur de l’homme pécheur? Comme Pierre, vous découvrirez que Jésus désire ardemment vous offrir le pardon et une deuxième chance.
Pour poursuivre la réflexion, visiter http://www.prestoweb.ca/12vxpaq/
LES ORIGINES DU LAPIN DE PÂQUES
Le lapin de Pâques semble avoir fait son apparition dans le folklore préchrétien. Les lapins et lièvres étaient reconnus pour leur fertilité et sont, par conséquent, devenus un symbole de la nouvelle vie offerte par le printemps. De la même façon, les œufs sont également considérés un symbole de fertilité et aussi d’une nouvelle vie au printemps. Pour une raison ou pour une autre, la notion saugrenue qu’un lapin possède la capacité de pondre un œuf semble être le résultat de la fusion de ces deux symboles distincts à un moment donné dans l’histoire.
Les immigrants Allemands ont introduit le « Osterhase », qui signifie lièvre de Pâques, en Pennsylvanie au 18e siècle. Les Allemands racontaient à leurs enfants l’histoire du lièvre qui ne pondrait des œufs colorés que dans des nids préparés par de bons petits garçons et bonnes petites filles. La tradition s’est répandue et est maintenant célébrée dans plusieurs cultures, certaines avec quelques légères différences.
Source http://shopfr.aol.ca/bibliotheque/lorigine-du-lapin-de-paques/86
RECETTE DE PÂQUES : Grands-pères à l’érable
Ingrédients
Pâte à grands-pères
1/2 t. (125 ml) de sucre
2 c. à tab (30 ml) de poudre à pâte
1/2 c. à thé (2 ml) de sel
1 1/2 t. (375 ml) de farine
1/4 t. (60 ml) de graisse végétale
1 t. (250 ml) de lait
Sirop
1 1/2 t. (375 ml) de sirop d’érable
1 t. (250 ml) d’eau
Préparation
Préparation des grands-pères
1. Mélanger le sucre, la poudre à pâte, le sel et la farine. Incorporer la graisse végétale. Ajouter le lait et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
Préparation du sirop
2. Dans une grande casserole, porter à ébullition le sirop d’érable et l’eau. À l’aide d’une cuillère à crème glacée, façonner la pâte en boules et les ajouter dans la casserole. Couvrir et laisser mijoter pendant 15 minutes (ne pas soulever le couvercle pendant la cuisson).
Valeurs nutritives
Calories : 480/portion
Protéines : 5 g/portion
Matières grasses : 9 g/portion (2 g sat.)
Cholestérol : traces/portion
Glucides : 98 g/portion
Fibres : 1 g/portion
Sodium : 705 mg/portion
Tirée de http://www.coupdepouce.com/recettes-cuisine
JEU
Je vous souhaite de joyeuses Pâques. Célébrez à votre goût. Si vous mangez du chocolat, ben remplissez-vous en bien, parole d’un fin gourmand!
La prochaine parution sera vers le 9 avril.
Francis