Volume 3, no 9

 

 

27 mai 2011

 

Bonjour à tous,

Comment allez-vous? Dans ce journal, d’abord, je me raconte. Il y a aussi des nouvelles et une explication de la crise financière.

La saison de voile adaptée débute le 4 juin prochain, si vous avez oublié de réserver votre place sur le Martin 16, il est encore temps de le faire.

N’oubliez pas de me faire parvenir vos textes svp.

Francis Boulet

 

 

Merci pour vos présences aux chats de Handi-capable.
Je prends, à votre demande, une longue pause jusqu’en septembre.
Je vais travailler quand même, pour vous trouver de beaux thèmes avec résumés sur internet.
En août, vous serez agréablement surpris de la renaissance du chat.
Nous allons parler de toutes les formes de travail. Mais aussi d’amour, amitié, deuil, foi, expériences de vie et j’en passe.
Vous êtes invités à me faire parvenir vos idées.

Je vous souhaite un bel été avec les gens que vous aimez.
Je devrais vous rencontrer à nos activités, « Pif Dépatie », fête du Lac des Nations, etc.

Marc Pilon

 

TÉMOIGNAGE D’UN FONCEUR

J’ai toujours été volontaire et visionnaire. Très jeune, déjà, j’essayais beaucoup de sports : raquette, ski, hockey à genoux et beaucoup d’autres activités.

Au primaire, j’avais parti un groupe pour l’environnement. Mes amis et moi, nous nettoyions la cour d’école.

Lorsque je tombais seul, comme plusieurs, je me suis créé un monde imaginaire dans lequel je me croyais très riche. Je rêvais d’inventer toute sorte de choses; je voulais réinventer le monde.

Adolescent, je me suis mis à écrire des poèmes, mais j’étais incapable de considérer cela simplement comme un petit passe-temps. D’ailleurs, j’ai publié deux livres : Le Départ du poétique (1998) et Mon calepin d’émotions (2004).

Jeune adulte, l’envie de me partir une PME me secoue!

Sans aucune connaissance, je m’équipe et je me voilà parti!!! Ça ne fonctionne pas. Ce n’est pas grave, j’essuie cet échec et je recommence à répétition.

Je suis allé en formation des adultes pendant deux ans. J’ai abandonné en croyant être rendu à la limite de mes capacités pour apprendre. (Grave erreur!)

Durant les cinq années suivantes, j’ai essayé différentes orientations : un travail dans des organismes, puis une tournée de poésie dans Sherbrooke avec une amie. Le tout, en essayant d’entrer dans le monde des affaires. Elle m’a comme adopté; elle me dirige dans bien des choses, tout en respectant mes rêves. Un jour, après lui avoir parlé, je reprends mes études et je réussis à obtenir mon diplôme de secondaire 5! Une énorme victoire, car je m’étais fait dire que JAMAIS je ne réussirais puisque je n’avais pas les capacités intellectuelles. Pourtant, aujourd’hui, je poursuis des études en comptabilité dans le but d’ouvrir mon entreprise et la gérer le plus possible moi-même!

Après tout ce parcours, je ne vise rien d’autre que mon indépendance financière, je me dis : « Ce n’est parce que je suis en fauteuil roulant que je ne peux pas réussir! »

Un jour, je reçois un étrange courriel de mon ami Sylvain Dion m’invitant absolument à visionner un documentaire. Celui-ci allait changer ma vie!!

C’était Le Secret! Oui, ma vie a changé, car je l’inonde de positif et j’emploie le merveilleux pouvoir de la loi de l’attraction dans tout.

Le monde des affaires devient de plus en plus accessible pour moi, car je vais chercher toutes les formations possibles pour réussir et j’adopte des attitudes positives. Voilà mon secret!

Francis Boulet

 

UN AUTRE EXEMPLE DE VOLONTÉ

Le tour du monde… sans bras, ni jambes!

Jeune australien, né sans bras ni jambes, Nick Vujicic est motivateur et prédicateur. Il donne des conférences sur le handicap, l’espoir et le sens à la vie. Comptable et planificateur financier, il écrit, utilise l’ordinateur et joue de la batterie à pédales avec ses orteils. Ses débuts à l’école furent très difficiles, il songea même au suicide. Peu à peu, aidé par sa foi et l’amour des siens, sa vie paraissant destinée à un cul-de-sac le conduisait autour du monde!

Source : La Revue Sainte-Anne, février 2011, p. 19

Pour plus de renseignements, je vous invite à lire son témoignage au http://www.etsidieuexistait.com/nickvujicic.htm et à consulter http://fr.wikipedia.org/wiki/Nick_Vujicic.

Claudia Beauregard

 

RÉACTION DU SCFP À LA SUITE DU REPORTAGE SUR L’INTÉGRATION EN CLASSE ORDINAIRE DE LA PRESSE

Paru le vendredi 20 mai 2011 sur CNW – Telbec

Intégration des élèves en difficulté, une expertise inutilisée

MONTRÉAL, le 18 mai /CNW Telbec/ – Suite à une série d’articles publiés hier dans le quotidien La Presse, le secteur de l’éducation du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) tient à mettre en relief certains éléments qui amélioreraient l’intégration scolaire des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).

Alors que le nombre de ces élèves ne cesse d’augmenter dans le système scolaire, les ressources pour les intégrer ne sont pas utilisées à leur maximum selon Sylvain Ladouceur, vice-président du secteur éducation du SCFP. « Ceux et celles qui sont là pour supporter le personnel enseignant dans l’intégration de ces jeunes, c’est-à-dire le personnel de soutien œuvrant en adaptation scolaire (techniciens en éducation spécialisée, préposés aux élèves handicapés) et les professionnels, (psychoéducateurs, orthophonistes, orthopédagogues, etc.) ne travaillent qu’à temps partiel ou ne sont pas assez nombreux dans le cas des professionnels. Alors pas étonnant que les enseignantes et les enseignants crient à l’aide. »

Une des solutions acceptées par la ministre de l’Éducation est la mise sur pied de deux comités paritaires pour trouver des pistes de solutions à ce problème. Encore là, l’expertise du personnel de soutien et des professionnels n’est pas exploitée, puisqu’ils sont exclus du processus. « Sans les yeux et les oreilles de ces travailleurs de première ligne, on perd de la perspective pour bien intégrer ces jeunes » d’ajouter Sylvain Ladouceur.

De plus, la ministre de l’Éducation a annoncé qu’il n’y aurait aucun montant supplémentaire alloué à l’intégration de ces jeunes, en plus de demander aux commissions scolaires de sabrer 110 M$ dans leurs budgets. « On trouve cela inacceptable et ce n’est rien pour aider à l’intégration de ces élèves » conclut M. Ladouceur.

Le SCFP représente quelque 9700 membres dans le secteur de l’éducation au Québec. Le SCFP est de plus présent dans 10 autres secteurs d’activités, entre autres, la santé et les services sociaux, les municipalités, les transports urbain et aérien, les sociétés d’État et organismes publics québécois, l’énergie et les communications. Comptant plus de 110 000 membres au Québec, il est le plus important syndicat affilié de la FTQ.

Renseignements :
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE (FTQ)
Renseignements :
Sylvain Ladouceur, vice-président, Secteur éducation du SCFP, cell. 514 774-9681
Ronald Boisrond, Information SCFP, cell. 514 802-2802

Source : www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2011/18/c5517.html

 

AVANCÉE IMPORTANTE EN RECHERCHE SUR LA MOELLE ÉPINIÈRE

Paru le vendredi 20 mai 2011 sur AFP via Google

Un homme parvient à marcher en dépit d’une moelle épinière sectionnée, une première

PARIS – Un homme de 25 ans, le bas du corps complètement paralysé depuis un accident il y a près de 5 ans, est capable aujourd’hui de se tenir debout et d’avancer les jambes grâce à un entraînement et une stimulation épidurale, selon la revue britannique The Lancet.

« Il s’agit d’un niveau de récupération fonctionnelle chez un patient paraplégique sans précédent en médecine des blessures de la moelle épinière », un domaine où les progrès sont rares dans le monde « en dépit de décennies de recherche », ont estimé plusieurs médecins de laboratoires de réhabilitation neuronale.

Selon eux, ce type de médecine entre dans « une nouvelle ère », même si l’exploit devra être confirmé par de nouvelles recherches.

Rob Summers était paraplégique après avoir été happé par une voiture en juillet 2006, selon un article publié en ligne par le Pr Susan Harkema, du Centre de recherche sur la moelle épinière du Kentucky et le Pr Reggie Edgerton, du département de biologie intégrée et de physiologie comparée de l’Université de Californie à Los Angeles.

Le jeune homme, victime d’un sectionnement de la moelle épinière, avait conservé un peu de sensation en-dessous du niveau de la blessure. Mais il n’avait aucune motricité des muscles du tronc ou des jambes.

Les chercheurs l’ont soumis d’abord à 170 séances d’entraînement locomoteur pendant 26 mois, avec des poids, des essais de marche ou de montée des marches, sans amélioration de la contraction des muscles. Le patient restait incapable de tenir debout ou de marcher.

Ils lui ont ensuite implanté dans le bas du dos une unité portable d’électrostimulation. Il a été soumis à une stimulation électrique péridurale directe et continue du bas de sa moelle épinière pendant 40 à 120 mn, qui copiait les messages que le cerveau transmet normalement pour provoquer le mouvement.

Sous cette stimulation, le réseau neuronal de la moelle épinière, combiné avec les données sensibles transmises par les jambes, a permis au patient de contrôler les mouvements de ses muscles et des articulations et il a pu se tenir debout et avancer, avec de l’aide, sur un tapis roulant.

« Cette procédure a complètement changé ma vie », raconte Rob Summers. « Pour moi qui pendant quatre ans étais incapable de bouger ne serait-ce qu’un orteil, avoir la liberté et la possibilité de tenir tout seul est une sensation extrêmement étonnante. »

Ces résultats doivent encore être confirmés par une étude impliquant un nombre de participants statistiquement acceptable.

Pour le Pr Harkema, « il s’agit d’une percée ouvrant une énorme opportunité pour améliorer le fonctionnement quotidien de ces personnes. » Mais, dit-elle, « nous avons encore une longue route à faire. »

Le Pr Edgerton souligne le fait étonnant que les neurones de la moelle épinière du bas du dos puissent initier « une marche relativement coordonnée, sans aucune intervention du cerveau », grâce notamment à « l’information envoyée des jambes directement à la moelle épinière ».

Les chercheurs estiment qu’une thérapie médicamenteuse pourrait permettre d’améliorer la réponse à la stimulation et à l’entraînement. Des produits ont déjà montré un effet de ce type, mais à ce jour ils ne sont autorisés que pour les animaux.

Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gPqbD04Eyjk4qUxwLAWLvgLtbmQg?docId=CNG.9d829845f982ea17306580e9b68abab4.a1

 

LA CRISE FINANCIÈRE, EXPLIQUÉE SIMPLEMENT

Chers amis(e)s,

« Enfin » voici l’explication tant attendue concernant cette crise financière… Toute similitude avec la réalité est le fruit de cette fiction.

Tout le monde sait qu’il y a présentement une crise financière majeure et mondiale, mais tous ne peuvent comprendre vraiment d’où elle provient. Voici donc une situation typique qui a aidé à créer une crise financière.

La plantureuse Linda est propriétaire d’un bar à Alma. Pour augmenter ses ventes, elle décide de permettre à ses loyaux clients – qui pour la plupart sont des alcooliques au chômage – de boire maintenant, mais de payer plus tard. Elle prend note des boissons consommées sur un registre (accordant de cette façon du crédit aux clients).

La nouvelle se propage et, par conséquent, un nombre croissant de clients inonde le bar de Linda. Profitant du fait que ses clients ne sont pas contraints de payer immédiatement, Linda augmente ses prix pour le vin, la bière et les boissons les plus consommées. Le volume des ventes augmente massivement.

Un jeune et dynamique conseiller à la banque voisine de Saint-Nazaire reconnaît que la dette des clients, dont le nombre croît de façon spectaculaire, vaudra très cher un jour et augmente donc la limite d’emprunt de Linda. Il ne voit pas de raison pour s’inquiéter puisqu’il a les dettes des alcooliques comme nantissement (collatéral).

Au siège social de la banque, des banquiers experts transforment ces nantissements en obligations, aussi appelés « bonds »; ils émettent donc des FAUXBONDS, des MORIBONDS, des VAGABONDS et des NAUSÉABONDS. Ces titres sont alors échangés sur les marchés mondiaux. Personne ne comprend vraiment leur teneur et comment ces titres sont garantis. Néanmoins, comme leurs prix montent continuellement, les titres deviennent les produits financiers les plus populaires.

Un jour, bien que les prix montent toujours, un directeur à la gestion du risque de la banque (subséquemment viré à cause de sa mauvaise attitude) décide qu’il est temps de lentement exiger le paiement des dettes contractées par Linda. La plantureuse tenancière se tourne alors vers ses ivrognes assidus pour obtenir leur remboursement.

Hélas, oh surprise, ces derniers ayant passé leur temps au bar et n’ayant pas travaillé depuis plusieurs mois, ils ne peuvent pas payer leurs dettes. Conséquemment, Linda ne peut pas remplir ses devoirs d’emprunt et déclare faillite. Les FAUXBONDS et les MORIBONDS tombent de 95 % alors que les VAGABONDS chutent de 90 %. Les NAUSÉABONDS sont un peu moins pire, se stabilisant après avoir diminué de 80 %.

Les fournisseurs du bar de Linda, qui lui avaient accordé de généreuses conditions de paiement et qui avaient investi dans ces obligations sont confrontés à une situation difficile. Le fournisseur de vin déclare faillite, son fournisseur de bière est racheté par un conglomérat.

La banque est sauvée par le gouvernement suivant de dramatiques consultations, tergiversations, accusations, reproches et imputations.

Les fonds requis pour ce sauvetage sont obtenus par de fortes hausses des impôts exigés aux non-buveurs.

Et nos pauvres buveurs n’ont plus de troquet où aller se soutenir en ces temps difficiles.

La plantureuse Linda est maintenant animatrice de ligne ouverte, le jeune et dynamique conseiller est maintenant en charge de la gestion de risques dans une grande Caisse de retraite et les banquiers ont quitté leurs postes, avec primes de départ, pour aller travailler chez le conglomérat qui avait acheté le brasseur.

Enfin! Une explication SOBRE et facile à comprendre.

R. Dubois, Québec

*Ce texte a été transmis par Maurice Richard.