FÊTE DU CANADA, IDÉES POUR VOS VACANCES
ET AUTRES NOUVELLES IMPORTANTES
29 juin 2012
Bonjour la gang,
Ce journal est un spécial fête du Canada. Vous y retrouverez un peu d’histoire et les grandes activités.
Je vous propose des activités estivales.
Maurice Richard nous revient avec son dossier contre la pauvreté, et nous invite à poser un geste concret.
Les cafés-rencontre débutés en novembre 2011 ont eu une fin remarquable! À ne pas manquer!
Sylvie Godbout, membre du C. A. de l’OPHQ partage son expérience du 1er juin dernier. Elle nous informe aussi de son implication à l’Alliance des femmes handicapées du Québec.
Un nouveau projet a vu le jour chez Handi-capable. Vous êtes invité(e) à en constater la progression!
Francis Boulet
CANADA
Histoire du Canada : ce sont les tribus indiennes qui peuplent les premières le Canada, dispersées à travers d’immenses étendues de l’Atlantique au Pacifique. Puis vinrent au Xe siècle, des Irlandais chassés d’Islande, qui se fixent au nord du St-Laurent. Ils sont suivis au XIe siècle par des Islandais qui s’installent autour de Terre-Neuve. En 1524, Verrazzano donne à l’Amérique du Nord atlantique, le nom de Nouvelle-France. En 1534, Cartier en prend possession pour la France et le nomme « pays de Canada ». (..) la première tentative sérieuse de colonisation ne date que de 1604 en Acadie. En 1627, la Compagnie de la Nouvelle-France a en charge de coloniser le pays de catholiques français. Louis XIV en 1663, dote le pays d’une nouvelle administration. Chaque année, des colons sont encouragés à partir pour l’Amérique. Jean Talon aura une politique très avisée et très avancée (allocations aux familles nombreuses…), ainsi la population passe de 2 000 âmes à 10 000 en moins de vingt ans. La colonisation se fait à partir du St-Laurent, et l’exploration de l’intérieur se poursuit de façon très active. Ainsi, la Nouvelle-France s’étend du Labrador au Mexique. En 1690, les Anglais réussirent à soulever les Iroquois contre les Français, mais ils sont repoussés tout comme les Anglais qui échouent devant Québec défendue par Frontenac. En 1711, les Anglais subissent deux autres défaites. Mais cet immense territoire ne pouvait être partout défendu et l’Acadie subit les conséquences des appétits britanniques. Le traité d’Utrecht fut suivi par une période de prospérité. Malheureusement la pression démographique dans les colonies anglaises (les futurs États-Unis), encerclées par les territoires français qui leur coupent la route de l’intérieur du pays, poussa les Anglais à tout faire pour conquérir le Canada. Or, en Europe la France était déjà aux prises avec une coalition et ne pouvait envoyer d’autre troupes. Dans un premier temps, Montcalm gagna quelques batailles. Mais l’armée française fut vaincue aux Plaines d’Abraham et la capitulation fut signée à Montréal le 8 septembre 1760. Le traité de Paris en 1763 cédait définitivement à l’Angleterre la plupart des possessions françaises du Nouveau Monde.
Origine du drapeau canadien : Avant 1964, le Canada utilisait comme beaucoup d’autres nations nées du Commonwealth une enseigne britannique chargée au flottant d’un badge (emblème) identifiant le Canada. En 1964, Lester B. Pearson, premier ministre du Canada, informe la Chambre des Communes de la volonté du gouvernement canadien de se doter d’un drapeau distinctif pour le Canada. Il propose un dessin de drapeau figurant trois feuilles d’érable rouge sur fond blanc, entre deux bandes verticales bleues. Puis, fut organisé au Canada, une énorme collecte de propositions de drapeau. Un comité sur la question du drapeau fut créé par le Sénat et la Chambre des Communes, et à la fin du processus d’élimination, il ne restait plus que trois choix au comité :
– l’enseigne rouge britannique chargée d’une fleur-de-lys
– le drapeau à trois feuilles d’érable
– le drapeau à une feuille d’érable stylisée créé par G. Stanley.
L’unifolié (une feuille d’érable) fut adopté à l’unanimité par le comité le 29 octobre 1964 et proclamé par la reine Élisabeth II le 28 janvier 1965. La cérémonie officielle d’inauguration eut lieu sur la colline du Parlement, à Ottawa, le 15 février 1965.
Extraits de http://svowebmaster.free.fr/drapeaux_canada.htm.
FÊTE DU CANADA
Le 1er juillet, il faut être à Ottawa, la capitale du Canada, pour prendre part à la plus grande célébration annuelle de l’anniversaire du pays. C’est une immense fête patriotique qui se déroule sur la pelouse de la colline du Parlement, au parc Major’s Hill, au parc Jacques-Cartier et dans les rues du centre-ville fermées aux automobiles. La foule commence à se rassembler tôt sur la colline afin d’assister au concert du carillon de la Tour de la Paix, qui débute à 9 h, puis à la cérémonie officielle du lever du drapeau et à la Relève de la garde. À midi, c’est l’heure du défilé de vol acrobatique de l’escadron des Snowbirds et d’un spectacle culturel divertissant. La fête continue toute la journée aux principaux sites et attractions du centre-ville et dans l’ensemble de la capitale jusqu’au spectacle, présenté en soirée sur la colline, qui regroupera cette année une pléiade d’artistes canadiens dont, entre autres, Simple Plan, Feist, Roch Voisine, Jully Black, Marie Mai et Misstress Barbara. Et, comme toujours, le clou de la soirée est un gigantesque feu d’artifice que l’on ne veut absolument pas manquer!
Tiré de http://www.ottawatourism.ca/fr/visitors/top-attractions/canada-day.
QUE FAIRE À CET ÉTÉ?
Vous trouverez ici une mine de renseignements sur les événements qui auront lieu au cours des prochaines semaines à Sherbrooke. Que vous recherchiez un événement grand public ou de proximité, vous saurez tout trouver par le biais du calendrier d’événements s’affichant dans différentes sections du portail selon vos intérêts.
Pour tous les détails, cliquer http://www.ville.sherbrooke.qc.ca/fr/ext/service.prt?svcid=VS_CALENDRIER_EVENEMENTS1&iddoc=268228&page=details.jsp.
ET, À 1 HEURE DE SHERBROOKE…
Exposition d’artistes ayant des incapacités à
En collaboration avec les équipes administratives
de l’ et de la
l’artiste multidisciplinaire Evelyn Losier a organisé l’exposition spéciale « L’art sans étiquette » dans la cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées 2012. Cette activité visait à mettre en valeur le fruit du travail des élèves artistes cheminant dans le cours d’art hebdomadaire offert par leurs organismes respectifs.
La mission de l’APHD est de promouvoir et de défendre les droits des personnes handicapées, tout handicap confondu, en prônant l’accessibilité universelle et la politique À part entière dans la MRC Drummond. La SP, quant à elle, favorise également la promotion et la défense des droits des personnes atteintes de la sclérose en plaques dans tout le Centre-du-Québec, afin que celles-ci, par de multiples activités dont les arts, puissent se faire reconnaître dans leur entièreté. Elle s’emploie également à soutenir la recherche pour trouver un remède à la SP. Bref, il est primordial de permettre à la population de percevoir les capacités, le sens artistique aigu et la qualité du travail accompli au-delà des limitations physiques et/ou intellectuelles.
Soulignons que les artistes participants de l’APHD (Diane Larose, Yolande Benoit, Nancy Desharnais, Mariette Daneau, Pierrette Labonté, Louise Tanguay, Hélène Côté et Tania Desjardins) et de la SP (Guylaine Courchesne, Manon Durocher, Normand Girouard et Marcelle René) présenteront des œuvres uniques qui se caractérisent par une multitude de styles.
Le public est invité à se présenter aux bureaux du député M. François Choquette afin de faire de cette découverte artistique une expérience unique. Les toiles seront exposées tout l’été aux bureaux du député Monsieur François Choquette (119-B, des Forges).
NDLR : Adaptation d’un article paru le mardi 29 mai 2012 sur Association des personnes handicapées de Drummondville
MISE AU POINT
Plusieurs m’ont écrit avoir de la difficulté à atteindre le magazine Handiap-Québec. Je vous communique le lien : http://madmagz.com/fr/magazine/146726#/page/1.
Bonne lecture!
Maurice Richard
LUTTE À LA PAUVRETÉ : IMPORTANTE PÉTITION À SIGNER
Monsieur Dave Turcotte, député de St-Jean et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte à la pauvreté a accepté d’appuyer une pétition du Mouvement Citoyen Handicap-Québec (dont je fais partie) afin qu’elle soit mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale.
Cette pétition vise à améliorer le revenu des personnes lourdement handicapées. Ces personnes handicapées réellement inaptes à l’emploi sont les personnes les plus pauvres au Québec. Elles ne peuvent changer leur situation; ce n’est pas qu’elles ne veulent pas, c’est qu’elles ne peuvent pas.
Pour signer cette pétition intitulée Mesures d’aide financière aux personnes handicapées, cliquez sur https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-3317/index.html.
Ensuite, remplissez les cases. Dans les instants qui suivent, vous recevrez un courriel. Cliquez sur l’adresse électronique en bleu. Cela confirme votre vote et termine votre inscription.
D’ailleurs, vous verrez apparaître :
Très important!
J’espère que vous serez des milliers à signer cette pétition et à demander au gouvernement du Québec que cette situation change.
Maurice Richard
Bonjour,
Je vous demande de bien vouloir appuyer cette pétition pour réduire la pauvreté chez les personnes handicapées qui ont majoritairement des handicaps lourds.
Vous n’avez pas besoin d’être une personne handicapée pour souscrire à cette cause. Juste votre appui. Merci.
Moi, je l’ai signée pour venir en aide à cette cause.
Colette Jean
Sherbrooke,QC
-RENCONTRE : UNE FINALE INOUBLIABLE!
La soirée est chaude, les participants sont fébriles et nous attendons notre invité. Dans l’attente, nous jasons tous ensemble de différents points. La joie est au rendez-vous. Nous avons hâte de découvrir qui sera notre invité surprise et d’entendre ce qu’il a à dire.
Enfin! Le voilà qui se dresse dans le portique, vêtu de bleu et un large sourire aux lèvres. Je suis impressionnée de le rencontrer, car c’est la première fois que je vois cet homme. J’en ai entendu parler à plusieurs reprises par des collègues de travail. Je sais que nous ne serons pas déçus et qu’il saura relever le défi.
Mon objectif pour cette rencontre est de faire connaître une personnalité de la région qui s’est démarqué chez les personnes handicapées. Lors de nos rencontres, nous en avons découverts plusieurs, mais cette fois-ci, il est là, devant nous, à nous raconter son histoire, sa vie et ses réalisations.
M. Gilles Daoust est un étudiant émérite, gradué au doctorat en biologie. Il a fait breveter des études significatives et vendu ses idées à de grandes corporations comme Walt Disney. Il est un homme qui parle avec assurance et captive notre intérêt à tout coup.
Plusieurs membres ont soulevé des interrogations et alimenté les entretiens. Il y avait matière à développement. Nous avons puisé à même les ressources de M. Daoust à propos de tout ce qui nous préoccupait.
En bref
Gilles Daoust a été victime d’un accident de la route en 1976 qui l’a rendu quadriplégique. Aujourd’hui âgé de 57 ans, ce ne sont pas les projets qui lui manquent. Détenteur d’un doctorat en biologie, cofondateur de plusieurs compagnies d’importance, commissaire à la Commission scolaire de Sherbrooke pendant plus de 15 ans, ancien membre du conseil d’administration de l’Université de Sherbrooke, militant politique, copropriétaire d’une résidence pour personnes âgées et père de famille, M. Daoust fonde en 2005 une résidence pour personnes à mobilité réduite qui a pour mission d’aider ses résidents à regagner le marché du travail au même titre qu’un citoyen « normal ». C’est de ce projet que lui est venue l’idée de la fondation. Il désire faire profiter les autres de son expérience et de sa détermination.
La Fondation Gilles Daoust http://www.fondationgillesdaoust.com/fr/index.php/nous-joindre
Fondée en 2009, la fondation Gilles Daoust a été mise sur pied pour compléter et rehausser les services offerts par le secteur public. Les fonds amassés permettront à des gens victimes de handicap physique ou mental de réaliser leurs projets et d’aller au bout de leurs ambitions. La fondation vise aussi à développer leur autonomie, qu’elle soit financière ou matérielle.
Notre invité est une personne qui gagne à être connue.
Eh, oui! Il est membre chez-nous, à Handi-capable. Nous sommes fiers qu’il fasse partie de notre organisation.
Réactions des membres
À la suite de cette rencontre, les commentaires des membres ont été très positifs. Nous ne pouvions pas trouver un meilleur invité : inspirant, d’actualité, vivant et plein de ressources. Sans oublier qu’il est modeste!
Monsieur Daoust, soyez toujours le bienvenue chez-nous!
Colette Jean
pour les cafés-rencontre de Handi-capable
Si vous désirez connaître les réponses aux questions quiz-quiz, je vous invite à revoir les résumés :
- Café-rencontre no 1
- Café-rencontre no 2
- Café-rencontre no 3
- Café-rencontre no 4
- Café-rencontre no 5
- Café-rencontre no 6
- Café-rencontre no 7
Ne manquez surtout pas le café-rencontre final. Il s’agit d’un résumé avec photos et du dévoilement des gagnants des prix de participation!
Claudia Beauregard
LE PLACEMENT ÉTUDIANT ET LE PLACEMENT EN LIGNE
Pour les personnes qui fréquentent un établissement scolaire et qui présentent des limitations en milieu de travail, le Placement étudiant offre un accès privilégié aux emplois de la fonction publique québécoise. Vous n’avez qu’à vous inscrire sur le site http://www.emploietudiant.gouv.qc.ca/ et à créer une candidature résumant votre curriculum vitae.
Pour les personnes à la recherche d’un emploi permanent, le Placement en ligne http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/, dispose du même avantage.
Les sites offrent également la possibilité de postuler en ligne pour les emplois qui vous intéressent.
Pour connaître les différentes mesures d’aide qui existent pour obtenir un emploi et les conditions d’admissibilité visitez le http://www.camo.qc.ca/actualites/communiques.php?eventID=856.
SYLVIE GODBOUT COMMENTE…
Dans le dernier Journal de Francis, les Prix À part entière et le spectacle de Martin Deschamps ont été mentionnés. Comme membre du C.A. de l’OPHQ, j’y étais invitée. J’étais présente aux deux événements.
Sans me tromper, je peux affirmer que les récipiendaires des Prix avaient les yeux brillants de fierté. En plus de recevoir leur prix devant parents ou amis, ces personnes se sentaient chez-elles dans leur maison, leur parlement.
En comparaison à mon lieu d’hébergement l’Hôtel Château Laurier, situé près du Parlement, le spectacle était à l’autre bout de la ville de Québec. Cependant, les organisateurs avaient réservé un autobus adapté pour ceux et celles qui voulaient y aller. Une idée très appréciée!
L’assistance était composée de personnes handicapées et non-handicapées. Même si ce n’est pas mon style de musique, j’ai bien apprécié la qualité du spectacle.
Sylvie Godbout, membre de Handi-capable
LES FEMMES HANDICAPÉES ONT DES BESOINS : IL FAUT EN TENIR COMPTE!
Si les jeunes FEMMES D’AUJOURD’HUI ont des droits que nos ancêtres n’avaient pas, c’est en partie grâce aux actions du mouvement féministe. Au Canada, les premiers groupes féministes s’organisent au 19e siècle, au moment de la révolution industrielle, époque représentant la première vague du féminisme occidental. Toutefois, dans le cas du Québec, il faut attendre la formation du Montreal Local Council of Women (MLCW), en 1893, et la mise sur pied de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJB), en 1907, pour que le mouvement prenne véritablement son envol. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les principales revendications des femmes québécoises concernent l’éducation des jeunes filles, la situation juridique des femmes mariées, le travail des femmes, les politiques sociales, la santé et, bien sûr, le droit de vote. Plus tard, le discours s’adaptera aux nouvelles réalités sociales.
Ces groupes, si actifs soient-ils, oubliaient d’inclure la femme handicapée dans leurs revendications.
Vous ne le savez peut-être pas, mais je suis membre de l’Alliance des femmes handicapées du Québec depuis cette année seulement. J’ai été élevée dans un milieu ou l’égalité hommes-femmes existait et ça, même si l’homme a toujours conservé sa masculinité et la femme sa féminité.
Dans les groupes communautaires de personnes handicapées, Il n’est pas souvent question des besoins différents de la femme handicapée. Les organismes parlent des besoins de la personne handicapée. Dans leurs revendications pour les services aux personnes handicapées, ils oublient de demander plus d’appareils assis pour les mammographies, plus de tables de gynécologie adaptées… pour les femmes!
L’Alliance des femmes handicapées du Québec (AFHQ) est une organisation autonome, à but non lucratif, créée par des femmes, pour les femmes. Elle regroupe des femmes handicapées et des groupes (comités, associations…) de femmes handicapées, provenant de toutes les régions du Québec.
Sa mission est d’améliorer les conditions de vie des femmes handicapées, de soutenir leur autonomie et d’encourager leur pleine participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique du Québec.
Cette année, l’AFHQ a présenté un mémoire lors des États généraux sur l’action et l’analyse féministes qui a eu lieu à l’Université Laval les 25 et 26 mai dernier.
Le 24 août prochain, nous déterminerons les étapes à suivre.
Je vous tiendrai au courant des développements.
Sylvie Godbout
LES JARDINS COMMUNAUTAIRES DE CHEZ-NOUS
Il y a trois ans, François Desmarais, qui demeure pas bien loin, sur la rue des Roses, a eu l’idée de faire un jardin communautaire adapté aux besoins des personnes à mobilité réduite. Il l’a développée. Il dut faire des démarches auprès de la Ville : représentations et pétition en règle. Finalement, et au bonheur de son petit groupe de personnes atteintes de sclérose en plaques, la Ville clôtura un espace entre la rue des Lys et le parc Maillé.
L’organisme de référence de François, l’Association de la sclérose en plaques de l’Estrie, fournit les sous nécessaires à la construction des quatre bacs à jardinage. Avec l’argent ainsi acquis, François sollicita ses connaissances pour construire les bacs de jardinage. Alors, avec la terre apportée en vrac par camion, l’aide vint pour les emplir suffisamment. Toutefois, l’organisation n’acquit pas suffisamment de tonus relationnel pour lier les jardinières et jardiniers en un projet commun. Le projet tomba en désuétude et François fit un jardin chez lui, sur la rue des Roses.
De bouche à oreille, d’un membre commun au groupe de François et de Handi-capable, Christian Tano partagea avec Sylvie Godbout de Handi-capable la possibilité de reprise du projet qui n’avait pas survécu. C’est ainsi que l’on me communiqua cette possibilité. Alors, le tour des membres fut fait à savoir qui voulait prendre la relève.
Ceci étant fait, les capacités et connaissances de chacun(e) furent mises en commun. Les bacs en friche étaient tristes à voir avec les hautes herbes les ayant envahis. La terre s’était appauvrie et les bacs qui avaient été posés directement par terre pourrissaient. Du travail de bras, de la logistique pour acheter la terre nourricière à bon prix et autres furent, par exemple, du travail fait dans un esprit de collaboration participatif. Il ne s’agit pas là de cet exercice d’autorité qui tue l’initiative et amène invariablement la faillite des projets communs. Chacun étant l’égal de l’autre, un jardin de plaisir naquit!
Le projet a été repris solidairement à l’initiative de Handi-capable, et trois des pancartes publicitaires l’affirment bien fièrement. Colette, Guy, Marie-Élodie, Raymond, Sylvie et Johanne forment la première équipe en cette saison 2012.
L’employé responsable de la Ville nous parle d’ajouts de bacs pour recevoir d’autres personnes comme nous. Un travailleur nous dit que le projet démontre sa vivacité. Bien sûr, pommes de terre, radis, citrouilles, bettes à cardes, carottes, épinards, choux, rutabaga… et fleurs verdissent déjà les quatre jardins. Une buse à queue rousse sur montage taxidermiste vole, suspendue à un fil au-dessus des productions en croissance.
Raymond Cyr, jardinier
À découvrir!
Les résumés avec photos, selon les étapes de progression de ce nouveau projet, sont disponibles en cliquant sur les liens suivants :
- Nos jardins – 1re partie
- Nos jardins – 2e partie
- Nos jardins – 3e partie
- Nos jardins – 4e partie
- Nos jardins – 5e partie
Bonne visite!
Claudia Beauregard
RIMOUSKI ACCUEILLERA DESTINATION LOISIRS 2012 EN AOÛT
Paru le lundi 14 mai 2012 sur SRC.CA/Bas St-Laurent
Bas-Saint-Laurent : grand rassemblement de loisirs pour les personnes handicapées à Rimouski
Comité organisateur du rassemblement Destination Loisirs à l’Hôtel de Ville de Rimouski © Luc Tremblay
L’événement Destination Loisirs 2012 aura lieu à Rimouski, du 31 août au 3 septembre. Environ 700 personnes de 13 régions participeront à ce grand rassemblement de l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées.
L’activité bisannuelle de l’AQLPH comprend une foule d’activités sociales, culturelles et sportives. « C’est toujours une expérience positive, il n’y a pas d’échec. Ce n’est pas de la compétition. Ils vont s’initier à des activités à leur niveau », explique la coordonnatrice du comité organisateur, Lise Arsenault.
L’événement comporte aussi une mission éducative grand public. La présidence d’honneur a été confiée à la journaliste Thérèse Martin, dont la fille handicapée est décédée il y a quelques années. Elle espère que Destination Loisirs contribuera à faire tomber quelques barrières.
« Les gens en général souvent ne connaissent pas bien les personnes handicapées. Il y a encore des préjugés, il y a encore des craintes (…) ça permet à tout le monde de réfléchir. » – Thérèse Martin, présidente d’honneur Destination Loisirs
L’événement vise aussi à améliorer l’accessibilité d’un plus grand nombre d’activités aux personnes handicapées. « On souhaite, c’est sûr, faire plaisir à la clientèle qui se déplace, mais on souhaite beaucoup sensibiliser le milieu, l’ensemble des partenaires, les infrastructures touristiques, de loisirs, de services en général, à rendre accessibles les activités », soutient Lise Arsenault.
D’après le reportage de Luc Tremblay
Extraits de http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2012/05/14/007-destinationloisir-handicapes-rimouski.shtml.
LA DÉCOUVERTE DE Colette Jean
Cette photo de Xavier Mesalles a été publiée sur le site Facebook de l’Asociación Proyecto Autismo, de Valence, en Espagne. Les Jeux olympiques et paralympiques de Rio 2016 veulent être un exemple dans tous les sens. Principalement, la question de l’accessibilité.
Il y a quelque chose de si fondamental qui devrait exister dans tous les parcs. Et, bien sûr, personne ne demande : « Comment ne pas y avoir pensé avant? »
Source : http://blogs.lancenet.com.br/rio2016/2012/06/16/bem-que-o-prefeito-poderia-se-animar-e-copiar/
*Traduction libre par Claudia Beauregard.
NOS MEILLEURS SOUHAITS D’ANNIVERSAIRE À…
De la part de Handi-capable