Volume 4, no 19

 

 

POUR GARDER LE MORAL…

 

16 novembre 2012

 

Bonjour,

Déjà la mi-novembre… C’est une période plus sombre. Le moyen que prend Francis pour traverser celle-ci? « J’adore le temps des Fêtes! Alors, j’aligne mes énergies sur mes préparatifs des Fêtes. En bref, en périodes difficiles, concentrons-nous sur ce qui nous rend joyeux! »

Après un retour sur le jour du Souvenir, vous apprendrez ce qu’est la rigolothérapie. Voilà un autre bon moyen de dissiper la grisaille de ces journées peu ensoleillées.

Maurice Richard nous fait part d’un projet d’une coopérative d’habitation accessible à Sherbrooke. Êtes-vous intéressé(e)?

Dans ce journal, il est aussi question du travail. Vous êtes invité(e)s à une conférence sur la conciliation études, famille et travail. Ensuite, nous attirons votre attention sur les handicaps invisibles, mais bien réels existants en milieu de travail. Finalement, bonne nouvelle! Il existe désormais un manuel de savoir-vivre entre valides et handicapés!

Finalement, des personnes témoignent : Marc Pilon vous parle de son ange gardien, Sylvie Godbout s’assume en tant que féministe et Claudia vous fait découvrir Hassan Laramée.

Francis Boulet et Claudia Beauregard

 

JOUR DU SOUVENIR

vétéransLe jour du Souvenir est un congé férié, célébré le 11 novembre dans tout le Canada à la mémoire des Canadiens morts à la guerre. Il doit son existence au profond sentiment de perte éprouvé après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle environ 60 000 Canadiens sont tués. En avril 1919, le député Isaac Pedlow propose à la Chambre des communes de créer un « jour de l’Armistice » annuel qui se tiendrait le deuxième lundi de novembre. Cette date commémorera le traité signé à 11 h le 11 novembre 1918 et qui met fin à la Grande Guerre.

Le premier jour de l’Armistice

Le 6 novembre 1919, un appel du roi George V à l’Empire demande de souligner le premier anniversaire de l’Armistice en cessant toutes les activités et en respectant deux minutes de silence à exactement 11 h le 11 novembre. C’est ainsi que le Canada connaît son premier jour de l’Armistice.

Le 18 mars 1931, le député, C.W. Dickie, de Nanaimo, suggère de remplacer le nom de « jour de l’Armistice » par celui de « jour du Souvenir ». Ce changement met l’accent sur les soldats dont on commémore le sacrifice. La Loi instituant des jours de fête légale de 1970 et celle de 1985 le reconnaissent jour férié national.

Le nom de « jour du Souvenir » s’avère plus souple et durable, car sa signification s’étend au souvenir des morts de la Deuxième Guerre Mondiale, de la guerre de Corée et des missions de paix et autres opérations internationales. Au total, 1,5 million de Canadiens ont servi dans les forces armées du pays, et plus de 100 000 sont morts en mission.

Le coquelicot, symbole du jour du Souvenir

Le coquelicot des Flandres et du nord de la France est le symbole du jour du Souvenir. Il était déjà un symbole de la mort et du renouveau avant la Première Guerre mondiale. Ses graines peuvent rester dormantes dans le sol pendant des années, mais elles poussent en abondance quand la terre est retournée. Quand les tirs d’artillerie commencent à secouer la terre à la fin de 1914, les champs des Flandres et du nord de la France se couvrent de coquelicots rouges.

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En 1915, à un poste de secours canadien au nord d’Ypres que John McCrae, inspiré par la vue du champ de bataille parsemé de coquelicots, écrit son célèbre poème :

Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Aussi inspirée par le poème de McCrae, Madame Anne Guérin de France devient une ardente partisane du coquelicot en tant que symbole du souvenir. En 1921, elle se rend en Grande-Bretagne et au Canada et persuade la British Legion et la Canadian Great War Veterans Association (qui a été remplacée par la Légion royale canadienne) d’adopter aussi le coquelicot comme symbole du souvenir.

Le premier « jour du Coquelicot » a donc lieu, dans les deux pays, le 11 novembre 1921. La première année, on achète des coquelicots artificiels de l’organisation de Madame Guérin en France. Cependant, en 1922, on les fabrique au Canada, et ce sont les anciens combattants qui les distribuent. Depuis ce temps, c’est la Légion royale canadienne, formée en 1925, qui mène la campagne du coquelicot. De nos jours, des millions de Canadiens portent cet emblème rouge vif en symbole du souvenir.

Extraits de http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/jour-du-souvenir.

 

RIGOLOTHÉRAPIE

Le 6 novembre dernier, Marc Pilon animait un chat thématique visant à dédramatiser par le rire. Cela nous a amenés à parler de rigolothérapie, soit la thérapie par le rire.

Durant le chat, Henriette Germain partage :

Sur You Tube, je viens de trouver une vidéo sur la rigolothérapie : http://www.dailymotion.com/video/x9k5jd_rigolotherapie-ou-rire-pour-aller-m_fun. Paraît qu’il faut rire de dix à quinze minutes par jour pour améliorer sa santé.

En effet! D’après le constat de Jean-Pierre Malacamp, président de l’association française RionZensemble http://rionzensemble.jimdo.com/, les statistiques révèlent que nous rions de moins en moins, ce qui entraîne souvent un repli sur soi même, une baisse de l’enthousiasme et de ce fait une montée de la morosité ambiante.

Sylvie Godbout me demandait s’il existe des ateliers, car elle y participerait. Malheureusement, je n’ai rien trouvé de tel à Sherbrooke.

Cependant, j’ai découvert la méthode de la rigolothérapie.

Une séance de rigolothérapie se déroule entre 30 à 60 minutes.

Durant la séance, les patients avec l’aide d’un animateur font plusieurs mouvements, gestes et respirations qui amènent au rire. Ce principe se rattache à une technique selon laquelle la pratique du rire permet de bénéficier de tous les bienfaits qu’offre le rire sans avoir à recourir à des éléments extérieurs, sinon notre propre volonté de rire.

Chaque exercice, même s’il paraît insolite la première fois qu’on le pratique, mène irrésistiblement au rire naturel, et possède sa fonction intrinsèque propre.

Quelques mouvements simples accompagnent certains exercices et permettent de se « dérouiller » quelques muscles en plus des zygomatiques! De temps en temps, une pause respiration est prise, pour retrouver souffle et inspiration. Bref, le rire a ainsi, indirectement, des effets bénéfiques sur toutes les parties du corps.

Extrait de http://rigolotherapie.wordpress.com/methode-de-la-rigolotherapie/.

À la bibliothèque Éva-Sénécal, vous trouverez un livre léger et très intéressant.

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Pour quelles raisons est-ce une bonne idée de sourire, de rire et de s’amuser au quotidien? Parce que, selon Paule Desgagnés, une attitude mentale positive aide chacun à faire face aux diverses situations de la vie et favorise une bonne santé physique et psychique. Vous trouverez dans ce livre des histoires vraies et drôles, des citations et des blagues choisies qui sauront vous détendre et vous amuser. Ainsi, à la suite de cette lecture, vous pourrez aisément… sourire au suivant !

L’auteure, Jeanne-Paule Desgagnés, possède son site internet : http://www.rigolotherapie.com/. Je vous invite à le visiter!

Claudia Beauregard

P.-S. Mes vidéos coups de coeur sont http://www7.jesuismdr.com/top-10-des-animaux.html et http://www.humour-videos.tv/compil-100-jeunes-enfants-trop-adorable.html.

 

HABITATIONS ACCESSIBLES À SHERBROOKE

À Sherbrooke, le vendredi 9 novembre 2012, avait lieu une rencontre dans le but de lancer un projet d’habitation coopérative. Plusieurs logements seront prévus pour des personnes à mobilité réduite (accessibles en fauteuil roulant). Selon monsieur Gilles Martineau promoteur du projet, on y prévoit une vingtaine de logements.

La rencontre s’est tenue dans les locaux de l’Association de sclérose en plaques de l’Estrie. Une dizaine de personnes y assistaient. Toujours selon Monsieur Martineau, l’organisation n’en est qu’à ses tous premiers pas. Il est à la recherche de personnes intéressées à faire partie de ce projet d’habitation.

Il est possible que la résidence accueille des gens sans limitation aussi.

50 % des logements pourront être subventionnés, pour ramener le coût du logement à 25 %. Les autres logements seront loués à un coût qui avoisine les 75 à 90 % du prix du marché.

Pour de plus amples renseignements ou si ce projet vous intéresse, vous pouvez communiquer avec monsieur Gilles Martineau par téléphone au 819 791-4660 ou par courriel à l’adresse [email protected].

Maurice Richard

 

DOSSIER TRAVAIL

Invitation à une conférence

Dans le cadre de la semaine de prévention des toxicomanies, Élixir est heureux de vous inviter à son activité grand public.

C’est sous le thème « Études, travail famille… Tout un monde à concilier » que la soirée se déroulera.

Élixir est heureux de compter sur la participation de :

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Véronique Saumure de La Vie en Estrie

Josée Cloutier et Anne Préfontaine, journalistes à TVA Nouvelles Estrie

Viviane Doré-Nadeau, de ConcertAction Femmes Estrie animera aussi la soirée.

Vous êtes toutes et tous invités à assister à cette soirée.

Quand? Le mardi 20 novembre 2012, à 19 h

Où? Au Tremplin 16-30, situé au 92, rue Wellington Sud, Sherbrooke

*Cet endroit est accessible aux personnes qui se déplacent en fauteuil roulant.

La partie plus festive sera assurée en musique par Karine Lizée, jeune auteure-compositeure-interprète de Sherbrooke.

Contribution proposée : 5 $

Information au 819-562-5771 ou sur www.elixir.qc.ca

Cette image nous interpelle

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par SOLIDARITE HANDICAP autour des maladies rares, 8 novembre 2012, à 07:26

Néanmoins le handicap n’est pas toujours visible, pensons-y!

« J’ai une maladie génétique rare et suis handicapée, mais seulement ça ne se voit pas alors personne ne me croit malade, pourtant je souffre… »

  • Sournois, les handicaps invisibles peuvent altérer de façon dramatique le quotidien des personnes qui en sont atteintes.
  • Face à l’incompréhension de l’entourage, l’envie de s’isoler peut devenir irrésistible.
  • une pathologie rare, invalidante et douloureuse, peu connue qui laisse les patients bien démunis, car les médecins ne la connaissent pas ou ne veulent pas la reconnaître comme une pathologie ou un syndrome à part entière.
  • Le modèle social du handicap peut provoquer de la discrimination contre les personnes qui ont des déficiences invisibles.
  • « Handicap invisible » et entreprises. Environ 80% des personnes handicapées au travail ne souffrent pas d’une invalidité physique évidente pour leurs collègues. Certaines entreprises se lancent dans une course pour les détecter et respecter les quotas.

Dans la représentation collective du handicap s’impose le salarié en fauteuil roulant ou malvoyant.

Mais ces cas, pour emblématiques qu’ils soient et nécessitant une part importante d’adaptation pour les sociétés, ne représentent qu’une infime partie du handicap en entreprise.

Quelque 80% des salariés handicapés en entreprise sont porteurs de handicap invisible.

Il peut s’agir de maladies, comme des cancers ou des maladies cardio-vasculaires, de maladies rares et/ou orphelines, de maladies invalidantes dues à des années de travail en situation de pénibilité, ou encore des maladies psychiques comme des dépressions.

Source : https://www.facebook.com/notes/solidarite-handicap-autour-des-maladies-rares/cette-image-nous-interpelle/10151228759963426

 y a pas de malaiseAprès la bande dessinée, voici le Petit manuel de savoir-vivre entre valides et handicapés (2) : 10 trucs pour favoriser la relation.

Les relations humaines et professionnelles sont déjà assez compliquées comme ça, inutile de laisser une simple caractéristique comme le handicap leur donner une tournure encore plus délicate. Voici donc 2×5 trucs simples pour faciliter les relations entre collègues valides et handicapés.

Savoir-vivre à double sens

(…) nous avons tous notre part de responsabilité dans nos incompréhensions mutuelles et nos relations pourries, d’où l’idée que ce manuel s’adresse autant aux uns qu’aux autres, pour favoriser la compréhension mutuelle.

5 trucs pour les valides

Les personnes handicapées ont tout entendu sur le handicap en général, sur le leur en particulier. Elles ont été confrontées à tant d’idées reçues, de braves tentatives de gentillesse qui se soldent par des faits pénibles, d’interprétations abusives, de jugements hâtifs, qu’elles peuvent parfois être usées d’entendre les mêmes refrains. Offrons-leur donc une alternative…

  1. Être naturel
  2. Arrêter de s’écouter
  3. Poser des questions pour comprendre
  4. Ne pas trop en faire
  5. Observer

5 trucs pour les handicapés

La récurrence des idées préconçues auxquelles les handicapés sont confrontés est bien fatigante et peut générer méfiance, besoin de se protéger et découragement. Voire même un poil d’agressivité dans certains cas. Mais rappelons-nous que la maladresse, si épuisante soit-elle, n’est pas un crime et attachons-nous à les accueillir…

  1. Éviter le repli sur soi
  2. Faire preuve de bienveillance, expliquer et dédramatiser
  3. Soyez clairs sur vos besoins
  4. Développer l’assertivité
  5. Rire

Pour plus de détails, consulter http://www.ithaquecoaching.com/articles/savoir-vivre-valides-handicapes-travailler-4632.html.

 

LES 72 ANGES DE LA KABBALE

J’ai découvert que mon ange gardien est Nanael 53. alt

Enfin, j’ai trouvé la signification du 53!

Oui, je vous le dis. Je me suis questionné sur le pourquoi que je devais rester en vie. Pourquoi que je n’arrivais pas à me suicider.

Il y a un mois, j’ouvre mon internet qui a Google, comme page d’accueil.

À l’ouverture de ma session internet, elle était devant moi. Un ange, de sexe féminin, jeune avec les cheveux bleus. Son nom est Nanael, le 53e ange gardien.

Ce qui est bizarre, c’est qu’elle s’occupe des gens qui sont nés du 13 au 16 décembre. Je suis né le 13 décembre 1964.

Si je brise le chiffre 13 en deux, un = unité = je, trois = mes trois morts. Cela concorde avec :

  • la première fois, je suis mort à 13 ans;
  • la deuxième fois, à 29 ans;
  • la dernière fois, à 45 ans.

De 13 ans à 29 ans, il y a 16 ans de différence.

Si on ajoute un autre 16 au précédent 29 ans, ça donne 45 ans.

Depuis que j’ai 13 ans, je meurs aux 16 ans.

Nanael 53 du 13e jour du 12e mois 1964 = ma date de fête.

Année 64 – 13 décembre = 51 + (Nanael et moi) 2 = 53 du Nanael 53.

Tout ça pour dire que Nanael est mon ange gardien!

Marc Pilon

P.-S. Vous souhaitez connaître votre ange gardien? Faites le calcul en répondant aux questions de http://anges.free.fr/cal/acces_cal_1.php!

 

TÉMOIGNAGE D’UNE FÉMINISTE : SYLVIE GODBOUT

« Toutes les femmes sont féministes! » Quelle grosse affirmation!

Je ne voulais pas être associée à ce qualificatif, car, pour moi, les féministes étaient agressives, brandissaient leurs brassières, détestaient les hommes… Tandis que moi, je crois à l’amour, au prince charmant et à la belle vie de famille.

J’ai fait une recherche pour, avant tout, définir le féminisme.

Le féminisme est une doctrine ou une attitude politique, philosophique et sociale, fondée sur l’égalité des sexes. Le féminisme a pour objectifs :

  • la défense des intérêts des femmes dans la société,
  • l’amélioration et l’extension de leurs droits,
  • la fin de l’oppression et des discriminations dont les femmes sont victimes au quotidien,
  • leur émancipation.

Source : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Feminisme.htm

Quelle ne fut pas ma surprise de réaliser que je suis fondamentalement féministe!

Malgré mon amour des hommes et la belle vie de famille, je porte en moi les bases du féminisme.

En effet…

Comment ne pas être contre l’oppression et la discrimination, après avoir vu ma mère qui avait sept enfants être obligée de demander la permission à mon père – un mari irresponsable – pour se faire ligaturer?

Comment être contre l’égalité des sexes, alors que ma mère et ma grand-mère, sans oublier plusieurs autres femmes, sont traitées comme des enfants par les hommes?

Oui, je suis féministe.

C’est pourquoi, depuis environ un an, j’ai rejoint les rangs de l’Alliance des femmes handicapées du Québec et le comité des femmes handicapées de la Fédération des femmes du Québec.

Toutefois, je n’abandonne pas mes rêves pour autant!

Sylvie Godbout

 

RETOUR QUASI MIRACULEUX À LA MAISONHassan Laramée

Canal D diffuse l’émission alt

Je n’ai pas l’habitude de m’y attarder. Comme il s’agissait d’un jeune basketteur d’Eastman, j’ai été très intéressée.

L’épisode « Cauchemar sur deux roues » relate en détails qu’un banal saut de routine en vélo de montagne par-dessus une chaîne vire au drame lorsque la roue avant accroche l’obstacle. Hassan Laramée, un jeune athlète de 21 ans se retrouve paralysé de la tête au pied.

D’ici le 7 décembre prochain, je vous invite à voir cette émission au http://www.canald.com/webtele/cauchemar-sur-deux-roues-23599/.

C’est touchant et inspirant!

Vous pouvez également lire les réactions suscitées par la diffusion de cette émission à http://www.lerefletdulac.com/Sports/Basketball/2012-11-07/article-3115381/La-popularite-dHassan-Laramee-grimpe-en-fleche/1.

Claudia Beauregard

 

LES DÉCOUVERTES DE RAYMOND CYR

Handicapés : le mythe de l’accessibilité

Je vous invite à écouter et voir le témoignage de Julien Gascon-Samson, chargé de cours à l’école Polytechnique de Montréal sur http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201211/10/46-1-handicapes-le-mythe-de-laccessibilite.php/4a46bb8c2ac14e2897fa4908c14cafc4. L’accessibilité pour tous, c’est vraiment un grand rêve!

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Source : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=470402482999456&set=a.327199863986386.77630.285281404844899&type=1&theater

 

NOS MEILLEURS SOUHAITS D’ANNIVERSAIRE À…

alt Cathy Leblanc, née un 21 novembre