Volume 4, no 5

 

 

PLACE AUX FEMMES!

 

9 mars 2012

 

Bonjour à toutes et à tous,

Voici un journal spécial pour la journée de la femme. Vous retrouverez l’évolution de ces dernières dans la société. Quelques-unes des membres nous livrent leur vécu.

Bon spécial!

Francis Boulet

 

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME 2012

logo cfc 2012Force des femmes, Force du Canada –
Les femmes dans les collectivités rurales, éloignées et nordiques : clé de la prospérité du Canada

Les Canadiennes ne forment pas un bloc homogène, mais se caractérisent par une grande diversité – tout comme les collectivités qu’elles habitent. Le thème retenu cette année pour la Journée internationale de la femme ainsi que pour la Semaine internationale de la femme souligne le rôle que jouent les femmes dans la prospérité économique des régions rurales, éloignées et nordiques.

Le Canada couvre une superficie de 9 984 670 kilomètres carrés. Il compte 17,4 millions de femmes et de filles, et plus de 5 400 collectivités, dont environ 5 200 se trouvent en région rurale, éloignée ou nordique. Au cours de la semaine du 8 mars 2012, nous rendons hommage aux trois millions de femmes et de filles qui font partie intégrante de la vie de ces collectivités dispersées à travers nos provinces et territoires.

Dans les régions rurales et éloignées, les femmes forment environ 45 % de la population active, mais il subsiste des écarts importants entre les sexes du point de vue de la participation à la population active, des taux d’emploi et du revenu. Ces écarts sont plus prononcés dans le cas des femmes autochtones, qui constituent une grande partie de la population des régions rurales, éloignées et nordiques.

Les femmes et les filles contribuent à la prospérité économique de ces régions grâce à des projets innovateurs, comme des réseaux d’affaires et de la formation dans les métiers traditionnellement masculins. Des initiatives visant à permettre aux femmes et aux filles des régions rurales et éloignées d’avoir accès au pouvoir sont aussi menées aux quatre coins du pays.

La Journée internationale de la femme est célébrée depuis plus de 100 ans. Au cours de cette période, des progrès importants ont été accomplis dans la poursuite de l’égalité entre les sexes, et nous reconnaissons le rôle crucial que les femmes continuent de jouer dans la prospérité des collectivités diversifiées qui composent le Canada.

Histoire

L’idée de la Journée internationale de la femme a germé vers le tournant du XXe siècle. Elle tirait son origine d’un mouvement pour la participation égale des femmes à la société, amorcé longtemps avant.

La première Journée internationale de la femme a été célébrée le 19 mars 1911 en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse. Ce jour-là, plus d’un million de femmes et d’hommes ont affirmé leur appui à la cause en participant à des manifestations publiques. De 1913 à 1917, les femmes d’autres pays européens et de Russie se sont elles aussi mises à célébrer cette journée.

Au fil du temps, la Journée internationale de la femme est devenue une journée célébrée et reconnue partout dans le monde. L’Organisation des Nations unies (ONU) a porté ce thème plus loin en désignant 1975 l’Année internationale de la femme. En 1977, l’ONU adoptait une résolution faisant du 8 mars la Journée internationale de la femme. Aujourd’hui, le 8 mars est célébré dans un grand nombre de pays; certains en ont même fait un jour férié.

Chaque année, le 8 mars et la semaine qui l’entoure nous donnent l’occasion d’évaluer les progrès vers l’égalité entre les sexes et de remercier les femmes de leurs contributions passées, présentes et futures au Canada et dans le monde.

Source : http://www.cfc-swc.gc.ca/dates/iwd-jif/index-fra.html

logo csf 2012Actualités

Sur le site du Conseil du statut de la femme, à partir de l’article Présence des femmes et des jeunes dans les lieux décisionnels – Édition 2012 publié le 5 mars dernier, vous avez accès aux tableaux statistiques très intéressants.

Claudia Beauregard

*Résumé des renseignements transmis par Francis. 

 

MISS FAUTEUIL ROULANT ÉLUE POUR LA PREMIÈRE FOIS EN HONGRIE

Article publié le 29 février 2012 dans la catégorie Médias & Événements

Katalin Varga Eszter Il aura fallu attendre près de quatre décennies, depuis l’élection de Miss Wheelchair America en 1973 pour voir une nouvelle élection de Miss Fauteuil roulant. Ce grand spectacle a eu lieu à Budapest en Hongrie et a vu Katalin Varga Eszter (26 ans) gagner ce concours de beauté. Ce spectacle est le premier événement du genre en Europe et devrait être répété chaque année.

L’élection d’une Miss Fauteuil roulant n’a pas pour ambition que de choisir une candidate pour sa beauté uniquement même si cela est un critère primordial, mais comme le précisent les organisateurs, ce concours de beauté a pour mission et pour but de montrer que le fauteuil roulant n’est pas un élément négatif, mais au contraire s’intègre très bien avec la beauté et la féminité des femmes. Les candidates en fauteuil roulant sont non seulement belles, mais aussi séduisantes et féminines. Il n’y a donc aucune raison de considérer les femmes en fauteuil roulant différemment que leurs homologues dites valides.

Le concours Miss Fauteuil roulant 2012 a consacré Katalin Varga Eszter à la première place, suivie par Edina Melnyik à la deuxième place et Marietta Laura Molnar à la troisième place.

Katalin Eszter Varga est une femme d’affaires qui est devenue après son élection une ambassadrice pour une durée d’un an chargée de sensibiliser la population à la cause du handicap et de lutter pour faire évoluer la cause de l’accessibilité aux fauteuils roulants partout où elle passerait.

Voila qui est dit… jusqu’à la prochaine élection de 2013.

Source : http://www.handimobility.org/blog/?p=16153

 

SENSIBILISATION DE LA PART DU COLLECTIF POUR LE LIBRE CHOIX DE SHERBROOKE

Johanne Bilodeau de Handi-capable et sa collègue Sandra Landry sont coordonnatrices au .

Lucie PépinLe 16 février 2012, elles ont assisté à une rencontre mettant à l’honneur l’honorable Lucie Pépin, ex-sénatrice libérale.

Cette rencontre visait à informer et à encourager les femmes à prendre part à une politique active. En ceci, Johanne et Sandra ont une motivation bien précise pour rencontrer Madame Pépin : le planning des naissances. En effet, Madame Pépin est une infirmière qui a fait carrière en obstétrique et en gynécologie dans les années 1960-1970. Au cours de cette période, elle reçoit des femmes mutilées dans des avortements clandestins. Préoccupée par la santé des femmes et des adolescentes, elle est alors à l’origine de la toute première clinique de planning des naissances, en 1966. Madame Pépin a toujours été impliquée pour la cause et a exercé un leadership remarquable afin de légaliser et rendre accessible la contraception. Elle est également préoccupée à faire diminuer les infections transmises sexuellement.

Plus tard, elle se lancera en politique active. Au cours de ses mandats comme députée fédérale, elle ne cessera de faire valoir les droits de la femme, notamment en ce qui concerne la garde des enfants, la violence, la réforme des pensions, les droits de la femme et la Constitution, sur diverses réformes de la Loi sur le divorce, ainsi que l’équité en matière d’emploi et au bien-être et l’autonomie des femmes du Québec.

P.-L. DusseaultDe plus, le 21 février 2012, les coordonnatrices au Collectif pour le Libre Choix de Sherbrooke rencontraient l’honorable Pierre-Luc Dusseault, député du NPD de Sherbrooke.

Cette rencontre visait notamment à sensibiliser M. Dusseault à la cause des femmes en matière de grossesse imprévue. Récemment, un député conservateur a déposé une motion visant à modifier le code criminel quant au statut du fœtus. Cela viendrait nuire au droit des femmes à poursuivre ou non une grossesse imprévue. Le Collectif pour le Libre Choix est préoccupé par la santé sexuelle et reproductive des femmes et souhaite que le foetus et la femme porteuse soient indissociables.

 

DES FEMMES DE HANDI-CAPABLE TÉMOIGNENT…

COLETTE JEAN

Quand j’étais petite, le virus de la poliomyélite m’a frappée à 3 ans, et ce pour une durée de un an et demi. À force de courage et de détermination, mes parents ont pris le taureau par les cornes et ont décidé de se relever, afin de faire de moi une femme capable de se prendre en charge et de relever des défis de toutes sortes. Voilà ce qui m’attendait en tant que femme pour le restant de ma vie. Je n’avais que 4 ½ ans et un vieux fauteuil roulant trop grand pour moi, qu’un généreux donateur, connu de mes parents, nous avait prêté. La RAMQ ne m’a offert mon premier fauteuil roulant qu’à l’âge de 9 ans! Cela a été mon premier défi!

J’ai poursuivi mes études et je me suis intéressée aux sports. L’athlétisme, la natation, le canoë kayak, les compétions régionales, provinciales et canadiennes m’ont poussée à aller au-delà de moi-même. Elles m’ont souvent placée hors de ma zone confort et loin des miens. Cela m’a donné des ailes et mes parents m’ont toujours encouragée. Lors des derniers Jeux Canadiens pour personnes en fauteuil roulant en 1979, j’ai remporté la médaille d’or à la brasse (natation), l’argent au style libre et le bronze au crawl. Pendant dix ans, comme j’avais parcouru beaucoup de chemin dans les sports, j’ai décidé de terminer mes études universitaires en éducation pour pouvoir vivre de ma profession et gagner ma vie.

La vie ne m’a pas donné la chance de travailler dans ma profession. Elle m’a donné davantage. Elle m’a obligée à aller encore plus loin que moi-même. J’ai dû partir de ma ville natale pour aller chercher du travail ailleurs. Sherbrooke ne pouvait me donner un travail rémunérateur en fonction de mes années d’études complétées à l’Université de Sherbrooke. J’ai eu beau me donner à fond pour démontrer mes qualités, mon bagage académique et mes implications auprès de divers organismes, les employeurs ne voyaient en moi que mon handicap! Je me suis dit : « Ils ne m’auront pas avec leurs baratins ».

Je suis allée à Ottawa passer des examens de compétences pendant deux jours afin de travailler pour le gouvernement fédéral. Je suis revenue à Sherbrooke après ces examens. Deux semaines plus tard, on m’appelle et me propose un poste pour six mois. J’avise mes parents sur le champ. Je réserve un camion avec des amis, et je déménage dans cette grande ville qu’est Ottawa.

Une année a passé et l’ennui loin de ma famille m’a ramenée au bercail. J’ai dû me retrouver d’autres jobs et me prendre encore pour un caméléon. Les quatre années qui suivirent furent assez difficiles à vivre.

Heureusement, j’ai rencontré mon conjoint et nous avons transité ensemble vers des changements « obligés » de la vie. J’ai toujours cherché activement à trouver un emploi dans la fonction publique fédérale à Sherbrooke. Le jour sonne en décembre 1989 : on m’engage pour travailler à Revenu Canada. Je suis engagée pour aider dans le département en dotation. De contrat en contrat, j’ai su me démarquer et me prévaloir de la permanence après des concours écrits subséquents pendant deux longues années.

Aujourd’hui, je continue mes implications sociales à Handi-capable, dans la musique pour mon coeur musical, mes lectures, les sorties culturelles et surtout, je ne manque jamais une chance de nourrir mon conscient et mon esprit de ressources. Mes amis, ma famille et mon amoureux sont toutes des personnes qui influencent ma voie et me supportent pour des défis à venir. Je suis fière de mon parcours, mais je sais très bien que la femme que je suis n’est pas extraordinaire. Cependant, les gens qui l’entourent, eux, le sont! C’est grâce à vous toutes et tous que je grandis et crois à l’avenir.

HENRIETTE GERMAIN

Quand j’ai eu mon accident, en 1973, je faisais de la traduction à la pige. Deux ans plus tard, le travail de traduction venant à manquer et mes revenus étant devenus insuffisants, j’ai profité d’opportunités qui s’offraient à l’époque pour devenir ce que j’appellerais une « entrepreneure sociale ».

À Sherbrooke, le milieu des personnes handicapées était effervescent. Les services qui allaient nous permettre de vivre en appartement, de façon autonome, se mettaient en place : services à domicile, supplément au loyer, transport adapté. Rien ne concernait l’intégration au travail. Demeurer chez soi à ne rien faire? Pour plusieurs d’entre nous, cette perspective était frustrante.

L’existence de programmes de création d’emplois m’a amenée à présenter des projets à titre de promoteur individuel. Deux de ces projets ont été acceptés. Le premier avait pour objet de produire un guide d’accessibilité de Sherbrooke. Le deuxième visait à intégrer des personnes handicapées à une équipe d’ébénistes. Des personnes handicapées désireuses de travailler ont été rencontrées. Un premier regroupement est né : il est à l’origine de La Fourmilière.

Dès le départ, j’ai pris tout naturellement la direction de l’organisation, une direction qui était d’autant plus facile à assurer que les membres partageaient un même objectif et qu’il régnait chez nous un bel esprit de camaraderie et d’entraide.

L’aventure de La Fourmilière commençait. Elle nous réservait bien des surprises! Entreprendre cette aventure sans le sou en 1978 et se lancer, sept ans plus tard, dans la production d’un bloc de culture qui se retrouvera dans toutes les serres du Québec, voilà en effet qui a de quoi étonner.

De gauche à droite : Claude Mailhot, Roland Lauzon, Bertrand Vaillancourt, Jean Péloquin, Manon Beauchemin et Henriette Germain dans l’atelier de production du bloc de culture Pousse facile qui deviendra plus tard le bloc Economix. (Photo prise en 1984.)

En relisant ce qui reste des procès-verbaux de ces premières années, je réalise que nous étions des amateurs incompétents et naïfs. Dans ces conditions, comment avons-nous réussi à convaincre autant de gens de nous faire confiance? Ma détermination a dû y être pour quelque chose. Le hasard et la bonté des gens ont sans doute fait le reste.

Ma détermination était alimentée par une constatation que je faisais quotidiennement : le travail était une réponse à plusieurs besoins exprimés par les membres de la coopérative. Les membres rêvaient d’améliorer leur situation économique, de mener une vie sociale intéressante et de travailler à leur développement personnel dans un climat d’entraide. Ils voulaient être reconnus comme des travailleuses et des travailleurs.

Quand l’aventure de l’entreprise coopérative a pris fin en 1985, les membres se sont retrouvés aussi pauvres qu’au début. L’expérience avait cependant été enrichissante sur d’autres plans. Nous étions heureux de travailler même si les conditions de travail étaient souvent difficiles. Pour chacun de nous, ces années d’aventure ont été l’occasion d’apprentissages multiples. Elles nous ont aussi donné le sentiment d’avoir joué un rôle dans la société.

À la fin de ce premier chapitre de l’histoire de La Fourmilière, je suis retournée à mon métier de traductrice et l’aventure de La Fourmilière s’est continuée sans moi. Je suis restée en contact avec le nouveau responsable, Claude Mailhot, qui, avec les autres membres de la coopérative, a poursuivi jusqu’en l’an 2000 un travail d’éducation populaire auprès de personnes handicapées physiques.

Quand Claude Mailhot a pris sa retraite, j’ai repris la direction de La Fourmilière. Les membres de la coopérative ont alors décidé de créer Handi-capable, un organisme dont le statut juridique traduisait mieux leur réalité (OSBL). Cet organisme, sous la direction de Raymond Cyr, a été reconnu comme organisme communautaire relevant de l’Agence de la santé et des services sociaux.

Handi-capable a pris la relève de la coopérative et, depuis la dissolution de cette dernière, poursuit seul la promotion des valeurs d’entraide et de solidarité dans le travail et le développement de projets de vie qui ont caractérisé l’action de La Fourmilière pendant plus de 30 ans. Ces valeurs, je ne les vis plus dans l’action, sur le terrain, mais dans le calme de ma retraite. La relève est là : j’ai confiance en elle.

DIANE GAGNÉ

Je suis l’aînée d’une famille de quatre enfants. Je suis atteinte de paralysie cérébrale. Mes deux sœurs et mon frère sont tous bien portants.

En mai 1976, je suis partie de la maison familiale de Black Lake à l’âge de 27 ans. Je laissais une sécurité, mais je voulais gagner ma vie et non recevoir du B-S.

Me voilà donc partie pour une nouvelle aventure! J’ai commencé par faire du bénévolat un peu partout : Promotion handicap, Promotion logement, etc. Dans le temps, c’était plus facile.

En 1979, il y avait trois postes que j’aurais pu occuper : répartitrice au taxi, réceptionniste à Promotion logement qui est devenu le CLSC et finalement, répartitrice au Transport Liberté devenu le transport adapté de la CMTS, aujourd’hui connu sous le nom de la STS. J’ai choisi le dernier emploi.

Au début, j’ai fait ce travail pour remplacer. Finalement, j’ai fait cela pendant 20 ans! C’est un travail que j’ai aimé, bien qu’il n’ait pas été facile de satisfaire toute la clientèle. Mon travail consistait à prendre les appels des clients et faire des routes aux chauffeurs. J’étais entre les clients, les patrons et les chauffeurs. Je considère que j’ai été choyée de travailler avec des gars plus qu’avec des filles. Mes confrères de travail étaient toujours de bonne humeur. Il n’y avait pas de concurrence entre nous.

En 1980, j ai rencontré mon amour qui est devenu mon mari en juin 1983. L’année suivante, en 1984, nous nous sommes fait bâtir une petite maison adaptée à nos besoins. Malheureusement, il décédé en septembre 1987.

Me voilà encore en amour en 1994, avec mon copain de travail André. Il est devenu mon mari en avril 2006. À l’âge de 65 presque 66 ans, il n’avait jamais été marié. Encore une fois, le malheur arrive. André est décédé en août 2008. Depuis, je trouve mon quotidien un peu plate. Ce qui me manque, ce sont les contacts humains.

Voilà le résumé de ma vie. Merci de m’avoir lue.

SYLVIE GODBOUT

Je témoignage ici de certaines de mes réalisations en tant que femme et personne handicapée.

Dans la vie, on a deux choix : être heureux ou malheureux. J’ai pu choisir le bonheur. C’est ma plus grande réussite.

Je crois que chacun de nos sentiments est composé d’états affectifs si complexes qu’on ne peut les exprimer immédiatement. Après plusieurs années de silence, je voulais faire connaître à ma fille ces instants qui ont fait de moi la femme que je suis devenue .Comme mère, je voulais aussi lui laisser un héritage sentimental. J’ai choisi de publier la rétrospective de notre vie dans une biographie. C’est un beau projet qui m’a aidée à réfléchir sur ma vie et sur celle des personnes handicapées autour de moi.

Présentement, je m’implique au C.A. de l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) comme membre votant. Je sais que je suis là où je dois être. Je suis plus près de certains changements éventuels qui concernent la vie des personnes handicapées. On n’est pas l’instance décisionnelle. Cependant, par nos propositions, nous pouvons améliorer ces modifications. Je pense que, par ces petits changements, je peux faire une différence et je me sens comblée. C’est de la politique à plus petite échelle.

CLAUDIA BEAUREGARD

Je suis arrivée à Sherbrooke en 1989, afin de poursuivre des études universitaires. Depuis l’adolescence, je voulais enseigner aux adultes. Les études en pédagogie m’obligeaient à faire des stages auprès d’adolescents, ce qui m’a déplu. Je me suis donc réorientée en études françaises, rédaction-communications.

Comme j’avais choisi le régime coopératif (alternance études-stage), j’ai décidé d’aller au-devant des choses et de présenter au directeur de Revenu Canada une liste d’objectifs de savoir-faire utiles pour les employées du service Traitement de textes et de l’information. J’ai eu la chance de pouvoir y faire mes trois stages et réaliser mon rêve d’enseigner! Durant mon second stage, j’ai monté et donné trois cours : l’emploi de la majuscule, la ponctuation et les abréviations! À la fin de mon baccalauréat en août 1993, je n’ai pu avoir un emploi.

De janvier à mars 1994, j’ai travaillé à la révision et à l’écriture de textes pour le journal Liaison. J’ai aussi mené quelques entrevues et écrit des articles. En les relisant, je réalise que j’avais vraiment du potentiel comme journaliste. Ce travail, un contrat, n’a pu être renouvelé pour des raisons budgétaires.

En avril 1994, j’ai participé à un Programme de développement de l’employabilité à l’intention des personnes handicapées (PDEIPH). Ce qui  m’a permis d’obtenir le poste d’attachée administrative à l’OPHQ de Sherbrooke. Ce que j’ai apprécié le plus dans ce travail : effectuer une recherche sur l’intégration des élèves handicapés au secondaire; visiter toutes les écoles secondaires de l’Estrie; rencontrer la direction, les responsables de services, des enseignant(e)s, des accompagnatrices et accompagnateurs, des stagiaires et plusieurs élèves atteints de divers handicaps. Cette recherche a duré 13 mois. Il ne me restait qu’à rédiger mon rapport lorsqu’un problème majeur de santé est venu tout arrêter, brusquement.

Deux mois auparavant, j’avais reçu un diagnostic de maladie du système nerveux central. Mon état de santé se détériorait très rapidement : maux de tête, baisse de vision, douleurs chroniques, perte d’équilibre et de sensation des membres inférieurs… Je devais être opérée à la colonne cervicale le plus tôt possible afin de replacer le cervelet au bon endroit. Après l’opération, le 31 mai 1995, j’ai passé neuf mois en physio et ergothérapie.

Ensuite, j’ai travaillé à domicile : des emplois peu rémunérés et de courte durée comme réviseure de textes, rédactrice et agente de promotion pour des particuliers ou différents OBNL. Chaque fois, le stress provoque une augmentation des douleurs et une perte d’autonomie. Résultat : j’ai été déclarée invalide sans possibilité de retour à l’emploi en septembre 1998.

En février 2010, j’ai commencé à réviser tout ce qui se trouvait sur le site internet de Handi-capable. Ensuite, j’ai transféré le matériel de l’ancien site vers notre site actuel. J’ai passé tout le mois de juillet à créer une banque de photos des membres en les identifiant et les datant. Depuis, chacun(e) à son dossier de photos personnelles.

À partir d’août 2010, j’ai effectué des recherches et regroupé tous les organismes offrant des services aux citoyens de la région de Sherbrooke et ailleurs en Estrie. J’ai téléphoné à chaque endroit afin de vérifier leur accessibilité ou leur ouverture à accommoder les personnes se déplaçant en fauteuil roulant. Les résultats sont regroupés en catégories pour faciliter votre recherche de services. Au besoin ou simplement par curiosité, je vous invite à visiter la section Les services pour les personnes handicapées, complétée en mai 2011. J’assure la mise à jour de cette section grâce à la collaboration du bureau. Alors, n’hésitez pas à me communiquer à cet intermédiaire d’autres services utiles à notre clientèle!

Depuis juin 2011, je m’applique à réviser la section concernant les Autochtones handicapé(e)s.

Parallèlement à ce que je viens d’énumérer, j’ai révisé les résumés du Chat de Marc et de ses Deux pour nous deux ainsi que les Quoi de neuf. J’en ai aussi créés quelques nouveaux. Depuis deux ans, je collabore aussi avec Francis Boulet à la réalisation et mise en page de chaque parution de son journal.

Mon implication demande en moyenne 25 h/mois. Je suis très heureuse de faire partie de Handi-capable. Je remercie tout particulièrement, Henriette, Marc et Raymond de croire en mes capacités et de les reconnaître. En me permettant de me réaliser à mon rythme et à partir de mon domicile, car cela me permet de me sentir utile. Cela me permet d’avoir une meilleure estime de moi.

 

CHANTAL PETITCLERC REÇOIT UN DOCTORAT HONORIS CAUSA DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

MONTRÉAL, le 9 nov. 2011 /CNW Telbec/ – Dans le cadre de la collation des grades du Département de kinésiologie, l’Université de Montréal a remis un doctorat honoris causa à Mme Chantal Petitclerc, afin de souligner sa contribution exceptionnelle au rayonnement du para-athlétisme et à l’inspiration d’une grande communauté d’athlètes ici et ailleurs dans le monde.

Chantal Petitclerc a reçu plusieurs distinctions, au nombre desquelles on compte la Médaille pour service méritoire de la Gouverneure générale du Canada. Elle a aussi été nommée personnalité canadienne de l’année par le magazine Maclean’s, honorée pour sa contribution à l’avancement de la femme en athlétisme par la Fédération internationale d’athlétisme amateur, et s’est vue décerner la mention Femme de l’année par le magazine Châtelaine. Chantal Petitclerc est aussi porte-parole du Défi sportif des athlètes handicapés.

Extraits de http://www.cnw.ca/fr/story/874960/chantal-petitclerc-recoit-un-doctorat-honoris-causa-de-l-universite-de-montreal.

 

LA SUITE D’UN TÉMOIGNAGE DE COUPLE

Martine Morel et Réal Pouliot se sont mariés le 20 février 1988. Du 17 au 24 février, ils sont allés en vacances à Riviera Maya, au Mexique.

Ils m’ont autorisée à publier quelques photos des plus belles vacances pour leur 24e anniversaire de mariage :

Longue vie à votre couple!

Claudia Beauregard

 

À INSCRIRE À VOTRE AGENDA

Lors de la rencontre du Conseil d’administration du 10 février dernier, il est décidé que l’AGA se tiendra :

Quand? Le vendredi, 8 juin 2012, de 16 h 30 à 20 h

Où? À la salle Alphonse-Desjardins du 187, rue Laurier, à Sherbrooke

La participation de tous les membres serait grandement appréciée!

 

PROGRAMME DE BOURSES D’ÉTUDES ET STAGES D’ÉTÉ POUR ÉTUDIANTS (12 EMPLOIS) DE LOTO-QUÉBEC

Concours n°: S11-480-481-C120
Date limite : 31 mars 2012

Joignez une équipe gagnante!

Le programme s’adresse aux étudiants de niveau collégial et universitaire ayant des limitations fonctionnelles significatives et persistantes. Il comprend deux volets :

  • Volet 1 : Stages d’été
  • Volet 2 : Bourses d’études

Loto-Québec et ses filiales offrent une possibilité de 12 stages d’été rémunérés associés à 12 bourses d’études.

Le programme permet aux étudiants :

  • d’acquérir une expérience de travail dans un domaine lié à leurs intérêts en travaillant 12 semaines dans un milieu stimulant;
  • de bénéficier d’une bourse d’études.

Le programme permet à l’organisation :

  • de favoriser la diversité de la main-d’oeuvre au sein de la Société.

Pour de plus amples renseignements, visiter http://www.camo.qc.ca/actualites/communiques.php?eventID=811.

 

LA DÉCOUVERTE DE RAYMOND CYR

La vidéo http://costamsm.posterous.com/desperado-aka-rodzic-aka-omatko-skad-ja-to-zn montre le désarroi et la tendresse d’un père pour son enfant.

 

NOS MEILLEURS SOUHAITS D’ANNIVERSAIRE À…

France Sigouin, née un 16 mars
Francis Boulet, fondateur du journal, né un 18 mars
Norah Humérez-Comtois, née un 22 mars

De la part de Handi-capable