Volume 5, no 17

 

FARCE OU FRIANDISE!

 

25 octobre 2013

À quelques jours de l’halloween, Annie Bélanger, nouvelle collaboratrice au journal, présente la fête, des idées d’activités et de costumes de même que sa recette de doigts de sorcières.

En cette fraîche fin d’octobre, le film Gabrielle peut vous réchauffer le cœur. Des membres l’ayant visionné vous exposent leurs points de vue. Vous êtes ainsi invité à réfléchir sur les différences.

Claudia Beauregard et Raymond Cyr énoncent deux nouveautés en médecine. Une autre façon de faire la différence!

Nous ne sommes jamais trop informés. C’est pourquoi Henriette Germain vous propose de nouvelles sources pour vous aider à prendre position relativement au projet de loi du gouvernement du Québec. Puis Claudia Beauregard vous renseigne sur le bégaiement, un trouble de la communication susceptible de devenir un handicap.

N’oubliez pas de reculer l’heure et de vous prononcer lors des prochaines élections municipales!

En terminant, prenez connaissance des découvertes de nos membres!

L’équipe journalistique

 

DOSSIER HALLOWEEN

PLUS QU’UNE FÊTE COMMERCIALE

L’Halloween est aussi le Festival du Feu dans les pays celtes où on faisait des grands feux sur les collines dès la tombée du jour. Par le feu, on met en fuite les mauvais esprits. On se rassemble dehors autour d’un feu que l’on éteint pour signifier la mort puis que l’on rallume pour le renouveau. De ce feu, chaque chef de famille reçoit une braise dont il se servira pour allumer son foyer, comme une protection. L’Halloween correspond aussi à la fête de la troisième récolte marquant la fin de l’été.

Chaque fête ayant son festin, on se délectait de « Colcannon », un plat de pommes de terres pilées et kale (ou chou) arrosé de beurre fondu et accompagné d’une part de Boxty, pain de farine et pommes de terre.

Aussi appelée Samhain signifiant réunion, rassemblement. On rassemblait le bétail sur des chemins illuminés par des feux. Ces lumières servent alors symboliquement de guide vers l’avenir. Chez les celtes et les wiccans, le voile entre les mondes qui s’affine lors de cette nuit à une importance sacrée, il symbolise la transition vers la nouvelle année. Les premières lanternes d’halloween étaient creusées dans des navets et protégeaient des esprits errants.

Pour les wiccans, Samhain est considéré comme la dernière journée de l’année. On se détache du poids du passé et des souvenirs. C’est le jour pour méditer, le jour du recommencement. C’est le temps de penser aux êtres qui sont de l’autre côté, de leur dire que tout ce passe bien de ce côté-ci.

La tradition de « tours ou sucrerie » date de 700 av. JC où à la veille de Samhain, les gens déposaient sur leur seuil des aliments en offrande aux esprits affamés pour ainsi les empêcher d’entrer dans leurs demeures.

C’est le pape Grégoire II qui a déplacé la fête chrétienne “All Hollow’s Eve” du 13 mai au 1er novembre afin qu’elle coïncide avec la Fête de Samhain.

Extraits de http://homefrontmagazine.org/samhain-customs-traditions-and-facts/, http://www.eupedia.com/ireland/trivia.shtml et http://fr.wikipedia.org/wiki/Wicca

alt Source : National Geographic

QUELQUES IDÉES D’ACTIVITÉS

Activités typiques festives

– Souper entre amis avec menu terrifiant
– Soirée type meurtre et mystère
– Soirées films d’épouvante seul ou entre amis

Activités dans l’esprit celtique

– Fabriquer des lanternes en citrouille
– Méditez dans un esprit de renaissance
– Laisser une place à table pour les défunts
– Si l’on possède un foyer, faire un feu et y déposer de la nourriture pour les âmes errantes des défunts
 
COSTUMES!!!!

Que l’on soit en fauteuil ou en marchette, plusieurs costumes s’offrent à nous si le cœur nous en dit. Voici quelques suggestions faciles et inoubliables!

Dernière minute et facile

  • On se déguise en cône de construction avec des vêtements orange (type chasseur) et un cône de construction miniature « Dollorama » en guise de chapeau. Optionnel : Ajouter des petites autos.
  • On emballe un membre avec un bandage ou pansement, lunette ou casque de ski, foulard et mitaine. Optionnel – on colle un carton Danger – glissant au dos du fauteuil dans en dossard sur soi.
  • Citrouille : Découper une ouverture au milieu d’un grand sac orange pour feuilles. Passer par-dessus la tête en recouvrant le fauteuil avec le sac. Bonus, vous avez un imperméable. Les plus audacieux ajouteront des potirons ou vignes en plastique.
  • Le coureur de rabais : Couvrir une marchette de papier brun et coller ou épingler des aliments du plastiques, des circulaires, photos d’aliments ou coupons- rabais. L’audacieux ajoutera une calculatrice à la marchette et un slogan.

Costumes demandant plus de préparation

  • Utiliser une boîte de carton et créer une ouverture à l’avant. Coller des images ou peindre un château sur la boîte. Habillez- vous en sorcière, fantôme ou Frankenstein et enfilez la boîte; Vous voilà regardant par la fenêtre d’un autre monde.
  • Le cadeau : Emballer une boîte dont vous laisserez les pans ouverts. Assurez-vous de pouvoir vous insérer dans la boîte que l’on déposera sur le fauteuil. Déposer un chou et des rubans sur votre tête.
  • Et mon favori 😉 L’envahisseur! Coller ou déposer sur la marchette ou le fauteuil, un modèle de ville en plastique du Dollorama (autos, édifices etc.). Habillez-vous en monstre ou en extra-terrestre (ou King Kong pour les audacieux). Lorsque vous vous déplacerez, vous serez le monstre s’approchant pour détruire la ville. Bonus : succès assuré pour ceux dont la coordination est limitée mais dont l’humeur ne connaît pas de limite.

*Traduction libre et texte inspiré et commenté par Annie Bélanger.

Sources d’idées de costumes (en anglais) : http://www.halloween.com/halloween-handicapped-costumes.php, http://ourhungryhouse.blogspot.ca/2012/09/halloween-costumes-with-wheelchairs.html et http://voices.yahoo.com/halloween-costume-ideas-disabled-4270001.html?cat=74.

MENU TRADITIONNEL ET RECETTE

On servira des plats à base d’aliments de saisons comme les betteraves, les navets, le maïs, les pommes, les citrouilles, les pommes de terre, les oignons et les endives. Les plats traditionnels sont le pain d’épices, les plats de viande (bœuf, porc, volaille), les tourtes. C’est aussi le bon moment de sortir les tisanes.

Extrait de http://akwera.forumgratuit.org/t176-fetes-wiccan-samhain.

Je vous laisse ma recette préférée, mon incontournable année après année : Les doigts de sorcières

Voyez la recette sur http://lesdelicesdemel.belle mlogspot.ca/2007/11/biscuits-doigts-de-sorciere.html.

alt Source : blog Les délices de Mel

*Ce dossier est une collaboration d’Annie Bélanger.

 

GABRIELLE, LE FILM ET LA COMÉDIENNE

Gabrielle

Durée : 1 h 43
Genre : Drame sentimental
Origine : Québec
Date de sortie : 20 septembre 2013

Synopsis

Gabrielle, une jeune handicapée intellectuelle, vit dans une résidence d’accueil de Montréal. Elle s’est récemment amourachée de Martin, lui aussi handicapé, qui est un de ses compagnons dans la chorale « Les Muses de Montréal ». Tandis que le groupe se prépare en vue d’une participation à un spectacle mettant en vedette Robert Charlebois, Gabrielle souhaiterait plus que tout au monde être autonome et vivre en appartement. Sa soeur Sophie l’encourage, mais doit aussi lui annoncer son départ prochain pour l’Inde. Malgré la compréhension des intervenants, la mère de Martin refuse quant à elle que son fils et Gabrielle consomment leur amour.

Après avoir conquis le public de Locarno, d’Angoulême et de Toronto, Gabrielle, formidable histoire d’amour d’une fille qui voulait être comme les autres de Louise Archambault, séduit les Québécois.

Pour son second long métrage de fiction, Louise Archambault (Familia) signe Gabrielle, l’histoire d’une jeune adulte essayant de vivre l’amour malgré son handicap intellectuel. Et dans lequel la comédienne Gabrielle Marion-Rivard, atteinte du syndrome de Williams, est l’actrice la plus heureuse en ville. Gabrielle ne défend rien de moins que le rôle principal dans le nouvel opus de la maison micro_scope (Incendies, Monsieur Lazhar).

Charismatique et irrésistible, Gabrielle Marion-Rivard, jeune femme atteinte du syndrome de Williams y crève l’écran. Soutenue par « sa » gang, les membres de la chorale de l’école Les Muses, centre offrant des cours de théâtre, de danse, de chant et de mime aux handicapés intellectuels où Gabrielle Marion-Rivard, qui possède l’oreille absolue, s’est notamment émancipée par le chant.

Alors que la chorale prépare fébrilement le concert, le cœur de Gabrielle bat pour l’un des solistes, Martin, qu’interprète le bluffant Alexandre Landry, dont la performance n’est pas sans rappeler celle de Leonardo DiCaprio dans What’s Eating Gilbert Grape de Lasse Hallström. Gabrielle Marion-Rivard a pu compter sur Mélissa Désormeaux-Poulin, sa grande soeur à l’écran et avec qui elle partage une belle complicité.

Si vous avez manqué « Moi aussi je m’appelle Gabrielle! » présenté le 30 septembre dernier sur les ondes de Télé-Québec, voyez-le ici. Ce documentaire d’une grande sensibilité dévoile le parcours artistique unique de la jeune comédienne Gabrielle Marion-Rivard et le travail de l’équipe ayant œuvré à la création du film Gabrielle.

Sources : http://films.cinemabox.ca/films/gabrielle-2013/photos/photo_83343.html, http://voir.ca/cinema/2013/09/19/louise-archambault-gabrielle-marion-rivard-gabrielle-une-fille-comme-les-autres/, http://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/plus-de-nouvelles/201207/17/01-4544406-tournage-de-gabrielle-lamour-malgre-un-handicap.php et http://www.tou.tv/je-m-appelle-moi-aussi-gabrielle.

*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger et Henriette Germain

LE MOT DE FRANCIS

Cette semaine, j’ai été visionné un excellent film : Gabrielle. L’histoire parle d’une jeune femme atteinte d’une déficience intellectuelle qui tombe éperdument amoureuse d’un homme ayant le même handicap. Ils font tous deux partie de la même chorale et préparent un grand spectacle.

Avec ce texte, je souhaite vous faire réfléchir sur la question suivante : Avez-vous des préjugés face aux gens déficients? Pour ma part, c’est avec beaucoup de regrets et d’humilité que je vous réponds : oui.

En fait, mes préjugés étaient mal fondés, je baignais dans l’ignorance. Comme il semble qu’une majorité n’atteigne pas l’âge mental d’une 1re année primaire, je pensais que ces personnes n’avaient pas exactement les mêmes besoins que nous. Comme celui de vivre une vraie vie intime!

Pourtant cette facette de la vie est essentielle pour tous, et malheureusement la société semble l’oublier trop souvent.

Ce film devrait être classé documentaire. Ainsi il pourrait servir dans les écoles et les associations pour éviter les préjugés. J’imagine bien les professeurs présenter ce film à leurs élèves et ensuite discuter avec eux.

Ces discussions pourraient être enrichissantes et sensibiliser les étudiants à la différence. Ils seraient peut-être plus portés à les respecter et à les comprendre davantage.

Moi, lorsque les jeunes rient de mon handicap c’est sûr cela me choque. Mais après coup, je me demande : Ont-ils bien reçu toute l’information nécessaire sur la réalité des personnes handicapées?

Je suis certain que ce film gagnera de nombreux prix! Cela serait excellent s’il parvenait réellement à sensibiliser la société. Celle-ci a énormément évolué face aux personnes handicapées depuis les années 70. La sensibilisation doit continuer à croître pour que tous les types de handicaps soient respectés, mais surtout que les personnes atteintes soient considérées à l’égal du reste de la population.

Si vous avez la chance de voir ce film et si cela vous en dit de partager vos impressions avec moi, alors je vous invite à m’écrire au : [email protected].

Au plaisir!

Francis Boulet

L’APPRÉCIATION DE CLAUDIA

Un film québécois à voir absolument! Ce film prouve hors de tout doute que nous avons tous les mêmes besoins : aimer et être aimé. Hé oui! L’amour, c’est normal, c’est sain.

Je ne sais si c’est l’intention de Louise Archambault de dénoncer, par les propos de Sophie, que la famille et le système limitent les souhaits des personnes différentes sous prétexte de les protéger, d’harmoniser les règles, se simplifier la vie. Cela m’a beaucoup plu que l’on mette en lumière que malgré des limites évidentes, une personne handicapée a des besoins d’indépendance et peut poursuivre sa quête d’autonomie lorsqu’elle est entourée de gens qui croient en ses capacités et lui en donne l’opportunité. Une très bonne leçon de vie aux gens dits « normaux »!

Le scénario reflète la vraie vie. Cependant, je suis déçue pour la fin. On ne peut qu’en présumer… J’espère qu’il y aura une suite!

Claudia Beauregard

 

D’IMPORTANTES AVANCÉES EN MÉDECINE

MALADIE DE PARKINSON

TVA Nouvelles

Des chercheurs montréalais pensent avoir trouvé ce qui provoque la maladie de Parkinson. Une percée importante pour la recherche sur cette maladie qui touche 100 000 Canadiens.

La maladie de Parkinson est souvent caractérisée par des troubles moteurs. Elle serait héréditaire dans 5 % des cas. Toutefois, pour les 95 % restants, on ne sait pas ce qui déclenche la maladie.

Depuis plus de 30 ans, les chercheurs s’intéressent à la diminution de la production de dopamine dans le cerveau, une molécule chargée de transmettre l’information entre le neurone.

Les spécialistes de l’Institut neurologique de Montréal poursuivent leurs travaux afin de déterminer quel rôle la protéine parkin joue dans l’évolution de la maladie.

« Ce qu’on pense, c’est que parkin, la protéine sur laquelle on travaille, pourrait avoir un effet protecteur sur ces neurones », explique le Dr Edward Fon, neurologue à l’Institue de neurologie de Montréal.

Ils ont découvert des anomalies dans la capacité des cellules nerveuses à communiquer et viennent de publier leurs résultats scientifiques.

Si les recherches sont concluantes, elles pourraient améliorer significativement la qualité de vie des malades.

C’est notamment le cas de Jacques Séguin, qui a reçu le diagnostic de Parkinson il y a dix ans, à l’âge de 51 ans. Il doit prendre des médicaments dix fois par jour et sait que seule la recherche va améliorer son existence.

« Si on pouvait faire reculer la maladie de 5 ans ou 10 ans, ce serait incroyable pour les patients », raconte-t-il.

Depuis qu’il bouge davantage tous les jours, Jacques Séguin se sent mieux.

« Lorsque je vais jouer au racquetball, tous mes symptômes disparaissent. Comme si ça sortait. Comme si le Parkinson sortait de mon corps », conclut-il.

Il en a d’ailleurs témoigné lors du Congrès mondial sur le Parkinson qui a réuni plus de 3 000 personnes à Montréal.

Source : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2013/09/20130930-220305.html

*Cet article est une collaboration de Claudia Beauregard

PROTHÈSE DE JAMBE CONTRÔLÉE PAR LA PENSÉE

Après quatre années de dur labeur, l’Institut de Réadaptation de Chicago (RIC) vient, une nouvelle fois, de confirmer l’efficacité de leur prothèse de jambe bionique entièrement contrôlée par l’esprit de son porteur.

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L’année dernière, Zac Vawter réalisait l’exploit de gravir 103 des 108 étages de la Willis Tower (un gratte-ciel de Chicago) avec sa jambe robotique. Comme le souligne le RIC dans son dernier rapport, l’homme de 32 ans, amputé suite à un accident de moto, se trouvait déjà à être le premier homme à pouvoir contrôler une prothèse de membre inférieur par la pensée. Les ingénieurs se sont alors donné 3 années supplémentaires pour peaufiner leur nouvelle prothèse et reviennent aujourd’hui avec une nouvelle démonstration vidéo tout aussi impressionnante.

Zac a aujourd’hui acquis la capacité de se lever, de marcher à plat, mais aussi de monter et descendre des escaliers en parfaite autonomie.

Pour fonctionner, l’Institut nous indique que la prothèse de jambe utilise un système similaire aux autres membres bioniques et enregistre les impulsions envoyées par le muscle endommagé dont les nerfs ont été reliés à celui d’un autre muscle quant à lui en parfait état de fonctionnement.

Ses concepteurs, qui disposent d’un centre de recherche en médecine bionique, espèrent pouvoir proposer une version plus compacte, plus légère et surtout plus puissante grâce notamment aux 8 millions de dollars injectés par l’armée américaine (qui espère ainsi venir en aide aux anciens combattants blessés). Nous noterons également l’acquisition de fonds en provenance de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) qui souhaite contribuer à l’amélioration de la vitesse globale de l’interface neurale.

L’institut prévoit une mise sur le marché public de leur prothèse d’ici 5 ans.

Extrait de http://www.journaldugeek.com/2013/10/02/reussite-prothese-jambe-pensee/.

*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr

 

S’INFORMER POUR MIEUX SE POSITIONNER

Nous entendons beaucoup parler de le Charte, mais qu’en est-il au juste?

Je vous suggère ces documents pour préciser votre jugement.

Le port du voile

Égypte, 1953. Le président Nasser, lors d’une conférence, rigole très franchement avec l’assemblée d’une demande des Frères musulmans de rendre le port du voile obligatoire. Soixante ans plus tard, les Frères musulmans prenaient le pouvoir et entraînaient l’Égypte dans un climat de violence avant d’être chassés du pouvoir par l’armée.

La vidéo dure 2:11 minutes

Une différence à faire

L’islam est une religion abrahamique.

L’islamisme s’avère le projet politique qui s’appuie sur la religion musulmane et ne reconnaît que la charia comme unique source du droit.

Fatima Houda-Pépin, la seule députée musulmane à l’Assemblée nationale, a déjà vivement condamné l’islamisme en ces termes :

« La stratégie des islamistes […] n’est pas l’intégration des musulmans au Québec et au Canada, mais leur intégration à une communauté sans frontières, une planète islamiste où un musulman doit être régi selon la charia, indépendamment du pays où il vit. »

Elle condamne du même souffle tous les extrémismes :

« Les religions ont été instrumentalisées pour justifier inquisition, guerres, conflits interreligieux ou violations des droits de la personne. À notre époque, la vraie menace à la démocratie vient de la montée des extrémismes sous couvert de religion. »

Source : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/marie-claude-lortie/201310/21/01-4701740-on-aimerait-vous-entendre-fatima-houda-pepin.php

Charte des valeurs québécoises

Si vous n’avez pas encore pris position sur le projet de charte élaboré par le gouvernement Marois, prenez connaissance du Petit argumentaire à servir aux « anti-laïcité » et autres chartophobes de Daniel Baril, publié au début du mois dans l’hebdomadaire Voir. L’auteur y commente avec justesse les principaux arguments des militants contre le projet de laïcité de l’État.

Henriette Germain

 

JOURNÉE MONDIALE DU BÉGAIEMENT LE 22 OCTOBRE

Trouble affectant la parole, le bégaiement est plus encore un trouble de la communication et peut s’avérer un véritable handicap.

Le 22 octobre est une journée pour les personnes qui bégaient et de se faire entendre et une opportunité pour tous d’en apprendre plus sur ce trouble de la communication.

Le bégaiement touche plus d’un pourcent de la population mondiale et se manifeste davantage chez les hommes (3 hommes pour chaque femme atteinte). Il existe aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.

Qu’est-ce que c’est?

Contrairement à la croyance populaire, le bégaiement n’est pas une maladie ou un tic nerveux. Il s’agit d’un trouble complexe de la parole héréditaire qui est exacerbé par le stress, la fatigue, les émotions et l’excitation. Par ailleurs, ce trouble s’atténue ou disparaît quand la personne chante, change sa voix, récite un texte par cœur, joue un rôle ou parle à un animal.

Cause

Ce n’est ni la gêne, ni la nervosité, ni les parents, ni un problème affectif ou un traumatisme de l’enfance. Bien que ces facteurs puissent contribuer à augmenter le bégaiement, tout porte à croire que le bégaiement est relié à une difficulté de synchronisation des différents mécanismes impliqués dans la parole soit la respiration, la phonation et l’articulation.

Signes avant-coureurs chez l’enfant

 Interruption du débit normal de la parole;
• Répétition de sons, syllabes, mots;
• Prolongation, de façon audible ou non, d’un son;
• Ajout de sons ou de mots inutiles dans les phrases;
• Le langage est accompagné d’efforts des yeux, des narines, de la bouche ou du corps.

Les orthophonistes de l’Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill rappellent qu’une intervention précoce favorise la confiance en soi et que plus tôt l’enfant est traité contre le bégaiement, meilleurs sont les résultats à long terme.

Les attitudes de base à adopter avec une personne qui bégaie :

• Privilégiez les phrases courtes et un vocabulaire simple.
• Restez disponible et à l’écoute. Écoutez avec attention, patience et compréhension. Portez intérêt à « ce qu’elle dit » et non à « comment elle le dit ».
• Faites davantage de pauses, mais toujours aux bons endroits.
• Augmentez également le délai entre deux tours de parole. Parlez calmement
• N’interrompez pas et ne terminez pas les phrases de l’autre.
• Ne critiquez jamais la personne pour ses interruptions de parole.
• Il est préférable de ne pas lui donner de conseils du genre : « arrête », « pense à ce que tu vas dire », etc.
• Soyez conscient de votre conduite non verbale (soupirer, froncer les sourcils, etc.).

Sources : http://www.ajbq.qc.ca/vm/newvisual/attachments/897/Media/LEBEGAIEMENTredigeparMarieBoulangerLemieux.pdf et http://boitedependore.com/sante/begue.htm

*Cet article est une collaboration de Claudia Beauregard et Annie Bélanger

 

RETOUR À L’HEURE NORMALE

Le 2 novembre, on recule l’heure!

Le passage à l’heure d’hiver permet de « gagner » une heure de sommeil. De nombreuses personnes sont gênées pendant plusieurs semaines par ce changement d’horaire. Mais il semble que le passage à l’heure d’hiver serait moins perturbant en termes de troubles du sommeil que le passage à l’heure d’été, où la nuit est amputée d’une heure.

Certaines personnes ressentent une forte fatigue après un changement d’horaire, voire une sensation de malaise. Voici quelques conseils permettent la disparition des manifestations en quelques jours, voire quelques semaines au maximum.

  • Se reposer au maximum.
  • Se forcer à adopter un rythme de vie (travail, repas, heures de coucher et de réveil) correspondant à la nouvelle heure.

Source : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/935-heure-d-hiver-se-preparer

*Cet article est une collaboration de Claudia Beauregard

 

Le 3 novembre, je me fais entendre!

Le 3 novembre 2013, les électeurs de l’ensemble des municipalités du Québec éliront une mairesse ou un maire ainsi que des conseillères et des conseillers qui veilleront à l’administration et au développement de leur municipalité. Saisissez cette occasion et votez pour les élues et les élus qui répondent le mieux à vos besoins et à votre vision du développement de votre communauté.

Exercer son droit de vote aux élections municipales, c’est faire entendre sa voix et contribuer ainsi à la vie démocratique de sa communauté. Faites votre choix, c’est votre droit!

Pourquoi voter?

Exercer votre droit de vote revêt une grande importance. Les élus municipaux assument un grand nombre de responsabilités dans votre communauté. Si voulez que soit élu une candidate ou un candidat dont les orientations correspondent aux vôtres, saisissez l’occasion et participez au scrutin municipal de 2013. Votre vote est l’expression de vos opinions et de vos besoins en ce qui a trait à la qualité de la vie de votre communauté.

Votre conseil municipal, en plus de gérer les services de la voirie, des incendies ou de la collecte des ordures, intervient dans plusieurs domaines qui influencent directement votre qualité de vie, tels que :

  • la revitalisation d’un secteur de votre municipalité;
  • la construction de logements sociaux;
  • des questions relatives : à l’environnement, au transport en commun, aux loisirs, aux activités sociales, culturelles, communautaires, etc.

Les élus réunis en conseil représentent la population. Ils prennent les décisions sur les orientations et les priorités d’action de la municipalité et en administrent les affaires. Le rôle du conseil municipal est de s’assurer que les services offerts par la municipalité répondent aux besoins de la collectivité.

Qui peut voter?

Conditions requises pour être électeur :

  • être une personne physique;
  • être majeur;
  • être de citoyenneté canadienne;
  • ne pas être dans un cas d’incapacité de voter prévu par la loi (sous curatelle ou coupable d’une infraction constituant une manœuvre électorale frauduleuse);
  • remplir l’une des deux conditions suivantes : être domicilié sur le territoire de la municipalité et, depuis au moins six mois, au Québec;
  • être, depuis au moins douze mois, le propriétaire d’un immeuble ou l’occupant d’un établissement d’entreprise situé dans votre municipalité.

L’électeur (trice) handicapé(e)

Des mesures facilitant l’exercice du droit de vote sont mises en place pour faciliter l’exercice de ce geste civique. Il est permis à un électeur non voyant de voter à l’aide d’un gabarit. Un électeur sourd, malentendant ou muet peut se faire assister d’un interprète pour communiquer avec le personnel du bureau de vote. Un électeur qui déclare être incapable de marquer lui-même son bulletin de vote peut également se faire assister pour exercer son droit de vote.

Quand voter?

Les élections municipales auront lieu le dimanche 3 novembre 2013, partout au Québec, de 10 h à 20 h. Si vous prévoyez être absent ou incapable d’aller voter le jour du scrutin, vous pouvez le faire par anticipation. Le vote par anticipation aura lieu le dimanche 27 octobre 2013. Dans certaines municipalités, un deuxième jour de vote par anticipation est prévu le lundi 28 octobre 2013. Les bureaux de vote par anticipation seront ouverts de 12 h à 20 h.

Comment voter?

Pour voter le jour du vote par anticipation et le jour du scrutin, vous devez présenter une pièce d’identité avec photo, soit votre carte d’assurance maladie délivrée par la Régie de l’assurance maladie du Québec, votre permis de conduire ou votre permis probatoire délivrés sur support plastique par la Société de l’assurance automobile du Québec, votre passeport canadien, votre carte d’identité des Forces canadiennes ou votre certificat de statut d’Indien.

Source : http://www.electionsmunicipales.gouv.qc.ca/ 

*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger

 

LES DÉCOUVERTES DE NOS MEMBRES

LOU JE M’APPELLE LOU

Ce vidéo http://www.youtube.com/watch?v=VumaWumENEk est émouvant. Sans autre commentaire. La musique et la poésie suffisent.

Lou est aveugle et porteur du syndrome de Morsier qui lui rend la vie parfois difficile, mais la musique est sa vie, son talent. Visiter Fondation Lou http://www.fondationlou.com/ pour en apprendre davantage.

Henriette Germain

LES MUSES

Après avoir vu le film Gabrielle, je me suis intéressée au centre des arts de la scène Les Muses.

L’école voit le jour en 1997 pour combler un vide dans la formation artistique des personnes vivant une situation de handicap (handicap intellectuel, T.E.D., limitations physiques ou sensorielles). Depuis, il a offert une formation professionnelle à temps plein dans le domaine des arts de la scène (théâtre, danse et chant) à une centaine d’élèves présentant des aptitudes artistiques hors du commun.

Je vous propose de consulter le porte-folio http://www.lesmuses.org/html/portfolio.html de cet organisme pour y découvrir les autres choristes du film et prendre connaissance de leur parcours personnel. Comme moi, vous découvrirez que quelques-uns de leurs meilleurs élèves ont obtenu des rôles dans des émissions très connues.

Claudia Beauregard