PRENDRE SOIN C’EST…
8 novembre 2013
Bonjour,
Le mot de Francis débute cette édition en introduisant des preuves de rêves réalisés grâce à la persévérance et l’amour.
Ensuite, l’accent est mis sur des personnes engagées : celles qui nous soutiennent si souvent et sur ceux dont il faut se souvenir.
Novembre est reconnu le mois des morts. C’est pour cette raison que la nouvelle chronique « Faits et chiffres » aborde le sujet.
Puisque votre vie compte beaucoup, d’importants conseils pour prévenir les incendies à domicile et la grippe sont portés à votre attention.
En terminant, un dossier vous informe sur les liens entre le diabète et les handicaps, comment prévenir ou bien vivre avec la maladie chronique qu’est le diabète.
Claudia Beauregard, directrice du journal
LE MOT DE FRANCIS
Ne laisse personne détruire tes rêves
Parfois, il y a des gens qui te découragent au lieu de te faire voir les possibilités qui t’entourent. Tu sais ce que tu veux faire, mais à cause des doutes causés par un manque de confiance en toi, tu cherches l’appui de plusieurs personnes comme si tu ne croyais pas assez en tes rêves. Dans ce texte, je t’invite à croire en tes rêves, peu importe ce que le monde dit et pense!
Tu es maître de ta vie et de tes rêves. Parfois, nos rêves semblent si immenses que nous avons peur de foncer. Dans ce temps-là, nous sommes sujet à écouter les gens autour de nous : comme si nos rêves dépassaient nos limites! Pourtant, nous ignorons tout de nos forces et de nos talents.
Imagine une minute que tu caresses un grand rêve, que tu le visualises chaque jour et que tu te sens bien lorsque tu y penses. Soudain, une personne vient te dire que selon elle ton projet n’a pas de sens. Vas-tu accepter de mettre fin à ton rêve? Si oui, ton « rêve ou projet » n’était pas suffisamment fort pour survivre!
Un vrai rêve demande beaucoup d’efforts et de persévérance, c’est certain! En y mettant de l’amour, de la patience et de la persévérance, celui-ci a de fortes chances de se réaliser.
Surtout, ne laisse personne détruire tes rêves…
Francis Boulet
DÉTERMINATION ET COURAGE : UNE COMBINAISON GAGNANTE
La vie de Mackenzie Gorden, une jeune femme qui réside à Denver aux États-Unis, avait basculé il y a seize mois de cela, nous apprend le Denver Post. Alors qu’elle rendait visite à son petit ami, elle a été victime d’un grave accident de voiture. Les médecins lui ont alors annoncé qu’elle était paralysée et ne remarcherait plus jamais. Un diagnostic qu’elle n’a jamais accepté.
Déterminée, Mackenzie a décidé de se battre pour tromper les médecins. D’autant que la jeune femme n’avait qu’une idée en tête, remplir parfaitement sa mission de demoiselle d’honneur au mariage de sa soeur qui avait lieu seize mois plus tard. Et pas question pour elle d’y assister dans un fauteuil roulant.
« Je n’ai jamais accepté l’idée que je ne pouvais plus marcher », dit-elle. « Je me suis dit : « Si je ne veux pas rester dans le fauteuil, je dois faire quelque chose pour en sortir ». » La jeune femme a dès lors commencé une intense rééducation. De longs mois difficiles et très éprouvants pour Mackenzie qui s’est montrée extrêmement courageuse, selon les dires de sa maman.
Et son courage et sa persévérance ont porté leurs fruits. C’est en marchant – soutenue par son frère et son meilleur ami – que Mackenzie a joué son rôle de demoiselle d’honneur au mariage de sa soeur, comme on peut le voir sur cette vidéo anglophone des plus émouvantes.
Extrait de http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/1734739/2013/11/04/Une-demoiselle-d-honneur-paralysee-se-leve-et-marche.dhtml.
*Cet article est une collaboration de Claudia Beauregard
L’HANDIPARENTALITÉ ILLUSTRÉE
L’Amicale des parents handicapés physiques vous invite à sa toute première exposition d’éducation populaire! Le regroupement a choisi de nombreuses photos pour illustrer l’handiparentalité.
Jusqu’au 15 novembre, c’est un rendez-vous dans le hall d’entrée de la bibliothèque municipale Éva-Sénécal située au 450, rue Marquette à Sherbrooke.
Marie-Élodie Huon p.p. Claudia Beauregard
SEMAINE NATIONALE DES PROCHES AIDANTS AU QUÉBEC
« Du répit… pour reprendre mon souffle »
Jean-Philippe Nadeau
La Semaine nationale des proches aidants au Québec se déroule du 3 au 9 novembre et a pour thème « Du répit … pour reprendre mon souffle ». En effet, le Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ) et ses membres, dont le comité proches aidants Kamouraska, réclament des services de répit souples, accessibles et de qualité, et cela, dans toutes les régions du Québec, quel que soit l’âge de la personne aidée et la raison de son incapacité. Les personnes proches aidantes se mobilisent et interpellent le Dr Réjean Hébert, ministre de la Santé et des Services sociaux à l’aide d’une carte postale illustrée par l’artiste Gigi Perron pour lui expliquer pourquoi elles ont besoin de répit.
« Les proches aidants sont ces personnes qui offrent, sans rémunération, du soutien à une personne de leur entourage atteinte d’une incapacité. Les proches aidants forment la structure portante du réseau de la santé, car ils assument plus de 80 % du soutien à domicile. Il s’agit d’une contribution vitale pour les personnes malades ou en perte d’autonomie qui souhaitent vivre chez elles. Engagés et généreux, les proches aidants poursuivent leur accompagnement de la personne aidée au-delà de la transition du domicile à un centre d’hébergement. »
Actuellement, au Québec, on peut dire que 1 personne sur 7 est un proche aidant. « L’épuisement, l’isolement et l’appauvrissement menacent ces femmes et ces hommes qui s’investissent au quotidien auprès d’un être cher fragilisé », déplore Carlos M. Hernandez, président du RANQ.
« Le gouvernement doit agir et élaborer une politique gouvernementale de reconnaissance de la contribution des proches aidants qui prévoit des mesures de soutien, incluant des services de répit. »
Ces derniers peuvent prendre la forme d’un accompagnement à domicile par un organisme spécialisé, de services de relève où une personne se rend au domicile et y reste quelques jours afin de permettre à l’aidant de s’absenter, d’un centre de jour ou d’un hébergement temporaire pour la personne aidée, pour ne citer que ces exemples. Le répit répond à un besoin fondamental : se ressourcer ou recharger ses batteries.
En outre, il est important de souligner, en cette Semaine nationale des proches aidants, que le Québec est la fière démonstration d’une culture de solidarité familiale et d’entraide. Depuis une vingtaine d’années, des organismes communautaires s’y sont constitués et contribuent à ce que les proches aidants se reconnaissent comme tels, se donnent la permission de prendre soin aussi d’eux-mêmes et de remettre leur vie en mouvement.
Source : http://cimt.teleinterrives.com/nouvelle-Regional_Du_repit_pour_reprendre_mon_souffle-8599
LA SEMAINE DES VÉTÉRANS ET JOUR DU SOUVENIR DU 5 AU 11 NOVEMBRE
Le jour du Souvenir rend hommage aux Canadiens et aux Canadiennes morts au service du pays. Le jour du Souvenir est célébré chaque 11 novembre et est précédé d’une semaine d’activités de commémoration. Le premier jour du Souvenir a été célébré en 1919 dans tout le Commonwealth. On l’appelait alors le jour de l’Armistice et il visait à commémorer la fin de la Première Guerre mondiale, le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures : la onzième heure du onzième jour du onzième mois. En 1931, on remplace Armistice par Souvenir. Le nom de « jour du Souvenir » s’avère plus souple et durable, car sa signification s’étend au souvenir des morts de la Deuxième Guerre mondiale, de la guerre de Corée et des missions de paix et autres opérations internationales. Au total, 1,5 million de Canadiens ont servi dans les forces armées du pays, et plus de 100 000 sont morts en mission. Le coquelicot est le symbole du jour du Souvenir et la Légion royale canadienne vend des coquelicots artificiels dans le but de recueillir des fonds pour les anciens combattants dans le besoin.
Le coquelicot : d’où vient ce lien avec le jour du Souvenir?
Dans les pays du Commonwealth, le coquelicot est un symbole associé à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Le coquelicot des Flandres et du nord de la France était déjà un symbole de la mort et du renouveau avant la Première Guerre mondiale. Ses graines peuvent rester dormantes dans le sol pendant des années, mais elles poussent en abondance quand la terre est retournée. Quand les tirs d’artillerie commencent à secouer la terre à la fin de 1914, les champs des Flandres et du nord de la France se couvrent de coquelicots rouges. Ayant observé cette croissance, le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin militaire canadien, écrivit le 3 mai 1915, son célèbre poème In Flanders Fields (traduit par Jean Pariseau « Au champ d’honneur »).
Au Canada, In Flanders Fields a acquis une réputation mythique : la plupart des écoliers anglophones l’apprennent. Certains de ses vers se retrouvent sur les billets de 10 dollars canadiens et le club de hockey des Canadiens de Montréal en utilise quelques lignes comme devise (« Nos bras meurtris vous tendent le flambeau, à vous toujours de le porter bien haut. »). Ce poème rend hommage aux individus, tant civils que militaires, qui sont morts lors de la Première Guerre mondiale.
Image des poèmes sauvegardée
*Ces articles sont une collaboration d’Annie Bélanger
Sources : http://www.veterans.gc.ca/fra/enseignants/anecdotes-jourSouvenir, http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_du_Souvenir et http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/jour-du-souvenir
FAITS ET CHIFFRES : MORTALITÉ
La mortalité peut atteindre 80 pour cent chez les enfants handicapés dans les pays où la mortalité totale des moins de cinq ans est tombée en-dessous de 20 pour cent, d’après le ministère anglais du Développement international, qui ajoute que dans certains cas, il semble que les enfants aient été « éliminés ».
Dans les pays où l’espérance de vie est de plus de 70 ans, chaque individu passera en moyenne huit ans ou 11,5 pour cent de sa vie à vivre avec un handicap.
Les taux de mortalité des handicapés varient en fonction de l’affection. Mais une étude réalisée au Royaume-Uni a permis de constater que les personnes souffrant de troubles mentaux et de déficits intellectuels ont une espérance de vie inférieure.
La comorbidité fait référence aux affections qui se développent en plus d’une affection primaire associée au handicap (et sans lien avec elle). Par exemple, la prévalence du diabète chez les schizophrènes est d’environ 15 %, contre 2 % à 3 % dans la population générale.
Sources : http://www.un.org/french/disabilities/default.asp?navid=35&pid=833 et http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs352/fr/
*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger et Claudia Beauregard
CONSEILS DE SÉCURITÉ
Source de l’Image : http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-incendie/prevenir-incendie/conseils-prevention/avertisseur-fumee.html#c18663
La semaine de la prévention des incendies se déroulait du 6 au 12 octobre.
En reculant l’heure, avez-vous changer les piles de vos avertisseurs de fumée? Si vous avez besoin d’aide pour le faire, n’hésitez pas à en demander. Poser ce geste ne prend que quelques minutes et peut vous sauver la vie!
Voici quelques conseils de sécurité supplémentaire à mettre en pratique chez soi.
Cuisine
• Utilisez une poêle ou une friteuse électrique à température contrôlée pour faire de la friture.
• Ne laissez jamais des aliments cuire sans surveillance.
• Utilisez un appareil de cuisson approprié et gardez-le propre.
• Gardez un couvercle de casserole à portée de la main pour « couper l’entrée d’air » d’un feu qui se déclarerait sur la cuisinière.
• Évitez de porter des vêtements ayant des manches longues et amples pour faire la cuisine.
• Assurez-vous que le cordon électrique et le thermostat de la bouilloire et du grille-pain sont en bon état.
• Utilisez des appareils électriques munis d’un dispositif d’arrêt automatique.
• Gardez une minuterie à portée de la main pour vous rappeler quand il faut fermer le four et les brûleurs.
• Si vous prenez des médicaments causant de la somnolence, n’utilisez pas les appareils de cuisson.
• Les poêles à bois doivent être installés par un spécialiste et doivent respecter un code strict. Informez-vous!
• Gardez un petit extincteur de cuisine près des surfaces de cuisson.
Salon
• Si vous fumez, assurez-vous qu’une cigarette ou une braise ne soit pas tombée dans le fauteuil où vous étiez assis, car un feu peut couver pendant plusieurs heures avant de se déclarer.
• Assurez-vous que les fumeurs font attention en fumant et que les mégots soient éteints dans l’eau avant de les jeter.
• Ne laissez jamais une cigarette se consumer dans un cendrier sans surveillance.
• Utilisez un cendrier de sécurité profond et muni d’un double rebord.
• Gardez les allumettes, les briquets et les chandelles allumées hors de la portée des enfants et des animaux.
• Gardez toujours les chandelles allumées en vue.
• Utilisez toujours un pare-étincelles adapté à la taille du foyer à feu ouvert.
• Ne surchargez pas les prises électriques et n’utilisez pas les rallonges électriques au lieu de faire installer des prises supplémentaires.
Chambre à coucher
• Installez des avertisseurs de fumée à l’intérieur et à l’extérieur des chambres à coucher.
Pour plus de protection, installez-en un dans toutes les chambres à coucher.
• Vérifiez les avertisseurs de fumée au moins une fois par mois
• Remplacez les piles une fois par année.
• Remplacez les avertisseurs de fumée tous les dix ans.
• Vérifiez régulièrement les appareils électriques – couverture chauffante, coussin chauffant, fer à friser, radio, télévision et fer à repasser.
• On ne devrait jamais fumer dans une chambre.
Extrait de http://www.fiprecan.ca/pdf/FPW_Kit_French_Final_2012.pdf.
*Cet article est une collaboration de Claudia Beauregard et Annie Bélanger.
COMMENT PRÉVENIR LA GRIPPE
La grippe semble presque inévitable lors des mois frisquets d’automne et d’hiver. Pourtant, certains gestes peuvent être posés afin de préserver votre santé, ainsi que de celle de votre famille.
Faites-vous vacciner
La meilleure façon de prévenir la grippe saisonnière est de se faire vacciner chaque année. Le programme de vaccination contre la grippe vise à réduire la mortalité et les complications sérieuses de la grippe en offrant à la population la possibilité de se faire vacciner. La vaccination est particulièrement importante pour ceux qui présentent un risque élevé de développer des complications liées à l’influenza, et pour les professionnels de la santé. Ces personnes recevront gratuitement le vaccin.
Pour savoir où et quand vous faire vacciner, consulter http://sante.gouv.qc.ca/programmes-et-mesures-daide/programme-de-vaccination-contre-la-grippe/demarche/.
Protégez votre espace personnel
Évitez la proximité avec des gens malades. Et si vous êtes vous-même malade, tenez-vous à une distance respectueuse des autres afin de les protéger du virus.
Prenez une journée de congé
Si possible, restez à la maison et n’allez pas travailler, à l’école ou faire les courses lorsque vous êtes malade. Vous contribuerez alors à freiner la propagation de votre virus.
Adoptez ces mesures d’hygiène et habitudes de vie
• Gardez toujours les mains propres. Suivez les conseils et techniques concernant le lavage des mains.
• Suivez les conseils pour tousser ou éternuer sans contaminer.
• Évitez de vous toucher le nez, les yeux et la bouche. Ce sont des portes d’entrée pour les virus et les bactéries.
• Évitez les contacts avec les personnes malades ou qui pourraient être contagieuses. Ne les approchez pas de près et ne touchez pas les objets dont elles se sont servies, leurs ustensiles par exemple.
• Prenez l’habitude de nettoyer régulièrement votre environnement, par exemple les comptoirs, les lavabos et les autres surfaces que vous touchez souvent avec vos mains. Le nettoyage est très efficace pour détruire les virus, qui peuvent vivre jusqu’à 2 jours sur les surfaces dures.
• Faites le plein de repos, privilégiez un mode de vie actif, gérez votre stress, buvez beaucoup de fluides et mangez des aliments nutritifs.
Sources : http://www.plaisirssante.ca/ma-sante/rhume-et-grippe/7-facons-de-prevenir-la-grippe, http://sante.gouv.qc.ca/programmes-et-mesures-daide/programme-de-vaccination-contre-la-grippe/ et http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/prevenir-la-transmission-des-virus-et-des-bacteries/
DOSSIER DIABÈTE
La Journée mondiale du diabète est célébrée chaque année le 14 novembre, jour anniversaire de la naissance de Frederick Banting qui a joué un rôle crucial dans la découverte de l’insuline.
L’initiative a été lancée par la Fédération internationale du diabète et l’Organisation mondiale de la santé en 1991, en réponse aux inquiétudes liées à l’incidence croissante du diabète dans le monde. En 2007, elle devient une des journées officielles des Nations unies. La Fédération internationale du diabète rassemble, en cette journée, des millions de personnes dans le monde entier dans une vaste campagne de sensibilisation.
Développé dans le cadre de la campagne de sensibilisation Unis pour le diabète, le cercle bleu est le symbole mondial du diabète. La couleur bleue reflète le ciel qui unit toutes les nations à l’instar du drapeau des Nations Unies. Dans toutes les cultures, le cercle symbolise la vie et la santé. Le cercle bleu symbolise l’unité de la communauté mondiale du diabète face à la pandémie de diabète.
HANDICAP ET DIABÈTE
Il existe peu de recherche sur les liens entre le diabète et les handicaps, mais certains chercheurs ont commencé à les étudier. Certaines choses indiquent que les personnes blessées à l’épine dorsale, les personnes ayant des difficultés d’apprentissage, les personnes ayant des déficiences intellectuelles, et les personnes ayant des problèmes de santé mentale sont plus susceptibles de développer le diabète de type 2 que les personnes ayant d’autres catégories de handicaps. Cependant, on connaît peu les liens entre différents genres de handicaps et le diabète ainsi que les raisons qui expliquent ces liens. Voici en partie ce que l’on sait à l’heure actuelle :
Les catégories de handicaps ayant un risque élevé de développer le diabète de type 2
• Les personnes ayant une blessure médullaire (blessure à l’épine dorsale) sont à risque élevé de développer le diabète de type 2 parce que la blessure, affectant le corps entier et ses systèmes, peut augmenter la résistance du corps à l’insuline. Le corps d’une personne ayant une blessure médullaire a tendance à avoir plus de gras et moins de muscles. Ces personnes brûlent aussi plus de calories. Cela peut changer la façon dont leur corps utilise l’insuline. Une blessure médullaire a aussi tendance à faire baisser le niveau d’activité physique, ce qui peut aussi affecter la production d’insuline. Les personnes vivant avec une blessure médullaire depuis plus de 10 ans peuvent développer un prédiabète ou le diabète de type 2, et plus elles vieillissent, plus le risque augmente. Les personnes ayant une blessure médullaire peuvent aussi manifester les effets du vieillissement prématuré, ce qui augmente le risque de développer le diabète de type 2.
• Il apparaît qu’à l’heure actuelle, que le risque est aussi accru chez les personnes présentant une déficience visuelle ou auditive, les personnes ayant une déficience intellectuelle, les personnes ayant des problèmes de santé mentale et celles vivant avec des troubles d’apprentissage. On note que les difficultés à accéder à de l’information liées à des habitudes de vie saine, les difficultés à être actif et parfois des problèmes d’estime de soi tributaires de leurs conditions sont des facteurs de risque liés au développement du diabète de type 2. De plus, le fait de vivre dans un lieu où la personne a peu ou pas de contrôle sur son alimentation et ses activités quotidiennes (famille ou centre d’accueil, pension) augmente le risque. Aussi, les fournisseurs de soins de santé ne tiennent pas tous compte des préoccupations relatives à la santé de leurs patients, portant toute leur attention sur les problèmes de santé liés au diagnostic primaire, ce qui limite la possibilité d’une intervention de prévention et gestion des risques liés au diabète. En dernier lieu, on ne peut ignorer le manque possible de ressources (financières et humaines) qui peut avoir un impact significatif sur la capacité mettre en œuvre de saines habitudes de santé.
• En dernier lieu, les personnes âgées ayant des déficiences sont très à risque de développer un diabète de type 2. Le risque de développer le diabète de type 2 augmente rapidement après l’âge de 40 ans, et le traitement du diabète chez les personnes âgées se complique souvent par d’autres problèmes de santé qui apparaissent avec l’âge. Les personnes ayant certains genres de déficiences (par exemple, une blessure médullaire) peuvent manifester les effets du vieillissement prématuré, ce qui augmente leur risque de développer le diabète de type 2.
Bien qu’il soit clair que les personnes ayant des déficiences vivent des problèmes et des circonstances de vie qui augmentent leur risque de développer le diabète de type 2, des recherches additionnelles sur les liens entre la déficience et le diabète seront requises. Puisque la recherche sur le diabète et les handicaps est incomplète, toute personne ayant un handicap devrait prendre très au sérieux le risque de développer un diabète de type 2.
Diagnostiquer le diabète
Un diagnostic de diabète doit provenir d’un médecin.
Le diabète est diagnostiqué en mesurant le taux de sucre (glucose) dans votre système. Un médecin vous fera passer un test pour le diabète si vous lui dites que vous avez des symptômes de la maladie, ou si vous êtes obèse ou présentez d’autres facteurs de risque de développer le diabète. Si d’autres membres de votre famille sont atteints du diabète, vous devriez demander à votre médecin de vous surveiller pour le diabète. Toute personne âgée de plus de 40 ans devrait passer un test d’hyperglycémie modérée à jeun tous les trois ans, et si vous avez n’importe lequel des facteurs de risque pour le diabète de type 2, vous devriez passez le test plus souvent.
CONSEILS POUR UN MODE DE VIE SAIN ET POUR PRÉVENIR LE DIABÈTE DE TYPE 2
1. Intégrez de l’activité physique à votre vie quotidienne
2. Mangez des aliments sains et ne mangez pas trop
3. Contrôlez votre poids
4. Ne fumez pas
5. Prenez soin de vos dents et de vos gencives
6. Surveillez les médicaments que vous prenez
7. Visitez régulièrement le médecin pour un examen de santé
8. SURVEILLEZ VOTRE ÉTAT DE SANTÉ
DIABÈTE ET CAUSES DE DÉCÈS
Le diabète augmente de 80 % la mortalité par rapport à une personne sans diabète : le diabète augmente de 25 % le risque de décès lié à un cancer, augmente de 132 % le risque d’une maladie vasculaire (accident vasculaire cérébral par exemple), augmente de 73 % le risque de décès non lié à une cause vasculaire ni à un cancer. Et cela, de manière indépendante du poids, de l’âge, du sexe ou du tabagisme. En revanche, ces risques étaient considérablement réduits en cas d’un bon contrôle du taux de sucre dans le sang, montrant l’importance d’un bon suivi du patient diabétique.
Seule la régulation de la glycémie, obtenue dans le diabète par un respect de certaines règles alimentaires, par la prise de médicaments antidiabétiques et parfois grâce à l’insuline, a un rôle bénéfique sur la réduction de ces risques.
RECETTES POUR DIABÉTIQUES
propose des centaines de recettes http://www.diabete.qc.ca/html/alimentation/recette.html regroupées sous 17 catégories pour faciliter l’alimentation des personnes diabétiques.
Il est aussi possible d’acheter deux livres de recettes en ligne http://www.diabete.qc.ca/html/materiel_publications/livres_recette.html.
Sources : http://ala.ca/content/diabetes/Default.asp?langid=2, http://www.docbuzz.fr/2011/03/04/123-diabete-et-causes-de-deces-le-controle-de-la-glycemie-est-le-moyen-le-plus-efficace-pour-les-reduire/ et http://www.diabete.qc.ca/.
CASSE-TÊTE À VENDRE
Madame Aline Nault, coordonnatrice de l’Association de spina-bifida et d’hydrocéphalie de l’Estrie inc. a une amie qui possède des casse-tête à vendre. La majorité a 1 000 morceaux. Ils sont d’une valeur de 30 $ et plus. Elle les vend 10 $.
Si vous connaissez des pros du casse-tête, ceux-ci seront disponibles dès demain au bureau de l’A.S.B.H.E. situé au 928, rue du Fédéral à Sherbrooke.
Les intéressés peuvent contacter Mme Nault au 819-822-3772 du lundi au jeudi ou à l’adresse courriel [email protected]. Les acheteuses et acheteurs doivent toutefois aller les chercher eux-mêmes. Il n’y a pas de livraison à domicile.