VOIR AU-DELÀ DU HANDICAP
22 novembre 2013
Bonjour,
Le 25 novembre, c’est beaucoup plus que la fête de la Sainte-Catherine! C’est pourquoi ce numéro débute par la chronique Faits et chiffres concernant les violences faites aux femmes.
Le mot de Francis invite à se questionner sur un 6e sens aidant les personnes handicapées à communiquer. Saviez-vous qu’il n’y a pas que Les Muses qui favorise l’inclusion des personnes différentes par l’art? Et, parlant de sens, sachez qu’un bras robotique permettant de percevoir le toucher est en voie de création!
Raymond Cyr nous invite à découvrir Martin Beauregard et le sommet atteint par notre organisme!
De retour d’un C.A. de l’O.P.H.Q., Sylvie Godbout expose les critères assurant le confort maximal pour travailler à l’ordinateur.
À un mois de la veille de Noël, Sherbrooke ouvre son populaire Marché de Noël et présente son défilé du Père Noël.
Finalement, Henriette Germain partage sa découverte!
Bonne lecture!
Claudia Beauregard, directrice du journal
FAITS ET CHIFFRES : VIOLENCE ENVERS LES FEMMES
Il y a 20 ans, l’Assemblée générale des Nations Unies déclarait le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Quelle est l’étendue de la violence contre les femmes?
La forme la plus courante de violence subie par les femmes est la violence physique infligée par le partenaire intime. En moyenne, au moins une femme sur trois est battue, victime de violence sexuelle ou autrement maltraitée par un partenaire intime au cours de sa vie. On estime que, dans le monde entier, une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie.
Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et de paludisme réunis.
Plusieurs sondages mondiaux suggèrent que la moitié des femmes victimes d′homicide sont tuées par leur conjoint ou ex-conjoint ou compagnon. En Australie, au Canada, en Israël, en Afrique du Sud et aux États-Unis, 40 à 70 % des femmes victimes de meurtre ont été tuées par leur partenaire selon l′Organisation mondiale de la santé (OMS). En Colombie, une femme serait tuée par son compagnon ou ex-compagnon tous les six jours.
Pourquoi et comment la violence à l′égard des femmes se produit-elle?
La violence à l′égard des femmes ne se limite pas à une culture, une région ou un pays particulier ni à un groupe donné de femmes au sein de la société. Les raisons profondes de la violence à l’égard des femmes résident dans l′inégalité historique de pouvoir dans les relations entre les hommes et les femmes et dans la discrimination persistante à l′égard des femmes. Le viol a longtemps été utilisé comme arme de guerre.
Nombre de femmes sont confrontées à des formes multiples de discrimination et à des risques accrus de violence. Les femmes autochtones du Canada courent cinq fois plus de risques de mourir des effets de la violence que les autres femmes du même âge. En Europe, en Amérique du Nord et en Australie, plus de la moitié des femmes handicapées ont été victimes de maltraitance contre un tiers pour les femmes non handicapées.
Coûts et conséquences
Au Canada, une étude faite en 1995 a évalué les coûts annuels directs de la violence à l′égard des femmes à 684 millions de dollars canadiens pour le système de justice pénale, et à 187 millions de dollars canadiens pour la police. Si l′on y ajoute le coût de conseil et de formation de 294 millions de dollars canadiens par an, le total s′élève à 1 milliard de dollars canadiens par an.
Le problème de la sous-notification complique la collecte des données. Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) datant de 2005, fondée sur les réponses provenant de 24 000 femmes issues de dix pays, a noté que 55 à 95 % des femmes qui avaient fait l′objet de violence physique conjugale n′ont jamais contacté la police, une ONG ou un refuge pour obtenir de l′aide. La honte et la peur empêchent les femmes de rechercher assistance et réparation.
Prévention de la violence
Il existe des stratégies prometteuses pour faire participer les hommes à la prévention de la violence contre les femmes. La Campagne « White Ribbon » (ruban blanc), établie au Canada en 1991 s′est étendue à 47 pays.
Des progrès importants ont été accomplis dans l′établissement de normes et standards internationaux. La violence à l′égard des femmes doit faire l’objet d′une priorité à tous les niveaux. Elle n′a pas été suffisamment placée au rang de priorité pour permettre un changement significatif. Le leadership et la volonté politique sont critiques. Le besoin d’investissement en matière de ressources et d′assistance régulière, notamment dans les pays les moins développés et dans ceux émergeant de conflits est grand.
Source : http://www.un.org/fr/events/endviolenceday/factsheets.shtml
DOSSIER SAINTE-CATHERINE
Image : http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/les-quatre-saisons-dans-vallee-saint-1092.html
PATRONNE DES JEUNES FILLES
Au début du 20e siècle, les Anglaises invoquaient la sainte le jour de sa fête en ces termes : « Sainte Catherine, Sainte Catherine, aidez-moi. Et promettez de ne pas me laisser mourir célibataire. Un mari, Sainte Catherine, un bon, Sainte Catherine; mais plutôt un que pas du tout. »
Vierge et martyre chrétienne du 4e siècle, Catherine aurait vécu à Alexandrie. On dit que l’empereur Maxence, ayant vainement tenté de l’épouser, l’aurait fait emprisonner. Plus tard, elle subit le supplice de la roue : la machine, construite spécialement à son intention, comportait quatre roues munies de pointe de fer qui devaient la déchiqueter. La jeune fille résista si bien qu’on dû l’étêter.
Le culte de la Sainte-Catherine ne s’est pourtant répandu qu’au Moyen Âge : fiancée mystique de Jésus Christ dans la tradition chrétienne, elle devint la patronne des jeunes filles vierges (les catherinettes) qui habillaient et coiffaient sa statue le 25 novembre. D’où l’expression « coiffer la sainte Catherine » pour désigner les célibataires qui atteignent l’âge de 25 ans et que l’on fêtait encore au début du siècle le 25 novembre.
« Dans le bon vieux temps, disait le journaliste Hector Berthelot en 1884, cette fête était célébrée dans presque toute les maisons canadiennes. C’était un jour de grande liesse. Le travail était suspendu et le plaisir était partout à l’ordre du jour. La ménagère passait la journée à préparer le festin avec rigueur. La soirée et la nuit entière étaient consacrées à la danse. »
Curieusement, un dicton du Languedoc évoque le mauvaise augure de se marier en novembre : « Mois des morts, noces mortelles », y dit-on… Qui sait : peut-être est-ce pour cette raison que la tradition de la Sainte-Catherine s’est perdue…
LA TIRE
La légende attribue l’invention de la tire Sainte-Catherine (dite aussi tire à la mélasse) à Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal qui aurait voulu attiré à elle les jeunes Indiens pour les instruire. D’où l’appellation « tire ». En fait, comme l’indique Jean Provencher dans Les 4 saisons de la vallée du Saint-Laurent, la dénomination « viendrait tout simplement du fait que le mélange d’ingrédients à cuire, puis refroidi, est étiré aussi vivement et aussi longtemps que possible, devenant alors d’un beau jaune clair. »
1/2 tasse d’eau
1 c. à soupe de sirop de maïs
1 tasse de mélasse
1/2 tasse de beurre doux
Instrument : un thermomètre à bonbon.
Faire cuire le mélange jusqu’à 260º F.
Pour vérifier la texture, mettez une goutte du liquide bouillant dans un verre d’eau : si elle forme une boule, ça y est : c’est prêt.
Étendre la tire dans une lèchefrite beurrée et la laisser refroidir suffisamment pour ne pas se brûler en l’étirant.
Étirer la tire avec ses mains préalablement beurrées jusqu’à ce qu’elle atteigne la blondeur désirée.
Couper et mettre en papillotes.
Source : http://www.radio-canada.ca/par4/_Calendrier/novembre_st_catherine.html
*Ce dossier est une collaboration d’Annie Bélanger
LE MOT DE FRANCIS
Avez-vous un 6e sens?
Nous connaissons tous les cinq sens de base suivants : la vue, l’ouïe, le goûter, le toucher et le langage. Généralement tout le monde devrait les avoir, mais certaines personnes en ont quelques-uns de défaillants. Souvent, dans ces cas-là, l’individu doit apprendre à développer un 6e sens pour remplacer ceux qui sont moins fonctionnels.
Moi, c’est mon problème d’élocution qui me dérange le plus dans mon handicap; je ne peux pas communiquer aisément avec tout le monde. La plus grande chance de ma vie, c’est d’avoir pu apprendre à lire et à écrire! Vous allez dire que ce n’est pas un 6e sens, mais, cela le devient quand c’est un des seuls moyens de communication que nous possédons. Dès que j’écris un poème, je crée une mélodie harmonieuse. L’écriture devient mon 6e sens, car, il transforme ma pensée en mots et cela me facilite grandement la vie.
Depuis quelques années, j’exploite un autre moyen pour m’exprimer. Je peins des toiles! La peinture vient ajouter une autre facette à mon mode de communication. Je produis des images pour mieux exprimer le fond de mes pensées. Lorsque je peins, mon bonheur est si intense que mes images sont de plus en plus précises.
Je vous fais constater qu’il est souvent possible d’utiliser une force pour alléger une faiblesse. Il suffit de se servir de son imagination et d’avoir l’audace de foncer pour le réaliser. Ma vie s’est embellie grâce à mon 6e sens : l’art!
Francis Boulet
LE THÉÂTRE INCLUSIF À LA FAÇON DE
Si vous avez regardé le film Gabrielle et que vous avez succombé au charme des membres de la chorale, sachez que plusieurs d’entre eux font partie de la troupe de danse et de théâtre Des pieds et des mains. L’originalité de cette dernière réside dans le fait qu’elle réunit sur scène des comédiens et des danseurs professionnels de même que des artistes ayant une déficience intellectuelle. Voilà un bel exemple d’activité inclusive!
Menka Nagrani est la fondatrice, chorégraphe et metteure en scène de cette troupe qui a, entre autres, remporté un beau succès avec la pièce Pharmakon, pièce dans laquelle sont rassemblés danse, théâtre, poésie et plus encore.
Consultez le site Web des Productions des pieds et des mains pour obtenir plus de détails sur la troupe ou sur les projets en cours.
*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger
VERS DES PROTHÈSES QUI PERÇOIVENT LE TOUCHER
Photo : PNAS/Université de Chicago
Une étape importante vers la création de prothèses tactiles qui transmettent de l’information sensorielle en temps réel aux amputés grâce à une interface directe avec le cerveau a été franchie par des scientifiques américains de l’Université de Chicago.
Afin de restaurer la fonction sensorimotrice dans le bras, les scientifiques doivent non seulement remplacer les signaux moteurs que le cerveau envoie dans le bras pour le déplacer, mais aussi remplacer les signaux sensoriels que le bras envoie au cerveau.
Dans une série d’expériences sur des singes, dont les systèmes sensoriels ressemblent beaucoup à ceux des humains, le Pr Bensmaia et son équipe ont identifié des modèles d’activité neuronale qui se produisent lors de la manipulation naturelle d’un objet, et ont ensuite induit avec succès ces modèles par des moyens artificiels. La première série d’expériences a porté sur la localisation des contacts ou de la détection de l’endroit où la peau a été touchée. Les primates ont été formés pour identifier plusieurs modes de contact physique avec leurs doigts. Ensuite, les chercheurs ont relié des électrodes aux zones du cerveau correspondant à chaque doigt et ont remplacé les touches physiques avec des stimuli électriques transmis dans les zones appropriées du cerveau. Résultat : Les animaux ont réagi de la même façon à la stimulation artificielle comme ils le faisaient au contact physique.
Les chercheurs se sont par la suite concentrés sur la sensation de pression. Dans cette expérience, ils ont développé un algorithme qui génère la quantité appropriée de courant électrique afin de provoquer une sensation de pression. Encore une fois, la réponse des singes a été la même lorsque les stimuli ont été ressentis à travers leurs doigts ou par des moyens artificiels. Finalement, l’équipe a voulu étudier la sensation d’événements de contact, lorsque la main touche ou laisse un objet. À ce moment particulier, il se produit une explosion dans l’activité cérébrale. Encore une fois, elle a établi que cette activité du cerveau peut être imitée par stimulation électrique.
Le Pr Bensmaia affirme que ces expériences fournissent une foule d’informations qui forment en quelque sorte les connaissances de base nécessaires à la création d’une prothèse de bras robotique capable de rétroaction sensorielle au cerveau via une interface neurale. Le détail de ces travaux est publié (en anglais) dans la revue PNAS.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/10/16/001-prothese-bras-toucher.shtml
*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger
DIFFÉRENT, MOI? – MARTIN BEAUREGARD
Il y a des gens qui inspirent la force, des gens qui s’activent devant les défis, et qui, au passage, changent le monde. Voici l’histoire de Martin Beauregard.
Avec la confiance que sa voix dégage, il n’est pas surprenant de découvrir qu’il est cadre dans une banque, qu’il ne s’est jamais considéré comme une personne handicapée et qu’il n’a jamais manqué de travail. L’étonnement survient plutôt lorsque l’homme de 46 ans raconte s’être fracturé 150 os à vie, mesurer 0,91 mètre et se déplacer en fauteuil roulant.
Martin souffre d’ostéogenèse imparfaite. Si son squelette est vulnérable et que sa taille est petite, sa volonté, elle, est sans borne. « J’ai toujours été très fonctionnel. J’ai eu de bons parents, une bonne éducation, et une mère déterminée à ce que je sois élevé sans différence », exprime-t-il.
Constatant que leur fiston stagnait à l’école spécialisée, les Beauregard ont misé sur un parcours régulier. Durant un an, préjugés et portes closes ont parsemé leur parcours. « Ils se sont fait traiter de fous! On craignait que je me blesse, entouré d’enfants normaux. Et on refusait d’adapter les lieux », se souvient-il. Le pari fut tout de même gagné.
Martin a souvent été un pionnier, notamment lors de son admission au collégial. « On a adapté l’entrée pour moi et ensuite, le premier enseignant en fauteuil roulant du collège a été embauché! », lance-t-il. Aussi, son premier emploi était un projet-pilote pour vérifier l’accessibilité aux fauteuils roulants à la Place Ville-Marie.
Aujourd’hui, cet homme énergique dirige douze gestionnaires et sa boîte à rêves déborde. Les ressources humaines l’attirent. « J’ai eu une vie rock & roll, relate-t-il, je peux peut-être aider les autres. » Aussi, il songe à écrire sa biographie et à animer des conférences. Et dans un tiroir, un synopsis de télésérie attend. « Je sais que ça marcherait! », pense-t-il. Mais pour l’heure, ses efforts sont ailleurs.
Janvier 2013, il a subi une opération majeure à la jambe. « On a failli m’amputer », se souvient-il. L’événement le chamboule. « Avant, je sautais de ma chaise, montais des escaliers avec mes bras et demandais qu’on monte ma chaise. Maintenant, j’ai perdu 50 % de mon agilité. » Et comme le pronostic demeure incertain, Martin s’est mis en mode action. « Je cherche d’autres ressources quelque part… Je demanderai ensuite au gouvernement pour les frais médicaux », s’enthousiasme-t-il.
Aux personnes handicapées, il suggère : « Soyez aussi accommodant que les employeurs le sont avec vous. Et osez! »
Chantal Taillon, collaboratrice à OnRouleAuQuébec.ca
Article publié dans le journal 24h, 24 octobre 2013.
Source : http://onrouleauquebec.ca/different-moi-martin-beauregard/
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr
RENDU AU SOMMET
Il y a tant d’années que Handi-Capable croit aux capacités de ses membres et toute la population de personnes handicapées capables et désireuses de dépassements. Notre organisme s’est centré sur l’éducation et le travail des personnes handicapées physiques depuis 1976. C’est-à-dire sept années avant que n’apparaisse le service spécialisé de main-d’œuvre Trav’Action. À ce propos, je vous invite prendre connaissance de notre histoire.
Étant reconnu par le ministère de l’Éducation comme un organisme volontaire d’éducation populaire depuis 1978, nous avons centré notre action à valoriser l’action des nôtres. Le mot « travail » signifiait alors : toute occupation productive qui exige un dépassement de soi. Nous encouragions nos membres à faire plus… avec moins. Or, s’il y avait comme il y a encore le travail rémunéré et le travail non rémunéré, il n’y a en somme que du travail. Depuis notre transfert au ministère de la Santé et des Services sociaux, nous avons dû adopter un nouveau vocabulaire pour exprimer les mêmes réalités chez ce nouveau bailleur de fonds.
Ainsi, le terme « projets de vie » apparaît pour remplacer le mot « travail » si cher pour nous. En somme, projets de vie signifie toujours travail, au sens que nous lui prêtions. Aussi, au plan de l’éducation, nous n’avons pas cru bon de faire partie de la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire, car elle fut constituée pour venir en aide aux organismes qui ne comptaient pas de professionnels pour les aider et trouvaient parfois ardu de remplir de simples formulaires de demande de soutien financier. Nous, nous étions au départ des citoyennes et citoyens handicapé-es de formations universitaires diverses. Nous sommes exactement dans le feu de l’action et la mouvance depuis les débuts. D’ailleurs, les membres fondateurs sont toujours sur les rangs.
Notre expertise dans les sphères du travail est maintenant reconnue auprès des plus hautes instances. En effet, M. Raymond Cyr, directeur général de Handi-Capable, siège au conseil d’administration du Comité d’adaptation de la main-d’œuvre (CAMO) pour personnes handicapées depuis la fin octobre. Cet organisme national a pour mission de favoriser l’accès à la formation et à l’emploi des personnes handicapées. C’est l’interlocuteur désigné du gouvernement. Monsieur Cyr a été choisi par Action Handicap Estrie pour représenter la région 05. Au CAMO, il apporte une juste opinion professionnelle. Son avis est fondé sur ses nombreuses années d’expérience à Handi-Capable et dans le monde de l’éducation.
Comme organisme communautaire, Handi-Capable devient donc la première référence en matière de formation et de travail en Estrie.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr et Claudia Beauregard
ÊTES-VOUS À L’AISE À L’ORDINATEUR?
En juin dernier, je vous informais de la publication L’Approvisionnement accessible produite par l’Office. Ce bulletin semestriel offre des renseignements et d’outils en lien avec l’achat et la location de biens et de services accessibles aux personnes handicapées. La prochaine parution sera disponible dans l’onglet Publications du le site de l’O.P.H.Q. le 27 novembre.
Les 9, 10 et 11 novembre, je suis allée à Drummondville pour le conseil d’administration de l’O.P.H.Q. À la lecture de certains documents, j’ai remarqué cet article :
PRODUIT VEDETTE
Critères à privilégier afin qu’un bureau de travail ou d’ordinateur soit accessible :
– surface mate, de couleur unie et sans motif;
– surface ajustable en hauteur (de 660 à 810 mm);
– profondeur minimale de 400 mm (sans ordinateur);
– profondeur maximale de 760 mm (avec ordinateur);
– essence ou type de bois assez pâle (ex. érable);
– tiroir à clavier ajustable.
En respectant ces critères, vous tiendrez compte des principaux besoins des personnes ayant une incapacité visuelle, motrice ou auditive ainsi que des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement.
Que ce soit à domicile ou au travail, la majorité d’entre nous utilise un ordinateur. Je vous encourage donc à vérifier si votre bureau répond à ces critères.
Sylvie Godbout
DÉBUT DES FESTIVITÉS À SHERBROOKE
Le Grand Marché de Noël de Sherbrooke
Ce jeudi 21 novembre, vers 18 h 20, s’est illuminé le majestueux arbre de Noël du Grand Marché de Noël de Sherbrooke. Pour une cinquième année consécutive, cet événement donne le coup d’envoi aux festivités de Noël au marché de la Gare de Sherbrooke!
Du 24 novembre au 22 décembre 2013, le Grand Marché de Noël de Sherbrooke enchantera les visiteurs et les passants. Les jeudis et vendredis, ainsi que les week-ends, ne manquez pas d’aller faire vos emplettes au marché, de faire un tour de grande roue et d’aller rencontrer le père Noël en chair et en os!
Beau temps, mauvais temps, élancez-vous sur la patinoire réfrigérée aménagée au marché de la Gare de Sherbrooke! Profitez de la patinoire réfrigérée qui a doublé sa superficie cette année. Vous avez de l’espace pour effectuer vos prouesses… ou arabesques! Un espace chauffé est même accessible aux patineurs.
Moments inoubliables pour toute la famille!
Source : http://www.destinationsherbrooke.com/fr/visiteurs/index.aspx
Le Défilé du Père Noël de Sherbrooke
Le 24 novembre prochain, le Défilé du Père Noël de Sherbrooke se tiendra pour la douzième fois! Les lutins du Père Noël travaillent de façon acharnée durant toute l’année à l’organisation de cette grande fête qui transforme la rue King Est, le centre-ville ainsi que le marché de la Gare en des lieux féeriques où grands et petits attendent impatiemment le passage du Père Noël!
À 14 h, à l’angle de la 13e Avenue et de la rue King Est, le Père Noël commencera sa balade dans les rues de Sherbrooke.
Prise de photos avec le Père Noël à son arrivée au marché de la Gare à partir de 17 h.
Source : http://defileperenoel.com/informations-generales/
Télédiffusion
Le défilé du Père Noël Destination centre-ville (Montréal) sera diffusé sur les ondes de TVA et en simultané sur la chaîne Yoopa le dimanche 24 novembre, à 17 h.
Source : http://www.destinationcentreville.com/fr/defile-du-pere-noel
Claudia Beauregard
LA DÉCOUVERTE DE…
Vestiaires
Des personnes handicapées traitent du handicap avec humour! Cliquer ici pour voir les personnages, le « making of » et les épisodes de la série Vestiaires diffusée sur France 2, une chaîne de télévision française.
Les membres de Handi-capable qui sont des habitué(e)s de la piscine du CRE retrouveront un décor familier, car les sympathiques héros handicapés de la série échangent dans les vestiaires de la piscine qu’ils fréquentent.
Plusieurs de ces capsules de deux à trois minutes sont particulièrement savoureuses!
Henriette Germain
NOS MEILLEURS SOUHAITS D’ANNIVERSAIRE À…
Cathy Leblanc, née un 21 novembre