UN JOURNAL BIEN REMPLI!
3 mai 2013
Bonjour à tous,
Ce journal consacre un dossier à la Fête des travailleurs, plus particulièrement axé sur les personnes handicapées. Le mot de Francis est un témoignage suivi d’articles captivants.
Nous apprenons que l’O.P.H.Q. a participé aux auditions publiques concernant l’augmentation des prestations d’aide sociale. Qu’a-t-il dit?
Il sera aussi question des nouvelles activités qu’exerceront bientôt les pharmaciens grâce à la Loi 41 et le retour des jardins communautaires.
Une émission de Radio-Canada vous permettra de découvrir quatre personnes non voyantes.
Dans la foulée des témoignages, nous vous présentons Sébastien Lepage qui sollicite votre aide pour une meilleure autonomie à domicile.
Nous publicisons quelques événements et services susceptibles de vous intéresser.
Finalement, ne manquez pas les nouveautés sur notre site web et les découvertes de nos membres.
Bonne lecture!
Francis Boulet et Claudia Beauregard
MOT DE FRANCIS
Le 1er mai, c’était la Journée des travailleuses et travailleurs. Il ne faudrait pas oublier que dans ce groupe de la société, il y a des personnes handicapées qui oeuvrent et se réalisent. Celles-ci passent bien souvent inaperçues, car la majorité de ces gens sont inaptes au travail à cause de leurs limitations et/ou faible scolarité.
Parfois, nous avons la chance d’obtenir des programmes d’insertion sociale. Par contre, ces derniers ne font qu’un temps soit disant qu’ensuite nous devrions être en mesure de trouver un emploi régulier. Pourtant, nous sommes toujours des personnes handicapées! D’autres, qui ont plus de chance, peuvent devenir travailleurs autonomes. Selon moi, c’est génial, car nous pouvons aller à notre rythme!
Dans ce monde de rendement et de compétition, permettez-moi de rêver au jour que les gouvernements créeront un programme permanent pour les personnes handicapées inaptes au marché régulier du travail, mais désireuses de travailler. Des programmes dans lesquels la personne pourra s’épanouir, exploiter son savoir-faire et surtout, recevoir des bonnes reconnaissances pour son travail accompli. Il y a des gens qui travaillent dur pour recevoir l’équivalent d’une passe mensuelle d’autobus.
Je me considère choyer de pouvoir être travailleur autonome, cela me permet de mieux faire reconnaître mes efforts. J’aimerais que plus de gens profitent de la même chance que j’ai!
Je souhaite que nous soyons perçus par un plus large bassin de la population comme des personnes pouvant accomplir d’importantes tâches malgré nos limites! Nous nous sentirons enfin des êtres à part entière.
Francis Boulet
DOSSIER JOURNÉE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS
Les origines
La fête internationale telle qu’elle est célébrée de nos jours tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXe siècle.
Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là. La grève générale du 1er mai 1886 est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.
À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.
C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort (Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg); quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou « vendredi noir ») malgré l’inexistence de preuves, le dernier (Louis Lingg) s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité.
En 1893, le gouverneur progressiste de l’Illinois signe des pardons pour les syndicalistes encore détenus, en raison de la fragilité de l’enquête et du processus judiciaire.
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l’un des condamnés, August Spies :
« Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui »
Tiré de http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_Travail.
Pourquoi les handicapés sont discriminés au travail
Par Caroline Politi, publié le 30/07/2010 à 17:21
Selon le dernier rapport de l’INSEE, 41 % des jeunes handicapés affirment souffrir de discrimination notamment dans le milieu professionnel.
Ce que dit le rapport de l’Insee
Selon une étude de l’Insee publiée ce vendredi 30 juillet, 41 % des jeunes en situation de handicap indique avoir subi au moins une fois une situation discriminante, un chiffre huit fois plus important que chez les personnes valides. Une étude corroborée par la Halde qui, dans son dernier rapport, indique que le handicap ou l’état de santé constitue la seconde cause de discrimination (19 %) derrière l’origine.
Elle est particulièrement ressentie dans le milieu professionnel. Le taux de chômage des personnes handicapées est deux fois supérieurs à celui des valides et ils sont près de 90 000 à être au chômage depuis plus de deux ans. « Même si la position des entreprises change progressivement, les stéréotypes sur les personnes handicapés persistent. Les recruteurs craignent souvent qu’ils soient plus lents, plus absents et moins dynamiques que les valides. De plus, le handicap fait peur : il renvoie à des angoisses chez beaucoup de gens », explique Patrick Blum, consultat chez Accordia et auteur du guide Personnes handicapées : recruter sans discriminer.
Autre frein à l’intégration de personnes handicapées dans la sphère professionnelle, l’éducation : seuls 18 % d’entre eux ont un niveau égal ou supérieur au bac.
Que dit la loi?
La loi de 2005 sur l’Égalité des chances oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher au moins 6 % de travailleurs handicapés. En cas de non respect, l’amende est de 400 à 600 fois le smic horaire pour toute personne handicapée non embauchée et passe à 1 500 fois le smic si l’entreprise n’a recruté aucun handicapé.
Tiré de http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/pourquoi-les-handicapes-sont-discrimines-au-travail_909726.html.
Intégrer le handicap au travail, un effort de tous les jours
L’intégration de ces employés varie en fonction des types de handicap et des procédures mises en place au sein des entreprises qui, dans certains cas, prennent d’elles-mêmes des initiatives pour favoriser l’insertion.
Jean-Christophe Boutigny dirige un fonds d’affaires « entreprises » à la Société générale. Chaque jour, il est amené à rencontrer entrepreneurs, patrons de PME ou présidents de conseils généraux. Sous sa responsabilité, une équipe de neuf personnes. Jean-Christophe a l’aisance de celui qui connaît son travail et l’exécute avec soin depuis de nombreuses années. L’accident de ski qui l’a rendu paraplégique n’y change rien, même si, évidemment, il a fallu un certain temps – et de l’aide – à ce commercial de 44 ans pour retrouver le chemin de son bureau de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise).
« J’ai été hospitalisé pendant trois mois à la suite de mon accident, raconte Jean-Christophe. Très vite, la mission handicap de la Société générale a pris contact avec moi et a proposé de venir me voir. Leur but était de me maintenir dans l’emploi. Même si j’avais déjà cet objectif en tête, leur intervention a été un moteur pour continuer ma rééducation. »
Son poste est maintenu, toilettes et mobiliers sont adaptés à ses nouveaux besoins, et une voiture assure le trajet matin et soir depuis son domicile de Montmorency, distant d’une trentaine de kilomètres.
L’importance de la communication au sein de l’entreprise
Au-delà de l’aspect matériel, une des étapes importantes de sa réinsertion a été de renouer le dialogue avec ses collaborateurs et de lever tout malaise potentiel. « J’ai un jour ressenti le besoin d’évoquer mon handicap à l’occasion d’une réunion commerciale, explique-t-il. C’était important que mes collègues puissent me dire ce qu’ils en pensaient, de l’impact que cela pouvait avoir sur notre travail, et nous avons pu établir ainsi un mode de fonctionnement. »
Cette communication au sein de l’entreprise représente un des enjeux majeurs pour l’intégration ou le maintien des travailleurs handicapés sur le marché du travail. La plupart des grands groupes en France disposent aujourd’hui de missions consacrées à cette question (parfois élargies dans un pôle « diversité ») et font de la sensibilisation de leurs employés à ce thème un axe majeur de leur politique.
Des programmes d’intégration
« Il faut expliquer, s’assurer que les collègues comprennent et acceptent les possibles modifications liées à l’intégration d’une personne handicapée, relève Céline Girardin, responsable de la mission handicap au sein du groupe de restauration collective Elior. Nous allons, par exemple, bientôt recevoir, dans le Sud-Ouest, un jeune stagiaire trisomique qui travaillera en cuisine. Une association va venir préparer et former l’équipe afin que tout se passe bien. »
Effacer les différences
Un outil informatique a, par exemple, été installé à l’intention des personnes souffrant de surdité afin de traduire le contenu des réunions en langage des signes. Des traductions audio de ce qui est écrit sur l’écran d’ordinateur et des claviers en braille ont, para ailleurs, été mis en place pour les malvoyants. « Mais une fois qu’ils sont intégrés dans nos équipes, il n’y a plus aucune différence de traitement », insiste Catherine Buche-Andrieux.
Extraits de http://www.la-croix.com/Actualite/France/Integrer-le-handicap-au-travail-un-effort-de-tous-les-jours-_NG_-2012-11-11-874656.
À Sherbrooke
Le comité 1er mai de Solidarité populaire Estrie organisait un 4 à 7 sur le thème Non au saccage de l’assurance chômage.
Étant membre du ROC de l’Estrie, notre organisme avait reçu ce message :
Le 1er mai 1886, aux États-Unis, une très forte pression des syndicats sur le patronat et le gouvernement permet à environ 200 000 travailleurs d’obtenir la journée de huit heures.
Célébrer cet événement est d’autant plus important aujourd’hui où le travail est devenu un catalyseur du développement social tant collectif qu’individuel. En ce sens, l’équipe du ROC de l’Estrie estime que l’enjeu des conditions de travail sera central dans les perspectives de développement du milieu communautaire estrien et québécois. Il va sans dire que nous souhaitons les meilleures conditions de travail possibles pour tous les travailleuses et les travailleurs du milieu communautaire et d’ailleurs. Nous vous souhaitons une excellente journée et surtout… bonne fête!
Je fais partie du Comité et j’y étais.
Handi-Capable fut le deuxième organisme présenté aux invités, après l’Association des locataires de l’Estrie. Nous assurons notre visibilité là où nous n’étions pas auparavant.
Il y eut environ soixante-dix personnes présentes à entendre un chansonnier qui faisait des pauses pour les prises de paroles concernant l’actualité telles les nouvelles règles de chômage et les revendications des syndicats, nommément.
Raymond Cyr
L’OFFICE PARTICIPE AUX AUDITIONS PUBLIQUES CONCERNANT L’AUGMENTATION DES PRESTATIONS D’AIDE SOCIALE
L’Office a participé aux auditions publiques sur l’étude des pétitions concernant l’augmentation des prestations d’aide sociale versées aux personnes handicapées, menées conjointement par la Commission de l’économie et du travail et la Commission des relations avec les citoyens.
Tel qu’il l’a fait valoir dans son mémoire, l’Office a réitéré aux membres des commissions qu’il était favorable à une augmentation des prestations versées aux personnes handicapées dans le cadre du Programme de solidarité sociale, car elle permettrait d’améliorer leurs conditions de vie. L’Office a aussi insisté sur la nécessité de rechercher des solutions différenciées tenant compte de la multitude de situations auxquelles sont confrontées les personnes handicapées ayant comme seule source de revenu cette prestation.
L’Office a également exposé que le Programme de solidarité sociale doit être plus flexible et inciter à l’accession ou au retour au marché de l’emploi. Il a précisé qu’il importe d’abord de soutenir adéquatement les personnes handicapées qui sont en mesure de travailler, notamment en bonifiant les mesures d’employabilité existantes. Par ailleurs, l’Office a soutenu qu’il faut aussi trouver des solutions pour les personnes qui ne seront jamais en mesure d’accéder au marché du travail.
L’Office a rappelé que dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique gouvernementale À part entière, il coordonne un comité interministériel sur la compensation des conséquences liées aux déficiences, incapacités et situations de handicap, dont les travaux portent spécifiquement sur l’identification des disparités dans les programmes et mesures relevant de la solidarité sociale et sur les coûts supplémentaires généraux.
Le premier plan de mise en œuvre de la politique étant maintenant échu, l’Office a insisté, en terminant, sur le fait qu’il serait opportun d’examiner la possibilité qu’un nouveau chantier de réflexion sur le soutien au revenu soit inclus dans le Plan 2014‑2019 des engagements gouvernementaux. L’objectif de cette démarche serait de proposer différentes solutions qui tiendraient compte de l’hétérogénéité des situations des prestataires de ce programme et des autres groupes de personnes handicapées en situation de pauvreté
Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/documentation-et-publications/publications/express-o/volume-7-numero-6-avril-2013/nouvelles-de-loffice/loffice-participe-aux-auditions-publiques.html
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr.
NOUVELLES ACTIVITÉS
Votre pharmacien pourra, dans quelques mois, exercer de nouvelles activités professionnelles. Dès l’entrée en vigueur de la Loi 41, il pourra prolonger une ordonnance, prescrire des médicaments lorsqu’aucun diagnostic n’est requis, notamment à des fins préventives, et prescrire et interpréter des analyses de laboratoire.
Par la suite, après avoir suivi une formation de type réglementaire*, il pourra ajuster une ordonnance, substituer un médicament en cas de rupture d’approvisionnement et prescrire des médicaments pour certaines conditions mineures lorsque le diagnostic et le traitement sont connus. Le pharmacien souhaitant administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié devra suivre une formation à cet effet avant d’exercer cette activité.
Pour bien comprendre ces nouvelles activités, nous vous invitons à cliquer sur les liens et à visionner notre vidéo d’animation. Si, malgré tout, vous avez encore des questions à la suite de votre lecture et du visionnement, n’hésitez pas à consulter notre foire aux questions.
* À noter : Pour exercer certaines des nouvelles activités, votre pharmacien devra avoir suivi une formation de type réglementaire. Puisque le Québec compte plus de 8 300 pharmaciens, un délai est nécessaire pour former toutes ces personnes. Votre pharmacien pourrait donc, une fois l’entrée en vigueur de la Loi 41, ne pas pouvoir pratiquer certaines des activités dans l’immédiat. Nous vous remercions à l’avance de votre compréhension.
Source : http://www.opq.org/fr-CA/grand-public/nouvelles-activites-des-pharmaciens/comprendre-les-nouvelles-activites/
Nous nous souviendrons que, lors de la conférence de presse du 10 décembre dernier, il a été annoncé que l’objectif visé était que le Projet de loi 41 et ses règlements entrent en vigueur au mois de juin prochain.
Jean H. Gagon
Source : http://jeanhgagnon.com/publication-des-6-projets-de-reglements-devant-donner-effet-au-projet-de-loi-41-loi-modifiant-la-loi-sur-la-pharmacie-elargissant-les-activites-professionnelles-pouvant-etre-posees-par-un-pharmacie
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr et Claudia Beauregard
CITADINS JARDINIERS
Il existe plus de 18 000 de ces « potagers urbains » au Canada et aux États-Unis, et ce nombre ne cesse d’augmenter. Leur apparition est plus timide en France. Des études sociologiques ont montré que ces espaces, dont l’animation est confiée à des associations de quartier, favorisent les rencontres. Accéder à des légumes frais et profiter de la nature sont toutefois les deux principales motivations invoquées par leurs adeptes. Il y a deux ans, les bienfaits psychologiques du jardinage avaient été évoqués par une étude américaine où plus de trois cents adeptes avaient été sondés. En utilisant une échelle de satisfaction, les scientifiques constataient alors que 84 % des jardiniers font des projets d’avenir, contre 68 % dans le groupe témoin, et que 70 % d’entre eux se jugeaient en forme, contre 57 %.
Extrait de http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/04/23/20409-moins-dobesite-chez-citadins-jardiniers.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr
LES JARDINS COMMUNAUTAIRES DE
Raymond Cyr et Marie-Élodie Huon, Colette Jean et Guy Dumoulin, Johanne Bilodeau ainsi que Sylvie Godbout s’afféreront bientôt à la préparation de leur bacs de jardinage.
Johanne a commencé les pousses de Sylvie chez elle.
La majorité des semences seront mises en terre vers la mi-mai.
D’autres jardiniers se joindront-ils au groupe?
À suivre!
Claudia Beauregard
VIVRE AVEC UNE CANNE BLANCHE
Pendant cette heure, nous faisons connaissance avec quatre non-voyants, qu’on suit dans leur quotidien afin d’exposer leurs défis et leurs expériences. Nous y rencontrons Éliane, une jeune aveugle de naissance, élève dans une école spécialisée pour non-voyants; une dame, Réjeanne, qui ne voit plus depuis trois ans seulement; Luc, aveugle depuis l’âge de 21 ans, un professionnel de la communication; et François, aveugle de naissance, psychologue.
Éliane, 9 ans
Aveugle de naissance, Éliane va à l’école et apprend le judo et le piano. Elle a eu la chance d’avoir des parents résilients qui, dès ses premiers jours, l’ont accompagnée avec son handicap et ont tout mis en oeuvre pour l’aider dans son apprentissage. Sa mère avoue que son adaptation est tellement optimale qu’elle oublie parfois qu’elle est non-voyante. Ses parents ont pleinement confiance en cette enfant enjouée et volontaire.
Luc, aveugle depuis l’âge de 21 ans
Animateur à Canal M, Luc Fortin est à la barre d’une émission de radio hebdomadaire qui s’adresse aux handicapés, Accès libre. Ses talents de communicateur lui permettent d’aider ceux qui font face à un quotidien exigeant, autant lorsqu’il est question de se faire à manger que de se déplacer ou d’utiliser des moyens de communication. Pour lui, vivre sans voir, c’est un combat de tous les jours.
François, aveugle de naissance
François est psychologue. N’ayant pas accès à l’expression non verbale des individus, il a développé une très grande sensibilité à saisir la personnalité de ses patients par un certain nombre de facteurs, comme une poignée de main ou la respiration. François a su tirer parti de l’absence du jugement de l’oeil. Pour lui, ça peut même conférer une certaine liberté.
Réjeanne, 70 ans
Dix ans après une intervention chirurgicale à un oeil qui a échoué, Réjeanne a perdu en grande partie l’usage de son deuxième oeil. Découragée, elle a demandé de l’aide à l’Institut national pour les aveugles (INCA) et a suivi les conférences téléphoniques. Cette ressource l’a beaucoup aidée. Elle apprend à vivre avec ses gaffes à répétition et ses loupes pour l’aider à voir certains détails.
Écouter À perte de vue, le documentaire de Charles Plourde, sur http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBF/APerteDeVue201302081006.asx.
Source : http://www.radio-canada.ca/emissions/a_perte_de_vue/2012-2013/chronique.asp?idChronique=272443#commenter
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr.
Sébastien Lepage, vivant avec la paralysie cérébrale depuis sa naissance, se déplace en fauteuil motorisé et a une incoordination des quatre membres… Sébastien n’a aucune limite ou plutôt repousse toutes les limites dans ses activités… Accompagné de ses amis, il fait du ski alpin, du delta-plane, du parachute, de la simulation de chute libre (SkyVenture)…
Dans la vie de tous les jours de Sébastien, plusieurs obstacles se présentent devant lui… Grâce à son bras robotisé Jaco, Sébastien peut maintenant : se servir à boire, manger une collation seul, ramasser un objet parterre, se raser seul, prendre une feuille dans son imprimante, remplir et vider le lave-vaisselle, téléphoner seul sur son téléphone cellulaire, voyager quelques heures seul en toute sécurité, etc… Malheureusement, Jaco ne peut pas répondre à tous besoins de Sébastien. Il a besoin de ressources humaines pour se lever, se laver, s’habiller, se nourrir, aller à la toilette, aller faire certaines commissions et pour une surveillance la nuit. Toutes ces heures qu’il emploie des gens ont un coût. Le gouvernement en défraie une partie, selon des critères et un maximum établi bureaucratiquement. La plupart des employés de Sébastien ne comptent pas leur temps à l’heure près et n’attendent pas les augmentations salariales qui ne viennent pas, mais Sébastien se sent redevable envers eux. Avez-vous déjà ressenti ce sentiment envers une autre personne? Sébastien le ressent envers plusieurs personnes à la fois. Ça gruge son moral… Aidez à Sébastien à repousser l’épée Damoclès des restrictions budgétaires du réseau de la santé et des services sociaux en faisant une noble contribution.
Rendez vous sur http://jaco.sebastienlepage.com/accueil.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr
CAPSULES PUBLICITAIRES
Vous êtes en fauteuil roulant et c’est impossible de trouver un endroit avec une rampe d’accès…
Vous avez des enfants à la maison et vous voulez leur faire couper les cheveux pendant que vous préparez le souper…
Pour une ou plusieurs de ces raisons, vous ne pouvez vous déplacer…
Appeler Galure et il me fera plaisir de venir vous coiffer dans le confort de votre maison.
Vous trouverez la liste des prix des services sur http://www.galure.sitew.com/#Prix.F.
Alexandra Gauthier-Proulx 819 565-4294 ou 819 578-3513
Portes ouvertes
11 mai, de 11h 00 à 14 h 00
Rencontre des intervenants;
Liquidation d’inventaire
La Friperie La retouche liquide ses surplus d’inventaire
Des vêtements réguliers et adaptés de tous les genres et pour toutes les tailles!
Tous les profits seront remis à la Fondation Vitae qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie, de l’environnement et des soins offerts par le CSSS-IUGS aux enfants, aux jeunes, aux adultes, aux familles et aux personnes âgées. La Fondation Vitae poursuit également son engagement envers le développement de la recherche et de l’enseignement effectués au sein de l’établissement.
SUR LE SITE WEB DE HANDI-CAPABLE
Le chat de Marc
Le chat de Marc se poursuit sur Skype chaque mardi, de 19 h à 20 h.
Désormais, sur notre site web, vous aurez accès à un résumé mensuel des sujets discutés au cours de cette activité.
Je vous invite à prendre connaissance de ceux de mars et avril.
Claudia Beauregard
Les réalisations de nos membres
En septembre dernier, je sollicitais votre participation relativement à cette nouvelle section en construction.
Depuis, Johanne Bilodeau, Raymond Cyr, Guy Dumoulin, Daniel Gendron Colette Jean, Marc Pilon et André Veilleux ont témoigné des projets de vie qui leur permettent de se réaliser avec leurs limitations. Vous avez envie d’en apprendre davantage sur eux? Visitez les différentes catégories de la section Réalisations de nos membres http://www.handi-capable.net/realisations-de-nos-membres!
Après consultation, j’espère que vous aurez envie d’avoir votre ou vos page(s)! Voici comment faire :
- Décrire votre ou vo(s) projet(s) de vie sous forme de texte(s) ou de photos commentées
- Faire parvenir le tout à [email protected] ou par l’intermédiaire de l’administration à [email protected].
Je réviserai le(s) texte(s) et le(s) retournerai pour avoir ton consentement avant de les publier sur le site de Handi-Capable. Il se peut aussi que je te questionne davantage pour préciser des choses, en cas d’oubli. Ce sera un travail d’équipe dans lequel tu seras mis(e) en valeur.
J’attends de vos nouvelles!
Claudia Beauregard
LES DÉCOUVERTES DE NOS MEMBRES
Batwheel
Je vous invite à regarder la bande-annonce de Batwheel http://www.youtube.com/watch?v=_6-KoX0lsHo, une websérie qui sera présenté l’automne prochain.
La websérie Batwheel raconte les aventures d’une superhéroïne en fauteuil roulant. Elle se bat contre le vilain Système. Derrière le masque de Batwheel se cache Maxime D. Pomerleau. Cette dynamique héroïne du quotidien, atteinte du syndrome de McCune-Albright, donne avec humour un nouveau visage aux personnes handicapées.
Catherine Perrin la reçoit : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBF/MediumLarge201304090906_2.asx.
Source : http://www.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2012-2013/chronique.asp?idChronique=284993
Raymond Cyr et Claudia Beauregard
La scientifique italienne Rita Levi Montalcini est décédée à Rome, le 30 décembre 2012, à l’âge de 103 ans. Lauréate du prix Nobel de médecine en 1986 grâce à la découverte et l’identification du « facteur de croissance des cellules nerveuses » ou NGF (Nerve growth factor), elle a été la première femme à être admise à l’Académie pontificale des Sciences. Le NGF joue un rôle important dans la coordination entre les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire qui maintiennent l’état de santé d’un organisme. Des médicaments à base de NGF sont utilisés pour traiter les dystrophies de la cornée et, demain, peut être, la sclérose en plaques, l’arthrite et la maladie d’Alzheimer.
Source : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Dossiers/p-24009-Rita-Levi-Montalcini-femme-de-sciences-libre-esprit-et-citoyenne-du-monde.htm
*Inspiré d’un diaporama reçu de Colette Jean
NOS MEILLEURS VOEUX D’ANNIVERSAIRES À…
Richard Bisson, né un 10 mai