POUR COMMENCER 2014 EN BEAUTÉ
10 janvier 2014
En ce début d’année, avez-vous pris des résolutions? La plus populaire concerne la santé. Nous nous attardons sur trois aspects. 1) Santé physique. Si vous comptez perdre du poids, peut-être souhaitez-vous bouger davantage? Les deux premiers articles vous intéresseront sûrement! 2) Santé morale. Le verglas de décembre vous a fait prisonnier de votre domicile? L’hiver en général vous déprime? Sachez qu’il existe des trucs pour accéder au bonheur. 3) Santé financière. Vous vous êtes endettés durant le temps des Fêtes? Votre budget mensuel est toujours serré? Une conseillère en redressement financier vous propose un plan et des outils pour budgéter.
Nous soulignons ensuite le mérite de deux personnalités québécoises qui se sont démarquées pour leur engagement auprès des personnes handicapées.
Le dernier tirage du journal survolait la vie de Nelson Mandela. Si vous désirez être davantage témoin du long chemin qu’il a parcouru, nous vous proposons le film biographique.
Finalement, une revue des aventures des jardiniers de chez-nous vous est offerte et votre collaboration est sollicitée.
Bonne année et bonne santé!
Claudia Beauregard, directrice du journal
IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR ÊTRE ACTIF
Pratiquer des activités physiques régulièrement multiplie par trois les chances des aînés de mener une vieillesse en bonne santé, et ce, même s’ils commencent à le faire tard dans leur vie, montre une étude britannique.
L’épidémiologiste Mark Hamer et ses collègues de l’University College de Londres ont étudié pendant huit ans un échantillon de 3 500 personnes dont l’âge moyen était de 64 ans. Leurs résultats montrent dans un premier temps que ceux qui pratiquent régulièrement une activité physique modérée ou vigoureuse ont sept fois plus de chances de bien vieillir que les personnes inactives. Dans un deuxième temps, les chercheurs ont montré que ces chances sont encore trois fois supérieures chez les 10 % d’anciens inactifs ayant repris une activité physique entre 2002 et 2010.
À la fin de l’observation :
• Une personne sur cinq était estimée en bonne santé.
• Quatre sur dix avaient développé une pathologie chronique. Une sur cinq souffrait d’une dépression ou d’un déficit cognitif.
• Un tiers souffrait d’une incapacité au moins partielle.
Les auteurs, dont les travaux sont publiés dans le British Journal of Sports Medicine, ont tenu compte des principaux autres facteurs susceptibles d’avoir un effet sur le vieillissement comme le tabagisme, la consommation d’alcool, la situation familiale ou les finances.
Le fait de « vieillir en bonne santé » se définit, selon les auteurs, par le fait de ne pas avoir de maladie chronique, ni de déficit cognitif important, ni de limitation importante de ses capacités physiques, et d’être en bonne santé mentale. D’autres recherches ont déjà montré qu’une activité physique régulière permettait de retarder le vieillissement et de garantir une meilleure qualité de vie.
Le saviez-vous?
L’Organisation mondiale de la santé recommande aux personnes de plus de 65 ans de pratiquer au moins 150 minutes d’activité d’endurance modérée ou 75 minutes d’activité d’endurance soutenue par semaine. Cette activité inclut le sport, les loisirs, la marche ou le vélo, les tâches ménagères et les activités ludiques.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/11/26/001-vieillesse-activites-physiques.shtml
*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger
LE ROLLING DANCE CHAIR
Merry Lynn Morris est professeur de danse à l’Université de Floride du Sud. Elle croit que tout le monde devrait être capable de danser, peu importe son handicap physique. Elle a donc inventé le Rolling Dance Chair. Conçu pour disparaître sous le danseur avec un siège clair, il se déplace et tourne de manière intuitive selon les mouvements du corps. C’est une extension de la danseuse comme tout autre accessoire ou équipement, plutôt qu’un fardeau.
L’inspiration lui vient de son père. Quand elle avait 12 ans, son père Bill Morris a été paralysé par un grave accident de voiture. Tout au long de son rétablissement, elle a remarqué combien il a été stimulé par la danse, en particulier avec elle, mais aussi combien c’était difficile avec son fauteuil roulant. Le Rolling Dance Chair est donc le résultat d’un long travail de conception, de nombreuses subventions de recherche et de l’intérêt d’un certain nombre d’universités et d’entreprises de haute technologie.
Le promoteur Neil Edmonston, de Vertec, estime que cette innovation est l’avenir de la conception des fauteuils roulants, et la prochaine étape pour rendre le fauteuil roulant classique, un prolongement naturel de l’utilisateur pour davantage que la danse, exactement ce que Merry Lynn Morris veut.
Voyez la démonstration!
Traduction libre de http://www.nextnature.net/2013/10/the-almost-invisible-dancing-wheelchair/
Note : Si vous lisez l’anglais, rendez-vous sur http://www.tampabay.com/features/humaninterest/from-the-mind-of-a-dancer-a-new-kind-of-wheelchair/2143164 pour plus de détails.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr et Claudia Beauregard
7 PISTES POUR SE RENDRE HEUREUX
Réussir sa vie, c’est atteindre ses objectifs, tout en préservant de bonnes relations et une bonne image, sans pour autant sacrifier son bien-être. Une réussite sociale qui nous laisserait malheureux n’est plus considérée par nos contemporains comme un idéal de vie réussie. Mais autant les dimensions matérielles et relationnelles obéissent à une certaine logique, autant la dimension émotionnelle d’une vie réussie, avec ses aspects inconscients (nos névroses) et biologiques (notre tempérament) s’avère plus difficile à contrôler.
Les êtres humains savent depuis toujours la difficulté immense à atteindre le bonheur. Voici sept conseils, sept directions plutôt, qui représentent déjà tout un programme.
1) Prendre la décision d’aller bien
Le philosophe Alain avait coutume de dire : « Il faut vouloir être heureux et y mettre du sien. » Il est toujours plus facile, moins coûteux en énergie psychologique, de se laisser aller au malheur. À l’inverse, faire durer le bien-être nécessite des efforts.
Pour expliquer cela, il y a d’abord des raisons personnelles : il existe des différences nettes entre les individus quant à leurs capacités à se sentir bien. Et des facteurs propres au genre humain : l’évolution semble avoir favorisé chez nous l’existence d’émotions négatives, dont la fonction est d’augmenter les chances de survie de l’espèce. La peur favorise la fuite ou le combat, la colère intimide les adversaires ou les rivaux, la tristesse attire la compassion, etc. Mais la nature, si elle a eu le souci de notre survie, n’a guère eu celui de notre qualité de vie. Le spectre des émotions et humeurs positives est beaucoup plus restreint, plus labile, et d’accès plus coûteux en termes d’énergie psychologique.
2) Ne pas laisser trop d’espace au sentiment de malheur
Si les émotions négatives sont occasionnelles, peu durables et perturbent moyennement notre quotidien, on peut attendre qu’elles disparaissent d’elles-mêmes. Mais flirter avec le malheur comporte certains dangers que la psychologie commence à mieux étudier. Laisser libre cours à une émotion négative risque d’en prolonger la durée. La plainte répétée et sans réponse peut transformer en victime de la vie. Et le malheur se nourrit de lui-même : plus on s’y laisse aller, plus on en prolonge la durée. De plus, s’abandonner au sentiment de malheur va faire passer peu à peu d’une émotion négative ponctuelle – on se sent malheureux – à une vision négative durable – on a une vie malheureuse. Enfin, cela prépare le retour des émotions négatives ultérieures : le phénomène est bien connu dans la dépression, qui a une très forte tendance à la récidive, et il a été démontré en ce qui concerne l’humeur triste quotidienne.
3) Prendre soin de soi, surtout quand on ne va pas bien
La plupart des anxieux et des déprimés font exactement l’inverse. Plus ils vont mal, plus ils se maltraitent (en ne voyant plus leurs amis, en ne pratiquant plus leurs loisirs préférés…) et plus ils se maltraitent, plus ils vont mal. Le cercle vicieux est alors enclenché.
Faire des choses agréables lorsqu’on ne va pas bien ne relève pas de l’évidence, car on n’en a pas envie. Or, tous les travaux disponibles montrent qu’il faut réamorcer cette envie par des efforts initiaux (telle la remise en marche d’un moteur qui a calé). Et qu’il ne faut pas se tromper d’objectif : lorsque l’on va mal, le but des activités agréables n’est pas de nous rendre heureux, mais d’empêcher le mal-être de s’aggraver ou de s’installer.
4) Pas de perfectionnisme ni d’obsession du bien-être
Flaubert, en parlant du bonheur, écrivait : « As-tu réfléchi combien cet horrible mot a fait couler de larmes? Sans ce mot-là, on dormirait plus tranquille et on vivrait à l’aise. » La recherche du bien-être ne doit pas virer à l’obsession, et le droit au bonheur ne doit pas se transformer en « devoir de bonheur », selon l’expression de l’écrivain Pascal Bruckner.
D’autant que le sentiment de malheur, qui fait partie de l’existence, peut parfois être utile, en nous faisant réfléchir; ou nécessaire, en nous faisant ouvrir les yeux sur des réalités désagréables. Nous ne pouvons pas éviter sa rencontre, mais il est à notre portée d’en faire un bon usage.
5) Face aux soucis quotidiens, réfléchir, ne pas ruminer
L’étude du psychisme des anxieux montre qu’ils ont toujours des tracas en tête, mais que, paradoxalement, jamais ils ne les abordent efficacement : leurs ruminations ne leur apportent pas de solutions. C’est que la vocation du souci est d’être un signal d’alarme (attirer notre attention sur un problème) et non une façon de voir le monde ou de faire face à ses problèmes. Voilà pourquoi l’un des objectifs prioritaires des psychothérapies, notamment cognitives, est d’amener les personnes à considérer leurs malheurs comme des problèmes à résoudre et non comme des malédictions.
On utilise alors une démarche qui consiste en un questionnement serré sur ces inquiétudes : Qu’est-ce qui relève des faits et qu’est-ce qui relève de l’interprétation ou de l’anticipation? Est-ce que continuer à me faire du souci m’apporte quelque chose? Quel est mon scénario catastrophe? Quelles sont les chances qu’il survienne dans ma vie? Etc. Rude, mais instructif.
6) Ne pas nourrir d’émotions hostiles
Une grande part de notre malheur vient de la place exagérée que nous faisons aux émotions « hostiles », parfois intenses et tournées contre des personnes précises. Le plus souvent, elles prospèrent parce que nous privilégions notre besoin d’avoir raison (« Ils ont tort, ils doivent être punis ») à notre désir de nous sentir bien (« J’en suis la première victime, autant réfléchir à ce que je peux faire d’utile et passer à autre chose. »).
Dans d’autres cas, ces émotions négatives relèvent de l’irritabilité envers les défauts du genre humain, et font poser un regard critique ou cynique sur le monde et ses habitants. Le manque de bienveillance est souvent preuve de mal-être, et toujours source de malheur. Philippe Delerm, l’écrivain des « plaisirs minuscules » disait pour sa part avoir « choisi de vivre en amitié avec les choses de la terre ».
7) Savourer les moments de bien-être
La meilleure des armes contre le malheur, et la plus agréable à utiliser, c’est sans doute de profiter encore mieux des bons moments que nous offre l’existence. Savourer le bien-être lorsqu’il est là, l’intensifier, le densifier représente un très bon vaccin contre le sentiment de malheur. Vous n’éviterez peut-être pas la maladie, mais ce sera sous une forme atténuée!
N’attendons pas l’adversité pour nous rappeler que la vie peut être belle et pour regretter de ne pas en avoir mieux profité… Nous voici revenus au plus ancien et vénérable des conseils de la philosophie, le bon vieux carpe diem : « Mets à profit le jour présent »).
*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger
FAIRE UN BUDGET ET LE RESPECTER
« Sachez où va votre argent », dit Laurie Campbell, présidente-directrice générale de Credit Canada Debt Solutions Inc., un service de consultation en matière d’endettement.
Élaborer un budget – ou un plan de dépenses – permet de s’assurer que votre argent est dépensé de manière optimale. « Si vous avez mis des efforts pour vous fixer un budget, mais que vous dépensez systématiquement plus que prévu, alors la première étape est de comprendre pourquoi vous dépassez votre budget, explique Laurie Campbell. Ensuite, vous saurez à quoi vous attaquer pour régler le problème. Habituellement, les débordements surviennent à cause de dépenses non planifiées, d’un objectif initial irréaliste ou d’un manque de motivation ou d’engagement à respecter le budget », ajoute Mme Campbell.
Elle propose un plan en dix étapes pour dresser un budget qui fonctionne :
1- Équipez-vous d’un calepin et d’un crayon et commencez à noter systématiquement vos dépenses mensuelles.
2- Déterminez avec précision le revenu sur lequel vous pouvez compter chaque mois. Essayez de ne pas comptabiliser les entrées d’argent irrégulières.
3- Additionnez les montants de vos factures mensuelles. C’est une bonne façon d’avoir une idée des dépenses fixes et variables que vous effectuez chaque mois.
Dépenses fixes et dépenses variables
Les dépenses fixes reviennent chaque mois et sont toujours du même montant, par exemple l’hypothèque ou le loyer. Les dépenses variables sont plus difficiles à prévoir dans le temps, comme les frais de réparation de la voiture. Pour les prévoir d’un mois à l’autre, estimez vos dépenses annuelles et divisez ce montant par 12.
4- Ajoutez le total de votre passif : votre relevé de carte de crédit et les autres dettes accumulées. Leur remboursement devra être comptabilisé dans vos dépenses mensuelles.
5- Sortez la calculatrice. Soustrayez le montant total de vos dépenses à celui de votre revenu. Quel est le résultat? Le montant est-il positif ou affichez-vous un déficit?
6- Une fois que vous avez votre solde mensuel en mains, faites les ajustements qui s’imposent. Cette étape doit être répétée régulièrement. Si l’argent qui entre dans votre compte ne fait pas le poids par rapport à celle qui en sort, comment pouvez-vous réduire vos frais? Épluchez vos dépenses variables et déterminez celles que vous voulez réduire.
7- Connaissez vos besoins et vos désirs. Si votre revenu est limité, ne dépensez que sur ce qui est essentiel. Choisissez bien vos priorités et assurez-vous que c’est là que va votre argent.
8- Essayez de planifier les coups durs et les dépenses imprévisibles. Mettez mensuellement de côté un montant fixe pour avoir une marge de manœuvre et ainsi éviter d’avoir recours au crédit.
Combien devrais-je épargner?
La règle générale veut que 10 % du revenu devrait être mis de côté. C’est un montant qui effraie la plupart des gens.
9- Mme Campbell recommande de commencer par un petit montant et de l’augmenter graduellement. « Commencez par un petit montant comme 20 $, c’est déjà faire un premier pas en mettant de l’argent de côté chaque mois. Lors de l’ajustement de votre budget, vous allez vous améliorer et trouverez le moyen d’en épargner un peu plus chaque fois. »
10- Surveillez toutes vos dépenses. Il existe plusieurs outils en ligne et applications pour vous garder sur la bonne voie. Si vous préférez les bonnes vieilles méthodes, un calepin et un crayon feront l’affaire.
Plusieurs outils en ligne sont à votre disposition
La calculatrice de budget de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada est simple à utiliser et aide à ne pas oublier toutes les petites dépenses qui peuvent survenir.
Le site Mint.com permet de rassembler tous vos comptes dans un même lieu. Ses graphiques et tableaux vous donnent un portrait global de vos finances. Il n’est pour l’instant disponible qu’en anglais.
Option consommateurs offre un modèle de tableau Excel prévu pour calculer votre budget mensuel et pour faire votre bilan financier annuel. C’est un bon point de départ que vous n’aurez qu’à adapter selon vos besoins.
*Cet article est une collaboration d’Annie Bélanger
MÉDAILLÉS DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
MARTIN DESCHAMPS
Pour sa contribution à la promotion de la participation sociale des personnes handicapées depuis plus de dix ans, l’auteur-compositeur-interprète Martin Deschamps a reçu la médaille de l’Assemblée nationale à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées.
La ministre responsable de la région de Lanaudière, Véronique Hivon, qui lui a remis cette médaille, a déclaré : « Je tiens à saluer l’immense contribution de ce citoyen qui, par son talent, a su se démarquer en tant qu’artiste sur la scène québécoise et qui, par sa personnalité, est devenu un modèle de persévérance et d’engagement, non seulement pour les personnes handicapées, mais pour l’ensemble de la population. »
En cette année charnière, où le Québec célèbre le 35e anniversaire de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, l’Office des personnes handicapées du Québec considère que le moment n’aurait pu être mieux choisi pour rendre hommage à cet artiste de premier plan, mais surtout à un être humain aux qualités remarquables.
Le président du conseil d’administration de l’Office, M. Martin Trépanier, qui a maintes fois côtoyé Martin Deschamps, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de celui-ci. « Pour l’Office, le fait d’avoir pu compter sur Martin comme moteur promotionnel de la participation sociale des personnes handicapées est inestimable. Son charisme indéniable et sa joie de vivre donnent le goût du dépassement », se réjouit M. Trépanier.
« À titre de porte-parole de la Semaine québécoise des personnes handicapées, qui se déroule chaque année du 1er au 7 juin, Martin Deschamps a toujours été disponible, à tout moment de l’année, y allant même de ses propres initiatives, pour inciter la population québécoise à faire preuve d’une plus grande ouverture et à participer à la promotion d’une société plus inclusive », ajoute Mme Sylvie Tremblay, directrice générale de l’Office.
Sources : http://www.magazineprestige.com/news/post/soulignons-lexcellence/martin-deschamps-reoit-la-mdaille-de-lassemble-nationale/2166, http://www.laction.com/Actualites/2013-12-03/article-3528636/Martin-Deschamps-recoit-la-Medaille-de-lAssemblee-nationale/1 et http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/express-o/volume-7-numero-16-17-decembre-2013/actualites/martin-deschamps-recoit.html.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr et Claudia Beauregard
MONIQUE LEFEBVRE
Madame Lefebvre, qui tient la barre de l’organisme AlterGo depuis 1981, fondait en 1984 le Défi sportif des athlètes handicapés, avec pour objectif de promouvoir une vie active et une image dynamique et positive des personnes handicapées. Aujourd’hui, grâce à près d’un millier de bénévoles et à de nombreux fidèles partenaires, l’événement annuel accueille près de 4 000 athlètes handicapés, dont plusieurs de calibre international, mais surtout des milliers de jeunes d’âge scolaire et leurs professeurs pour qui le Défi est devenu un incontournable. La grande force de Monique Lefebvre est d’avoir su, par son leadership, sa persévérance, ses grandes qualités de rassembleuse, convaincre le milieu politique, le personnel municipal, les commanditaires, les fédérations sportives et autres à mettre l’épaule à la roue pour que les personnes handicapées puissent aussi vivre les sensations de dépassement, d’accomplissement, mais surtout de participation sociale.
Madame Lefebvre travaille sans relâche à l’accès à la pratique du loisir et sport pour les enfants vivant avec une déficience. Elle a témoigné en ce sens devant le Comité sénatorial permanent des droits de la personne au sujet des programmes fédéraux visant les enfants handicapés en insistant sur l’importance de travailler à lever les obstacles à la pratique du loisir et du sport par les enfants en milieu scolaire et soulignant que le soutien, qu’il soit médiatique ou financier, va très souvent vers les athlètes d’élite. « Les athlètes sont importants et aident à donner une image positive de la personne handicapée, mais la réalité et les besoins des jeunes sont aussi très importants et non-soutenus », a-t-elle ajouté. Le soutien gouvernemental et médiatique est souvent octroyé en fonction de la visibilité de la discipline sportive, offerte par les athlètes de haut niveau. Le Défi sportif est pratiquement la seule compétition scolaire destinée aux enfants handicapés au Canada. « Ce que je reçois comme commentaire commente-t-elle, c’est qu’il n’existe aucun programme pour aider la clientèle des jeunes et que l’action d’AlterGo n’entre pas dans les programmes et normes. Il faut donc faire ouvrir ces normes afin de faire notre place! »
Sources : http://www.assnat.qc.ca/fr/abc-assemblee/assemblee-nationale/medailles-assemblee-nationale/medailles-honneur-assemblee-nationale.html, http://www.altergo..net/nouvelles.php?id=241 et http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/express-o/volume-7-numero-16-17-decembre-2013/actualites/monique-lefebvre-recoit.html.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr et Annie Bélanger
MANDELA : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ
Lorsque son décès fut annoncé, l’avant-première d’un film biographique se tenait à Londres. Réalisé par Justin Chadwick et incarné par Idris Elba, ce film est en salle depuis le 25 décembre.
Synopsis
Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.
Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=204700.html
*Cet article est une collaboration de Claudia Beauregard
NOS JARDINS COMMUNAUTAIRES
Vous souvenez-vous des débuts de la seconde saison de jardinage au parc Maillé?
• Préparatifs et assemblage de nouveaux bacs permettant à deux nouveaux membres de se joindre à l’équipe de jardiniers de Handi-Capable;
• Semis et plants déposés en terre selon les goûts de chacun
• Les cours de base pour la cueillette, la démonstration de Raymond Cyr et Johanne Bilodeau avec le piège à castor
• L’installation de cadenas à une hauteur accessible pour tous…
Si ces indices ne vous rappellent rien, revoyez l’introduction, les préparatifs, et les résumés 3 à 6 disponibles à partir de cette page.
Si vous vous rappelez que les huit jardiniers commençaient seulement à vivre toutes sortes d’aventures, prenez connaissance des résumés suivants :
J’espère que ces souvenirs vous réchauffent le cœur en ces jours d’hiver!
Claudia Beauregard
L’ÉQUIPE DU JOURNAL RECHERCHE…
En décembre, Francis Boulet nous informait de son désir de se consacrer à d’autres projets de vie et a depuis quitté ses fonctions au sein de l’organisme. Nous lui souhaitons beaucoup de succès et le remercions de son implication et sa contribution au succès du journal par le biais de son éditorial.
Le journal cherche maintenant des collaborateurs pour assurer sa portion éditoriale et garantir que le contenu vous ressemble et vous représente. C’est pourquoi nous faisons appel à vous en ce temps de renouveau.
Vous avez des opinions, le goût de vous impliquer et de contribuer à un journal pertinent et unique? L’équipe du journal est pour vous! Il vous suffit de communiquer avec [email protected] et de nous faire part de votre intérêt.
Grâce aux possibilités de l’informatique, cette opportunité est ouverte à tous les lecteurs handicapés qui possèdent une adresse courriel, où que vous soyez. L’équipe du journal est à la recherche de communicateurs inspirés et assure la révision des textes et des considérations grammaticales.
De plus, nous vous rappelons que nous apprécions toujours votre contribution et recevons avec intérêt tout article que vous souhaitez voir publié.
Merci et au plaisir de vous lire!!!
Claudia Beauregard, directrice du journal
NOS MEILLEURS SOUHAITS D’ANNIVERSAIRE À…