BLAGUES NULLES (À MÉMORISER QUAND MÊME)
- La plage dit à l’océan:dire que tout le monde aime l’eau c’est assez vague.
- Comment appelle-t-on un mouton qui n’a pas de pattes?
Un nuage.
Un petit fien. |
ACTUALITÉ/DÉCOUVERTE
La chaîne de restaurants Starbucks lance un menu accessible aux personnes ayant une limitation visuelle
-Mathilde Tremblay, septembre 2021-
 Depuis le mois de mars 2021, les franchises nord-américaines de Starbucks sont équipées d’un menu en braille.
Le programme Inclusion et diversité en action
« Nous avons maintenant des menus en braille et en gros caractères disponibles sur demande », peut-on lire sur la porte du café Starbucks sur la rue King Ouest à Sherbrooke. Dans le cadre de son programme Inclusion et diversité, la chaîne de cafés s’est donnée pour mission de faciliter l’accès à ses produits aux personnes ayant une déficience visuelle.
Sous les commandes de Nzinga Shaw, la directrice mondiale du programme, plus de 35 000 menus en braille et en gros caractères ont été publiés et distribués dans les restaurants ciblés. C’est le National Braille Press de Boston qui s’est vu attribuer le contrat de publication. La compagnie s’est dite heureuse de pouvoir faire affaire avec Starbucks pour assurer davantage d’autonomie aux non-voyants. La nouvelle initiative était, en fait, un rafraîchissement du modèle 2012 du menu en braille de la chaîne de restaurants. La version 2021 ce veut mieux structurée, actuelle et offerte en version anglaise et française.
Pouvoir commander le latté à la citrouille épicée en automne
Le menu adapté indique les boissons et les plats offerts par le café. Il inclut aussi la liste des ingrédients de chacune des options du menu. Ainsi, témoigne l’une des clients sur la page Web de Starbucks, les gens avec une vision limitée n’ont plus besoin de retenir le menu par cœur et peuvent avoir accès à une plus grande variété de produits dont les offres saisonnières. |
ACTUALITÉ/CULTURE
Toute une histoire de scandales pour la ville de Sherbrooke
-Mathilde Tremblay, septembre 2021-
En ces temps où les scandales sont au cœur des médias et du quotidien citoyen, le Musée d’histoire de Sherbrooke présente une exposition sur ce qui enflammait l’opinion publique dans le passé de la ville.
 (Exposition Scandales et préjugés à Sherbrooke, photo par Mathilde Tremblay)
« Madame Poupart était beau avant d’être belle, aimait le bleu, le gin et Jacques Brel »[1]
Jusqu’au 24 octobre prochain, l’exposition Scandales et préjugés sera tenue au 275 Rue Dufferin. Elle remonte plus de 100 ans en arrière dans l’histoire de Sherbrooke pour présenter les sujets qui alimentaient le débats et commérages de l’époque.
Du premier maillot de bain féminin, en passant par l’enlèvement du directeur du crédit de la Caisse populaire Desjardins Sherbrooke-Est, jusqu’aux scandales d’aujourd’hui, l’exposition rappelle que ce qui cause l’indignation dans le présent peut ensuite paraître cocasse des années plus tard. Elle permet également de voir l’impact des médias (journaux de l’époque) sur l’opinion publique et les différents points de vue soulevés par ces événements.
 (Le début du maillot de bain, photo par Mathilde Tremblay)
Pour le Musée d’histoire de Sherbrooke, le scandale est « porteur de plusieurs éléments liés aux normes sociales et à leurs transgressions, à l’esprit de communauté ainsi qu’au maintien de la stabilité de l’ordre établi ». La présentation vise donc une compréhension du scandale comme phénomène de société.
La salle est ouverte au public du mercredi au dimanche et elle permet, du même coup, la visite de l’exposition permanente Mémoires sherbrookoises. Il y a toutefois une épreuve d’escalier de taille à monter pour se rendre au deuxième étage où se trouve la galerie (à prendre en note pour les personnes en fauteuil roulant).
 
(Les escaliers en question et la salle d’exposition, photo par Mathilde Tremblay)
[1] Extrait chanson Madame Poupart présentée par l’exposition Scandales et Préjugés
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ACTUALITÉ/RELATION
Lancement de la première application de rencontre style Tinder pour personnes ayant un handicap
-Mathilde Tremblay, septembre 2021-
La version officielle de l’application Nolu (pour No One Left Unloved ou Ne laisser personne sans amour) est maintenant disponible au public.
 Après une campagne de financement plus longue que prévue, Catherine Dumas et François Rochon, les deux co-fondateurs de Nolu, ont fini par accumuler suffisamment d’argent pour assurer le lancement de la version complète de leur produit. Nolu est une application de rencontre pour personnes ayant un handicap de tous types. Elle favorise ainsi la connaissance d’un ou d’une partenaire qui comprend ce que c’est que d’avoir une limitation. Elle reste, néanmoins, accessible aux gens sans handicap qui souhaitent s’y inscrire. Mme Dumas et M. Rochon souhaitaient pouvoir créer, grâce à Nolu, un milieu où le handicap n’est pas une source de malaise ou d’incertitude pour pouvoir passer rapidement à une rencontre amicale, amoureuse ou affective entre êtres-humains.
Tinder 2.0
Nolu ressemble davantage aux applications comme Tinder et Bumble qu’aux agences de rencontre pour personnes handicapées disponible actuellement. Le programme facile d’utilisation permet à l’utilisateur d’« aimer » les profils qui l’intéressent, d’obtenir des « matchs » et de discuter avec ceux-ci en ligne. Ainsi, la population ayant une limitation a accès au même type d’application que tout le monde et peut gérer elle-même profils et rencontres.
D’ici l’automne 2021, les utilisateurs pourront se communiquer de manière virtuelle en vidéoconférence. Les fondateurs entendent également offrir, à travers l’application, un service de consultation avec un.e sexologue ou coach de vie. |
ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE
C’est le moment des récoltes de fruits et légumes pour le jardin d’Handi-Capable
-Mathilde Tremblay, juillet 2021-
 (Nicolas Girard, responsable du jardin Handi-Capable, au moment des récoltes, Photos par Mathilde Tremblay)
En cette mi-août, les récoltes des jardins communautaires de Handi-Capable sont à leur apogée.
Fonctionnement des jardins
Depuis quelques étés, le jardin de Handi-Capable à Sherbrooke fourni des fruits et légumes aux personnes ayant une limitation physique. Il est constitué des plusieurs bacs de jardinage adaptés qui sont, entre autres, de hauteur accessible aux personnes assises dans un fauteuil roulant. Nicolas Girard, responsable du jardin, en explique le fonctionnement : « Ce jardin est strictement réservé aux personnes handicapées choisies par Handi-Capable et elles peuvent y faire pousser tout ce qu’elles désirent. »
Il donne l’exemple des plants de bleuets qui ont été plantés cette saison à la demande des utilisateurs des parcelles de terre, et ce, même si les cultiver demande une certaine préparation. En effet, les plants de bleuets sont dispendieux et nécessitent un engrais particulier pour acidifier le sol, mais ces obstacles ne freinent pas le jardin qui s’est procuré plusieurs plants de ce fruit pour satisfaire ses utilisateurs.
 
(Les plants de bleuets du jardin Handi-Capable (à gauche en début de saison et à droite à la mi-août), Photos par Nicolas Girard et Mathilde Tremblay)
En produisant leur nourriture eux-mêmes, les jardiniers démontrent leur capacité et retirent de la fierté de leurs récoltes. Ainsi, le jardin de Handi-Capable s’inscrit dans les projets de l’organisme visant l’épanouissement des personnes vivant avec un handicap physique.
Verdure de toutes sortes de couleurs
Cette année encore, la fin du mois d’août sonne le temps des récoltes et de leur redistribution. M. Girard et le directeur de Handi-Capable, Raymond Cyr, s’activent pour préparer des paniers de fruits et légumes provenant des bacs de jardinage qui sont ensuite livrés directement chez les personnes à mobilité réduite en ayant fait la demande. Nicolas précise qu’en ce mois d’août, ce sont les bleuets, les concombres, les cornichons, les piments, les tomates, les laitues et les radis qui peuvent être récoltés du jardin.
 (Fruits et légumes du jardin de Handi-Capable, Photos par Mathilde Tremblay et Nicolas Girard)
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ACTUALITÉ/PROJET
Nouvelle étape franchie pour les Logements Handi-Cité
-Mathilde Tremblay, juillet 2021-
 Après quelques semaines d’attente et d’incertitude, le projet des Logements Handi-Cité passe finalement à l’étape de l’engagement définitif avec le contracteur pour réaliser la construction des logements. C’est un soulagement pour l’équipe responsable de Handi-Cité et pour les futurs résidents qui reçoivent ainsi la confirmation que les appartements seront bel et bien bâtis.
À l’heure actuelle, les deux épais bottins renfermant les plans de construction de Handi-Cité sont complétés et reposent fièrement dans le bureau des organisateurs du projet. Ils pourront officiellement servir à bâtir les logements adaptés aux personnes à mobilité réduite. |
ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE
Le Gouvernement du Québec veut modifier sa Politique d’admissibilité au transport adapté
-Mathilde Tremblay, août 2021-
 Le ministère des Transports invite les citoyens à s’exprimer sur les problématiques actuelles en ce qui concerne l’admissibilité au transport adapté au Québec.
Il y a de cela 20 ans…
Il y a plus de 20 ans, l’Office des personnes handicapées du Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux et quelques organismes se consultaient pour produire la Politique d’admissibilité au transport adapté qui est, aujourd’hui encore, appliquée par le ministère des Transports. Elle est utilisée pour réglementer les conditions d’admission au service de déplacement accessible.
Le Gouvernement du Québec estime qu’il est maintenant temps d’actualiser cette politique. Il souligne son souci de simplifier le processus d’admission qui peut être, actuellement, long et ardu. Pour ce faire, il lance une consultation publique. En remplissant un questionnaire mis en en ligne par le ministère des Transports, tous les citoyens concernés par le transport adapté peuvent donner leur opinion sur les modifications à apporter à la politique pour que celle-ci s’accorde mieux à leurs besoins.
Le questionnaire en question
Pour contribuer à la transformation de l’admissibilité au transport adapté, les personnes intéressées peuvent remplir le document Révision de la Politique d'admissibilité au transport adapté disponible en version papier ou électronique sur le site de Gouvernement du Québec. C’est un questionnaire d’une trentaine de pages permettant de s’exprimer sur plusieurs aspects entourant la politique.
Il est possible de répondre à chacune des questions ou seulement à celles qui intéressent le répondant. On y traite, entre autres, des types d’admission, de la gestion et réévaluation des dossiers, du Comité d’admission et des règles d’accompagnement relatives aux utilisateurs des moyens de déplacement adaptés. Tous les formulaires remplis doivent être remis à l’adresse
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avant le 30 septembre 2021. |
ACTUALITÉ/SPORT
Deux nouveaux sports pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020
-Mathilde Tremblay, août 2021-
 Pour la première fois de l’histoire des Jeux paralympiques, des matchs de para-badminton et de para-taekwondo seront disputés dans le cadre de la compétition Tokyo 2020.
Raquette et coup de pied
Ces deux nouveaux sports font le bonheur des athlètes et intriguent le public. Pour le para-badminton, ce sont 90 athlètes qui ont été sélectionnés pour compétitionner dans l’une des trois catégories définies à cet effet : fauteuil roulant, debout et petite taille. Il sera possible d’assister à l’épreuve de para-badminton dès le 2 septembre prochain.
De son côté, le para-taekwondo sera performé par des athlètes ayant un handicap physique au niveau des membres supérieurs. Ils compétitionneront dans une discipline appelée kyorugi qui est la portion combat du taekwondo. Les sportifs de cette discipline seront classés selon quatre niveaux d’atteinte à la mobilité de leur bras (k41 à k44) et s’opposeront aux personnes leur catégorie. Le coup de départ de l’épreuve sera également donné le 2 septembre.
Une athlète canadienne et presqu’un québécois
Le Canada sera représenté au para-badminton par Olivia Meier qui est une athlète de Winnipeg au Manitoba. Dans sa vidéo de présentation, la jeune femme explique qu’elle compétitionne en badminton depuis l’âge de 10 ans et que ce sont son grand-père et sa mère (tous les deux joueurs) qui lui ont donné envie de pratiquer ce sport. Aujourd’hui, Meier est classée 11ème en simple féminin en SL4 au niveau mondial.
Les espoirs canadiens pour le para-taekwondo étaient tournés vers Anthony Cappello, un Québécois de St-Constant. Le sportif était classé 3ème au niveau mondial dans la division K43 des moins de 61 kg avant le début des sélections pour les Jeux. Il ne pourra, toutefois, pas participer aux paralympiques cette année à cause d’une commotion cérébrale qui l’a empêché de combattre aux qualifications. Le Canada ne sera donc pas de l’épreuve de para-taekwondo cet été. |
ACTUALITÉ/SCIENCE
La créativité : c’est quoi, c’est où, qu’en pensent les scientifiques?
-Mathilde Tremblay, août 2021-
 Cet article s’inspire du syndrome de la page blanche vécu par plusieurs personnes dont moi.
Découverte 2021 : des gènes de créativité uniques à l’Humain
Le 21 avril dernier, une équipe de chercheurs a publié dans la revue Nature Molecular Psychiatry sa récente découverte. Ces scientifiques ont remarqué que l’Humain (Homo sapiens) est le seul de ses confrères à avoir plus de 200 gènes associés à la créativité. Ces mêmes gènes ne se retrouvent pas dans l’ADN de l’Homme de Neandertal ni dans celle du chimpanzé.
Cette créativité unique à l’espèce humaine est, selon l’équipe, peut-être l’un des éléments clé ayant permis la survie et l’évolution de l’être humain. Pour le psychiatre Jean Cottraux, la créativité est à la source de la capacité que l’Homme a de trouver des solutions aux problèmes qu’il rencontre et aux questions qu’il se pose. La créativité, explique-t-il, se déploie lorsqu’une personne est en mesure de réaliser son potentiel personnel en appliquant ses talents à une réalisation concrète. Ainsi, l’Humain devrait sa survie à cette aptitude encodée dans ses gènes à créer de nouvelles choses pour s’exprimer et se comprendre (les arts par exemple) ou pour améliorer ses conditions de vie (le feu, par exemple, au temps de la préhistoire).
Innover le quotidien à coup d’accessibilité
Les experts divisent aujourd’hui la créativité en quatre niveaux. Ils appellent le premier « Mini-c ». Celui-ci sert à décrire la créativité vécue seule et non partagée. Le deuxième, « Petit-c », concerne la créativité qui est utilisée pour améliorer le quotidien et s’adapter à l’environnement. Le suivant, « Pro-c », s’applique à la créativité exprimée dans un cadre professionnel. Le dernier niveau, « Grand-c », qualifie la créativité qui permet de changer ou marquer le monde par son originalité ou son utilité.
Dans tous ces cas, l’esprit créatif est ce qui permet d’imaginer de nouvelles solutions aux problèmes du quotidien et d’aller de l’avant comme le rappel M. Cottraux. Par exemple, l’imagination humaine a permis la création de bagues liseuses pour les aider les personnes non-voyantes à lire les documents qu’elles ont en main et celle de cartes communes indiquant les lieux accessibles aux individus à mobilité réduite. Ces outils originaux permettent de rendre l’environnement de plus en plus accessible et témoignent de l’utilité de la créativité. |
ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE
Les membres du personnel de Handi-Capable sont partis à l’aventure pour le bien-être du jardin communautaire
-Mathilde Tremblay, juillet 2021-
Nicolas (le responsable des jardins de Handi-Capable), Sylvie (la présidente de Handi-Capable), Christian (le conjoint de Sylvie), Jean-François (le travailleur contractuel de Handi-Capable) et Raymond (le directeur de Handi-Capable) ont parcouru plus de 220 km pour aller à la rencontre du fabricant des futurs bacs de jardinage pour le jardin communautaire de l’organisme.
Il y a quelques semaines, l’équipe de Handi-Capable a roulé jusqu’à Sainte-Marie de Beauce pour aller voir Daniel Lavoie, l’artisan en charge de bâtir de nouveaux bacs de jardinage pour ajouter au jardin communautaire adapté aux personnes à mobilité réduite tenu à chaque été depuis plus de 5 ans par l’organisme. En arrivant là-bas, les membres du personnel ont été en mesure d’apercevoir ces bacs de bois qui seront, éventuellement, remplis de terre et de légumes. Le voyage avait également pour but de prendre conscience des réelles dimensions des caisses. Ainsi, l’équipe a pu établir un plan pour assurer le transport des bacs déjà construits et de ceux qui seront à assembler. Conclusion : vu la taille et le poids de ceux-ci, ça risque d’être une autre aventure.
 (Photo par Sylvie Leblanc, un des bacs de jardinage fabriqué par Daniel Lavoie)
Contourner un pont pour créer des ponts
Un pont barré a tenté de freiner le voyage entrepris par Nicolas, Sylvie, Christian, Jean-François et Raymond, mais cela n’a pas arrêté l’équipe qui a affronté un détour de dizaines de kilomètres pour finalement atteindre sa destination. Le directeur d’Handi-Capable explique que cette rencontre était importante pour créer des ponts entre l’organisme et l’artisan. Ce voyage permettait de démontrer qu’Handi-Capable a à cœur le projet de bacs de jardinages et donnait une chance aux différents partis de se rencontrer en personne. M. Raymond Cyr souligne la générosité de M. Daniel Lavoie envers l’organisme qui tient au fait de la culture d’entraide qui prédomine entre ces deux hommes des Premières Nations.
 (Photo par Sylvie Leblanc, Nicolas Girard rencontre chez Daniel Lavoie)
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