Journal d’Handi-Capable

Un film sur le surf adapté remporte plusieurs prix lors de l’annuel Toronto Beaches Film Festival

ACTUALITÉ/CULTURE/SPORT

Un film sur le surf adapté remporte plusieurs prix lors de l’annuel Toronto Beaches Film Festival

-Mathilde Tremblay, septembre 2021-

La fin de semaine du 11 septembre dernier était marquée par le Toronto Beaches Film Festival. Parmi les films en compétition se trouvait le documentaire Believe dirigé par Michel Garcia et Mathilde Saint-Arroman.

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Le film de Gracia et Saint-Arroman, mettant en scène l’équipe française de para-surf lors d’un championnat mondial en Californie au cœur même du début de la pandémie, est ressorti vainqueur de sa catégorie en gagnant le prix de meilleur film de de surf. Il a également raflé la mention de meilleur montage et le prix « Spirit Award ». Ce dernier est généralement attribué à un film qui a su se démarquer par l’importance du message qu’il transmet à la communauté mondiale. Cette année, le « Spirit Award » a plutôt été directement remis aux athlètes de para-surf présentés dans le documentaire pour avoir mis au défi leurs limites et les avoir repoussées. Le festival tenait, ainsi, à souligner l’impact positif de ces surfeurs sur la communauté qui a été inspirée par leurs actions.

Surfer les vagues canadiennes et estriennes

Au Canada, le surf adapté a su faire sa place. Une équipe canadienne participe aux championnats mondiaux de surf adapté pour représenter le pays. L’équipe s’est classée 13ème lors de la dernière compétition en 2020. En Estrie, faute d’avoir accès à des vagues, le surf est remplacé par la planche à pagaie. La Fondation des sports adaptés et O’sijja sont deux organisations qui permettent la pratique de ce sport aquatique en région.

Début de la période électorale pour les élections municipales de Sherbrooke

ACTUALITÉ/POLITIQUE

Début de la période électorale pour les élections municipales de Sherbrooke

-Mathilde Tremblay, septembre 2021-

Le 17 septembre dernier sonnait le début des élections municipales 2021. La déposition de candidature est maintenant ouverte à toutes et à tous. Les candidats auront jusqu’au 1 octobre pour déclarer leur participation et c’est ce jour même, à 17h, qu’est prévu la présentation officielle des participants à la campagne.

Pour l’instant, il est su que le maire actuel, Steve Lussier, compte tenter de garder son poste. La conseillère municipale du district du Carrefour Evelyne Beaudin et le politicien Luc Fortin sont les deux autres prétendants au titre connus à ce jour.

Un souhait d’engagement citoyen

La ville de Sherbrooke mentionne sur sa page Web son souhait de voir le taux de participation des électeurs et électrices augmenter pour l’édition 2021 des élections : « Bien que toutes les décisions municipales adoptées par le conseil touchent directement la population d’une municipalité sur une multitude de sujets, dont la sécurité, les infrastructures, la voirie, l’environnement, les parcs, les taxes et les tarifs, les loisirs et les sports, etc., les électrices et les électeurs participent encore trop peu à leur vie démocratique municipale. » Ce sont 73% des citoyens qui votent lors des élections provinciales pour 45% lorsque vient le temps de voter au municipal.

Le 7 novembre prochain sera jour de vote.

Mini résumé des Jeux paralympiques 2020

ACTUALITÉ/SPORT

Mini résumé des Jeux paralympiques 2020

-Mathilde Tremblay, septembre 2021-

Après 12 jours de compétitions, le Canada se classe finalement 23ème aux paralympiques juste derrière l’Israël et devant l’Inde.

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Combien de médailles?

L’équipe canadienne a réussi à cumuler 21 médailles cette année. Ce sont cinq or, dix argent et six bronze qui lui reviennent.

Champion en natation et en athlétisme

Le Canada doit trois de ses cinq médailles d’or aux athlètes féminines de natation dont deux à Aurélie Rivard née à St-Jean-sur-Richelieu. Les deux autres médailles d’or ont été gagnées par l’équipe d’athlétisme au lancer du poids et au 1500m.

Premiers pas et honneur

Pour quelques athlètes canadiens, les Jeux 2020 représentaient leur première expérience de paralympiques. C’est le cas de Greg Stewart qui a obtenu la médaille d’or au lancer du poids et de Olivia Meier qui était la première canadienne à compétitionner en para badminton. Les deux se sont dit très émus et fiers de pouvoir pratiquer leur sport au niveau olympique.

Orford, 06 septembre, 21h : La 19ème ascension du Défi Everest-Orford se complétait

ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE

Orford, 06 septembre, 21h : La 19ème ascension du Défi Everest-Orford se complétait

-Mathilde Tremblay, septembre 2021-

Lundi soir dernier, l’équipe de coureurs s’est réunie pour entamer la dernière montée du Mont-Orford dans les nuages qui entouraient la montagne.

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(L’équipe de la 19ème ascension, photo offerte par le Défi Everest-Orford)

Alors qu’il faisait sombre et brumeux, une dizaine de personnes se rassemblaient au Mont-Orford. Certaines montaient la montagne pour la 3ème,5ème, 11ème et même 19ème fois depuis les 72h dernières heures. Connaissant maintenant chaque recoin de la pente, elles avaient même donné des noms aux roches à éviter sur le parcours. Parmi les membres de l’équipe, le co-coureur Guillaume prenait place dans un fauteuil roulant tout-terrain appelé dahü. Entouré de sa conjointe, de son fils et des autres participants, il gravissait un sommet pour la première fois depuis une vingtaine d’année.

Qu’est-ce que le Défi Everest-Orford?

C’est Fernand Courchesne, un auxiliaire en service de santé et sociaux au CLSC de Magog qui est à l’origine de ce défi sportif. Le but : compléter 19 ascensions du Mont-Orford en trois jours pour gravir l’équivalent de l’Everest. Cette année, M. Courchesne gravissait la montagne pour amasser des fonds pour la Fondation des sports adaptés. Ainsi, c’est accompagné d’un co-coureur transporté dans un dahü et d’une équipe de coureurs pour l’aider à transporter le fauteuil que l’homme a accompli chacune de ses montées. Les sous amassés par l’événement serviront à rendre les sports de plein air plus accessibles aux personnes ayant une limitation physique.

Sourires et dollars

Finalement, le défi aura réussi à amasser plus de 10 000$ pour la Fondation des sports adaptés. Audrey Larroquette, directrice adjointe de la fondation, faisait partie de l’équipe de grimpeurs pour la 19ème ascension. Heureuse, elle explique qu’avec les fonds récoltés, l’organisme sera en mesure de se procurer quatre kayaks adaptés.

De son côté, le fondateur du Défi Everest-Orford s’est dit très ému de l’inclusion par le sport adapté. « On s’occupe des besoins de base, mais il y a plus dans la vie que de se laver et de se nourrir. Il faut s’occuper de l’épanouissement de la personne », explique-t-il. Pour le lui, le défi représente une opportunité de changer un peu le monde en faisant quelque chose qui le passionne. « Comme ils disent dans la publicité de loterie : ça ne change pas le monde sauf que…ça fait une mosusse de belle différence », lance-t-il en rigolant.

Impossible sans une équipe

Fernand Courchesne souligne que l’ensemble du défi est un énorme travail d’équipe. Il remercie chaleureusement Evan Picard et tout le service de police de Granby qui, à eux seuls, ont amassé plus de 2 500$ pour la cause. Il pense également à François Bonnardel, député de Granby, qui, lors de sa montée, a pris la place la plus dure à l’avant du dahü. Il garde aussi en tête le Club de ski du Mont-Orford qui leur a prêté un local et la co-coureuses Colette Jean qui a aidé à trouver plusieurs volontaires pour monter dans le fauteuil tout-terrain.

Le Défi Everest-Orford aura lieu une nouvelle fois l’année prochaine. Il est peut-être question de doubler le nombre de participants pour cette prochaine édition. Les personnes intéressées à faire partie des futurs co-coureurs et grimper dans le dahü sont invitées à communiquer avec le Défi Everest-Orford.

Galerie de photos (un peu floues) prises en pleine action lors de la 19ème montée.

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L’assistance sexuelle au Québec : Une étude exploratoire

ACTUALITÉ/RÉFLEXION

L’assistance sexuelle au Québec : Une étude exploratoire

-Mathilde Tremblay, septembre 2021-

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Marco Alberio, professeur de sociologie à l’Université du Québec à Rimouski, mène un projet de recherche sur l’accompagnement sexuel pour les personnes en situation de limitations fonctionnelles.

Le sociologue et son équipe de chercheur.es récoltent, depuis 2019, des données pour leur étude intitulée Handicap, droit à la sexualité et assistance sexuelle : quelles avenues possibles? qui est financée par les Fonds de recherche du Québec. Au total, ce sont plus de 100 000$ qui ont été investis dans le but de comprendre où en est la notion d’assistance sexuelle au Québec et dans quel contexte celle-ci a pu être légalisée dans d’autres pays comme la Suisse.

La dangereuse vie des clients de travailleur.euses du sexe au Québec

À l’heure actuelle, avoir recours à l’assistance sexuelle est un acte interdit par le Code criminel. Les personnes ayant une limitation physique qui font appel à un ou une travailleuse du sexe pour répondre à un besoin de contact physique doivent le faire dans le plus grand secret. Il en va de même pour leurs proches qui, en les aidant à se déplacer jusqu’au lieu de rendez-vous, s’exposent à des accusations de proxénétisme.

L’étude du professeur Alberio vise à jeter un éclairage sur cette pratique cachée à savoir comment elle est vécue par les travailleur.euses du sexe, les clients et les proches aidants. Ces données seront ensuite comparées au vécu des habitants de la Suisse où la pratique de l’accompagnement sexuelle est légale et encadrée par une formation d’une centaine d’heures. Le projet de recherche est né en réponse à la question montante du droit à la sexualité pour tous qui commence à émerger au Québec.

En attente des résultats

Le projet de recherche doit se terminer en cette année 2021. Le 21 avril dernier, l’ACSEXE+, un réseau de discussion qui a pour mission de « parler de sexualité positive et de handicaps au Québec », publiait une invitation à toute personne concernée par l’assistance sexuelle à réaliser une entrevue individuelle via Zoom avec l’équipe de Marco Albertio pour contribuer à l’étude. Une compensation de 50$ sera remise aux participants pour le temps alloué au projet. Les résultats de l’étude sont à venir.