Actualité

Communauté en ligne inclusive

ACTUALITÉ/INFORMATIQUE

« Cette communauté en ligne inclusive est une fenêtre sur un monde au-delà des barrières physiques »

-Mathilde Tremblay, novembre 2022-

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La Fondation Habilitas et le docteur David Matthew Aronson se sont cotisés pour permettre la création d’une plateforme virtuelle fort intéressante au niveau éducatif, social et amusement.

Une séance de speed dating avec la plateforme Connexions

Cette toute nouvelle création se nomme Connexions. Elle se décrit, sur son site web, comme « une communauté en ligne inclusive » et « une fenêtre sur un monde au-delà des barrières physiques ». Êtes-vous charmé, intrigué? Attendez de voir ce qu’elle fait.

À toutes les semaines, la plateforme offre de nouvelles activités Zoom. Science, art, soirée de jeux et actualité sont au menu. Connexions permet à ses utilisateurs de se connecter à ces animations et discuter via un système de messagerie. C’est l’équivalent d’un camp de jour pour tous les âges, mais en ligne.

À tous les mois, des événements spéciaux sont tenus. Pour le mois de novembre par exemple, la psychologue clinicienne Dr. Mary offrira une conférence sur la santé mentale et quelques conseils pour combattre la dépression saisonnière.

Qui peut être membre?

Pour le moment, Connexions est réservée aux membres du Centre Action de Montréal et à ceux du Camp Massawippi de Ayer’s Cliff. Toutefois, le grand public a accès gratuitement à quelques sections de la plateforme.

Les capsules vidéo sur le site web de Connexions sont une mine d’or d’activités variées ouverte aux non-membres. On y retrouve notamment des séances éducatives à sujets divers comme le fonctionnement du cerveau humain, la fabrication d’un gâteau au fromage et citron et l’exécution de cinq mouvements de danse.

Aide Domestique

ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE

La Régie de l’assurance maladie rappelle qu’il est possible d’obtenir de l’aide domestique à coût réduit

-Mathilde Tremblay, novembre 2022-

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Si vous faites ou souhaitez faire appel à une aide pour accomplir vos tâches domestiques, la RAMQ offre de couvrir une partie du taux horaire de cette aide.

Connu sous le nom de Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique, ce service de la l’assurance maladie fourni à toute personne âgée de plus de 18 ans ayant recours aux services d’une entreprise d’économie sociale en aide domestique reconnue par le MSSS une aide de 4 $ par heure pour payer le salaire de l’aide domestique engagée.

Il suffit de demander à l’entreprise à laquelle vous avez recours de transmettre une demande au régime d’assurance maladie. À Sherbrooke, c’est la Coopérative de services à domicile de l’Estrie qu’il faut contacter au 819 823-0093.

Qu’est-ce qui est entendu par « aide domestique » ?

Le site web de la RAMQ détaille les services couverts par le programme d’exonération financière :

  • « Entretien ménager léger : balayage, époussetage, nettoyage (exemple : réfrigérateur, baignoire)

  • Entretien ménager lourd : grand ménage, déblaiement de l’entrée principale du domicile (neige et feuilles)

  • Entretien des vêtements : lessive, repassage

  • Préparation de repas, excluant les diètes particulières (sans gluten, sans arachides, etc.)

  • Approvisionnement et autres courses (exemple : accompagnement à l’épicerie, à la banque ou à la pharmacie) ».

Avec la période des Fêtes qui approche, l’aide domestique peut être un cadeau à offrir ou à s’offrir pour permettre à quelqu’un de recevoir un coup de main pour rester chez soi.

Blagues nulles à mémoriser quand même

Blagues nulles à mémoriser quand même

 

  • Un hibou se casse une patte. Maintenant, hibouette.

 

  • À ton avis, quel est le pire fléau de notre époque. L’ignorance ou l’indifférence?

Je ne sais pas et je m’en fou!

 

  • C’est l’histoire d’un bucheron qui s’appelle Why. Et Why aime scier!

 

  • Deux chèvres Babi et Baba sont dans une barque.

Baba tombe à l’eau.

Que se passe-t-il?

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Une table de discussion sur les films d’horreur et le handicap physique

ACTUALITÉ/CULTURE

Une table de discussion sur les films d’horreur et le handicap physique

-Mathilde Tremblay, octobre 2022-

 

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En cette période Halloweenesque, dans Los Angeles, au cœur du cinéma Hollywoodien, s’est tenue une rencontre pour discuter handicap et films d’horreur.

Ce qui s’y est dit

C’est le 28 octobre dernier qu’une dizaine de personnes vivant avec une limitation physique ont été invitées par le Ghouls Magazine à partager leurs impressions et leurs désirs quant à la représentation du handicap dans ces films qui nous font frissonner.

Certains participant.es étaient, eux-mêmes, dans l’industrie cinématographique alors que d’autres étaient des consommateurs d’horreur aguerris. Jennifer Valdes, cinéaste indépendante depuis 13 ans, était de la discussion. Pour elle, l’horreur est un genre auquel elle s’associe facilement et dans lequel elle peut s’identifier aux personnages. « Comme les personnages d’horreur, les personnes avec une limitation font face à des traumatismes à tous les jours », explique-t-elle lors de l’événement tenu par Ghouls Magazine. Néanmoins, elle aimerait voir s’ajouter à ces protagonistes tel Michael Myers de la série Halloween de la complexité et davantage de facettes. Il paraît trop simple de présenter le visage brûlé de Michael comme la source de sa damnation et son désir de vengeance comme la seule force guidant toutes ses actions.

Valdes n’est pas la seule à critiquer l’approche simpliste des films d’horreur aux handicaps. Alison Stine est autrice de romans d’horreur. Pour elle qui vit avec la microtie depuis la naissance et est donc partiellement sourde, les récents films Un silence de mort et Un coin tranquille sont un bon effort de la part de l’industrie de montrer la surdité sous un angle positif, mais ils échouent au test du réalisme. C’est dans un article pour le journal Washington Post qu’elle nomme l’exemple d’Un silence de mort qui met en scène une jeune fille sourde qui doit guider sa famille entendante dans un monde habité par des créatures qui traquent les humains par le bruit. Son silence et sa capacité à utiliser ses autres sens font d’elle une première de classe dans cet univers. « N’importe qui croyant que les personnages sourds seraient particulièrement silencieux ne doit pas connaître beaucoup de personnes sourdes : nous sommes très bruyantes », écrit Alison Stine. Elle se rappelle les rires des ses camarades de classe lorsqu’elle devait lire un texte à voix haute et qu’elle n’arrivait pas à réguler le volume de sa voix.

Deux idées de films

Qu’ils soient aimés ou détestés, qu’on puisse s’y identifier ou rire de leur incongruence avec la réalité, les films d’horreur sont un classique de la fête d’Halloween. En voici deux qui se démarquent pour leurs efforts vers la représentation de la diversité.

Wendell et Wild (2022), sorti cet octobre sur Netflix, est l’œuvre d’une collaboration entre le réalisateur de L’Étrange Noël de monsieur Jack, Henry Selick, et du réalisateur Jordan Peele reconnu pour ses films à revendications sociales. C’est une charmante histoire animée dans laquelle deux démons maladroits entrent dans le monde des vivants grâce à une jeune adolescente révoltée.

Blood Quantum (2019) est l’équivalent canadien du film de zombies. C’est Jeff Barnaby, né en terres Mi’kmaq et décédé cet octobre, qui est derrière ce long-métrage. Une épidémie de zombie qui fait rage au Canada, des Canadiens-zombies, des poissons-canadiens-zombies et des membres des Premières Nations immunisés contre le virus, voilà ce qui attend les spectateurs de Blood Quantum.

Une première forme d’encadrement pour les services liés aux animaux d’assistance

ACTUALITÉ/ANIMAUX

Une première forme d’encadrement pour les services liés aux animaux d’assistance

-Mathilde Tremblay, octobre 2022-

 

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Depuis le 13 septembre dernier, l’univers des animaux d’assistance a la possibilité d’être encadré par les normes nationales du Canada. Avant cette date, les services assurant l’élevage, l’entrainement ou l’adoption d’animaux de soutien s’auto-réglementaient. Cette nouvelle opportunité d’encadrement est donc accueillie avec soulagement par certains et avec méfiance par d’autres.

Les heureux

C’est la Fondation canadienne des services de soutien assistés par animaux (SCFA) qui offre à ceux œuvrant dans cette branche du domaine animalier la possibilité de se conformer à des normes établies par le gouvernement pour encadrer leurs pratiques. En échange, ils reçoivent une certification attestant que leur entreprise remplie les exigences gouvernementales et apparait donc digne de confiance aux yeux des clients.

Comme l’adhésion à ces normes est sur une base volontaire, les entreprises qui décident de le faire y voit l’opportunité d’un marché plus transparent et de créer une chaîne de services crédibles qui changera des standards flous qui encadre le domaine.

Les mécontents

De son côté, la Coalition nationale des personnes utilisant les chiens guides et de service au Canada rassemble les mécontents de l’arrivée de ces standards nationaux. Quoi que volontaire, ils risquent de devenir obligatoire. Du moins, c’est ce que craignent les signataires de la pétition contre l’initiative gouvernementale.

Pour certains, l’implantation de ces normes est une menace au domaine des animaux d’assistance qui se débrouillait déjà très bien sans celles-ci.

Comment cela affectera-t-il les propriétaires d’un animal guide?

Voilà la question à laquelle ni le groupe des heureux ni celui des mécontents ne peuventrépondre. En effet, la chaire en charge d’établir les standards d’adoption et de prise en charge d’un animal de service n’a pas encore publié les documents à ce sujet. Chiens, chevaux miniatures et chats ont les yeux tournés vers l’avenir et les changements que ces nouvelles politiques pourront avoir sur leur vie.