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Les membres du personnel de Handi-Capable sont partis à l’aventure pour le bien-être du jardin communautaire

ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE

Les membres du personnel de Handi-Capable sont partis à l’aventure pour le bien-être du jardin communautaire

-Mathilde Tremblay, juillet 2021-

Nicolas (le responsable des jardins de Handi-Capable), Sylvie (la présidente de Handi-Capable), Christian (le conjoint de Sylvie), Jean-François (le travailleur contractuel de Handi-Capable) et Raymond (le directeur de Handi-Capable) ont parcouru plus de 220 km pour aller à la rencontre du fabricant des futurs bacs de jardinage pour le jardin communautaire de l’organisme.

Il y a quelques semaines, l’équipe de Handi-Capable a roulé jusqu’à Sainte-Marie de Beauce pour aller voir Daniel Lavoie, l’artisan en charge de bâtir de nouveaux bacs de jardinage pour ajouter au jardin communautaire adapté aux personnes à mobilité réduite tenu à chaque été depuis plus de 5 ans par l’organisme. En arrivant là-bas, les membres du personnel ont été en mesure d’apercevoir ces bacs de bois qui seront, éventuellement, remplis de terre et de légumes. Le voyage avait également pour but de prendre conscience des réelles dimensions des caisses. Ainsi, l’équipe a pu établir un plan pour assurer le transport des bacs déjà construits et de ceux qui seront à assembler. Conclusion : vu la taille et le poids de ceux-ci, ça risque d’être une autre aventure.

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(Photo par Sylvie Leblanc, un des bacs de jardinage fabriqué par Daniel Lavoie)

Contourner un pont pour créer des ponts

Un pont barré a tenté de freiner le voyage entrepris par Nicolas, Sylvie, Christian, Jean-François et Raymond, mais cela n’a pas arrêté l’équipe qui a affronté un détour de dizaines de kilomètres pour finalement atteindre sa destination. Le directeur d’Handi-Capable explique que cette rencontre était importante pour créer des ponts entre l’organisme et l’artisan. Ce voyage permettait de démontrer qu’Handi-Capable a à cœur le projet de bacs de jardinages et donnait une chance aux différents partis de se rencontrer en personne. M. Raymond Cyr souligne la générosité de M. Daniel Lavoie envers l’organisme qui tient au fait de la culture d’entraide qui prédomine entre ces deux hommes des Premières Nations.

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(Photo par Sylvie Leblanc, Nicolas Girard rencontre chez Daniel Lavoie)

Début de la saison de baseball adapté à Sherbrooke

ACTUALITÉ/SPORT

Début de la saison de baseball adapté à Sherbrooke

-Mathilde Tremblay, juillet 2021-

Le 13 juillet à 18h30 avait lieu le premier match de la saison de baseball adapté 2021

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Au parc Victoria, enfants et adultes devaient se rassembler pour disputer un match amical de baseball. Depuis quelques années, grâce à Baseball Québec, les personnes ayant une limitation motrice ou cognitive ont accès à une ligue gratuite de baseball adapté dans la région de Sherbrooke. Celle-ci est accessible aux gens de tous les âges à partir de 4 ans.

Pour le plaisir seulement

Les parties organisées ne se déroulent pas dans un esprit compétitif. Au contraire, la ligue ce veut amicale. Il n’y a pas d’arbitre ni de retrait à la troisième prise. Geneviève Vallée, coordonnatrice du projet, explique, lors d’une entrevue pour Radio Canada, que les rencontres se constituent d’ateliers de pratique du sport et de petites parties. Elle ajoute que le but de la ligue est de permettre aux personnes ayant un handicap de faire du sport et des rencontres. À travers le baseball, les participants développent leur estime de soi et leur sentiment d’appartenance.

Bénévoles recherchés

Ce sont des bénévoles qui assurent le bon fonctionnement des parties. La ligue mentionne qu’elle a encore besoin de nouveaux bénévoles pour expliquer le sport aux joueurs et les encourager. Ceux-ci n’ont pas besoin d’être expérimentés dans le domaine du baseball. Toute personne voulant aider la ligue est la bienvenue explique Mme. Vallée.

Les inscriptions aux matchs sont toujours ouvertes. Pour s’inscrire, les intéressé.es doivent envoyer un courriel à la coordinatrice Geneviève Vallée au gvallee76hotmail.com.

Revisiter le classique littéraire Sa Majesté des mouches pour revisiter notre perception de l’Humain

RÉFLEXION

Revisiter le classique littéraire Sa Majesté des mouches pour revisiter notre perception de l’Humain

-Mathilde Tremblay, juillet 2021-

réflexion
L’Humain fondamentalement méchant

De nos jours, la majorité des gens croient que ceux qui les entourent sont plus méchants qu’eux et qu’il vaut mieux ne pas leur faire confiance. Du moins, c’est ce que révèlent plusieurs sondages menés, entre autres, par World Values Survey et Ask Your Market. Cette vision négative de l’autre ne date pas de bien longtemps. Le psychologue Adam Phillips explique que ce n’est qu’à partir de l’âge moderne que l’être humain a commencé à se considérer comme mauvais. « Pendant presque toute l’histoire de l’humanité, mentionne-t-il, les gens se sont perçus comme naturellement bons. » Ce n’est que tout récemment que nous avons commencé à qualifier notre espèce comme fondamentalement méchante et égoïste. Ask Your Market a décidé de sonder la population pour savoir ce qu’elle pensait du degré de gentillesse des autres. Il en est ressorti que seulement 16% des répondants pensent que les autres personnes autour d’eux sont très gentilles. Paradoxalement, 46% des personnes questionnées ont indiqué se considérer comme très gentilles.

Découverte sur Sa Majesté des mouches

Le roman Sa Majesté des mouches par William Golding est un classique de la littérature. Il raconte l’histoire de garçons qui se retrouvent coincés sur une île déserte. Laissés à eux-mêmes, ils laissent libre cours à leur nature cruelle et s’entretuent. L’œuvre est considérée comme un emblème de la littérature réaliste puisqu’elle illustre la vraie nature de ces enfants. Lorsqu’ils sont laissés seuls et doivent survivre, ils dévoilent leur visage d’êtres fondamentalement mauvais. C’est un roman qui s’accorde parfaitement avec la vision moderne de l’Humain.

Le journaliste Rutger Bregman, attristé par la vision négative portée par Sa Majesté des mouches, a récemment décidé d’entreprendre des recherches pour savoir si un cas d’enfants naufragés sur une île comme raconté dans l’histoire avait déjà eu lieu dans la réalité. Ses fouilles l’ont mené à ce qu’il appelle « la vraie histoire de Sa Majesté des mouches». En 1965, Six garçons se sont sauvés de leur pensionnat en bateau avant de s’échouer sur une île déserte et hostile. Pendant plus d’un an, ils se sont entraidés pour survivre avant d’être finalement secourus par un pêcheur. Ils n’ont pas profité de l’absence de lois sur l’île pour succomber à leur nature violente comme dans Sa Majesté des mouches. Ils en ont profité pour se serrer les coudes et prendre soin les uns des autres. Cette version de l’histoire renvoie plutôt à la perception positive de l’être humain qui était véhiculée dans le passé. La découverte de Rutger Bregman vient remettre en question le « réalisme » que l’on attribue généralement au livre de William Golding.

Les gentils de la pire espèce

Le courant de pensée selon lequel les gens seraient généralement mauvais rend, aujourd’hui, la gentillesse synonyme de naïveté à l’égard des autres ou d’égoïsme pour obtenir quelque chose en échange. Ainsi, les actes de bontés sont moins populaires et certaines personnes y renonce tout simplement. Selon le psychologue Adam Phillips, abandonner la gentillesse, c’est se priver d’un plaisir essentiel à notre bien-être. Parmi les bienfaits d’agir gentiment on retrouve la diminution des risques de dépression grâce à la sérotonine que cela produit. Agir avec bon cœur aide également à réduire le stress, la douleur et les tensions artérielles.

La découverte de de Rutger Bregman est un des éléments qui alimente la question : Est-il plus judicieux de croire qu’une vision négative de l’Humain est réaliste en se coupant des avantages de la gentillesse ou de décider de croire à « la vraie histoire de Sa Majesté des mouches» et au bien fondamental en risquant d’être blessé en accordant sa confiance aux autres?

L’œuvre-synthèse du projet À la rencontre du 6e sens sera présentée à Sherbrooke

ACTUALITÉ/CULTURE

L’œuvre-synthèse du projet À la rencontre du 6e sens sera présentée à Sherbrooke

-Mathilde Tremblay, juillet 2021-

Le Comité Arts et Culture Jacques-Cartier de Sherbrooke annonce l’exposition VitaCité II du 26 juin au 23 juillet dans son quartier général, la Maison bleue.

peinture
Les cinq centres culturels de l’arrondissment de Sherbrooke ainsi que la table de quartier d’Ascot en santé se sont unis pour réaliser un projet commun de médiation culturelle. Chacun d’entre eux a créé une œuvre sous le thème du 6e sens qui serait celui de l’intuition. Pour sa part, le Comité Arts et Culture Jacques-Cartier, qui est le centre culturel de Sherbrooke, a décidé d’exploiter la thématique du 6e sens en abordant le lien entre humains et nature. C’est à la suite d’une visite au Musée de la nature que les artistes ont trouvé l’inspiration pour leur création. Celle-ci se compose d’un ensemble de photographies prises dans le musée, de collage et de poésie inspirée de la relation des participants avec la thématique. Le résultat final porte le nom Humain & nature.

Médiation culturelle

Le projet VitaCité II s’inscrit dans le cadre des récents investiments de la ville de Sherbrooke depuis l’Entente de développement culturel entreprise dans la région. La création avait pour objectif de permettre aux personnes souvent tenues à l’écart des arts d’y avoir accès. Ainsi, pour la création de Humain & nature, ce sont les membres de la Maison de la famille de Sherbrooke et du Centre d’éducation populaire de l’Estrie qui ont été choisis pour réaliser l’œuvre. L’intervenante-médiatrice culturelle Marianne Roy a accompagné les aspirants artistes durant le processus de création dans l’optique d’utiliser ce projet pour leur redonner confiance en leurs capacités et leur permettre de tisser des liens pour échapper à l’isolment social.

Résultat final

L’ensemble des œuvres réalisées dans les six organismes culturels de la région de Sherbrooke ont été combinées dans une seule et même création par l’artiste professionnel Luc St-Jacques. Cette œuvre-synthèse sera présentée à la Maison bleue de Sherbrooke du 26 juin au 23 juillet. Le résultat final est une table à l’apparence instable formée de six hexagones qui tendent plus ou moins vers le cercle. Chaque hexogone est dédié à l’un des projets réalisés dans l’un des six centres culturels de la région. Luc St-Jacques explique qu’il a choisi d’en faire une table en symbolique de la rencontre et de la réunion des participants autour de ce projet.