Actualité

Quelques outils pour apprendre l’Abénakis

ACTUALITÉ/PATRIMOINE

Quelques outils pour apprendre l’Abénakis

-Mathilde Tremblay, janvier 2023-

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Cette chronique mensuelle servira de lieu pour ceux qui souhaitent apprendre un peu de la langue des Abénakis qui sont la communauté Autochtone qui chassait dans la région de Kchi Nikitawtegwak (La Grande fourche) avant que les lieux ne soient rebaptisés sous le nom de Sherbrooke. Elle s’inscrit dans une tentative de préserver et reconnaître l’importance de la communauté des Abénakis.

Si vous voulez voir votre perception du monde potentiellement chamboulée, il vous faut vous attarder à ce qui se tient au-dessus de votre tête, ce qui est appelé en français le « ciel ».

Le dictionnaire Larousse offre ceci comme définition au mot ciel : « Fond sur lequel on observe les astres ». Le ciel est donc la toile bleue et noire à ses heures sur laquelle on observe défiler les nuages, étoiles, etc.

Asokw

En abénakis, c’est tout le contraire. Le mot pour ciel est « asokw » et il fait référence aux nuages. Un ciel dégagé pour les Abénakis est un ciel ennuagé.

Pakasokwat

« Pakasokwat » est le mot utiliser pour parler d’un « ciel » sans nuage. Le « pak » devant « asokwat » fait référence à « l’absence de » ou « propre de » et donc pak-asokwat voudrait dire : pas de ciel.

abenakisimgtbl1Asokew Ciel  
abenakisimgtbl2Pakasokwat* Pas de ciel*

 

 

 

*Traduit de A Short Dictionary of the Abenaki Language par David K. Fortin

Un moment pour philosopher

Alors qu’un.e Francophone pensera avoir une vue parfaite sur le ciel en regardant la toile bleue qui s’étend au-dessus de sa tête par une journée ensoleillée, un.e Abénakis.e y verra l’absence de ciel.

Comme quoi notre perception des choses les plus élémentaires qui nous entourent comme l’espace qui s’étend au-dessus de nos têtes dépend de la langue qui nous appris à les comprendre.

 

Trois recettes irlandaises autour de la pomme de terre

ACTUALITÉ/ CUISINE / CULTURE

Trois recettes irlandaises autour de la pomme de terre

-Mathilde Tremblay, mars 2023-

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La Saint-Patrick avait lieu ce vendredi 17 mars dernier. Pour ceux qui ne sont pas des habitués de cette fête ou qui n’ont jamais su le but de sa célébration autre que de boire de la bière irlandaise, sachez que c’est un jour pour souligner la conversion des Irlandais.es au christianisme par Saint-Patrick.

Vu ainsi, la Fête de la Saint-Patrick peut perdre de son charme aux yeux de celles et ceux qui ne voit pas l’assimilation culturelle d’un bon œil. À cet égard, pourquoi ne pas plutôt profiter de la Saint-Patrick comme opportunité pour apprendre de la culture irlandaise? Pourquoi ne pas célébrer, par exemple, les nombreuses façons d’apprêter la pomme de terre développées par l’esprit créatif des habitants de ce pays?

La pomme de terre fait partie intégrante de l’identité de la cuisine en Irlande depuis qu’elle a aidé le peuple à survivre aux guerres et au froid climat de la région. Le pays compte une dizaine de plats bâtis autour de ce simple légume racine.

Colcannon

L’une des manières populaires de servir la pomme de terre dans la cuisine irlandaise est sous forme de purée épaissie par du beurre et du lait à laquelle du chou est ajouté. Ce plat s’appel le colcannon. Il est si prisé par les habitants que c’est ce qui est mangé pour le jour de l’Halloween. On laisse tomber les bonbons quand ont peut se permettre un colcannon.

Pour une recette de colcannon, vous pouvez consulter ce lien : https://www.guide-irlande.com/gastronomie/colcannon/+

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Champ

Le champ est le nom poli donné à un autre plat de purée de pomme de terre typique de l’Irlande. Dans les pubs et les coins reculés du pays, on le surnomme plutôt poundies. C’est, en fait, une montagne de pomme de terre pilée remplie de beurre et de poivre servie avec de la cébette qui est une sorte d’oignon semblable à l’oignon vert et la ciboulette.

Pour une recette de champ, vous pouvez consulter ce lien : https://www.guide-irlande.com/gastronomie/champ/

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Boxty

Question de se sortir un peu des patates pilées, terminons avec le boxty. C’est la crêpe version irlandaise.

Ce met est composé de pommes de terre crues rapées et (on ne s’en sauve pas) de purée de pommes de terre cuites. À cela s’ajoute quelques ingrédients pour former une crêpe épaisse qui sera frite à la poêle.

Pour une recette de boxty, vous pouvez consulter ce lien : https://www.guide-irlande.com/gastronomie/boxty/

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Selon les lettres de patentes pour l’organisme Logements Handi-Cité

Selon les lettres de patentes pour l’organisme Logements Handi-Cité

Handi-Capable a créé l’organisme communautaire Logements Handi-cité et

AYANT PRÉSÉANCE SUR TOUT AUTRE RÈGLEMENT :

Objets, lettres patentes de Logements Handi-Cité (12 août 2016)

 

À des fins purement sociales et charitables, sans intention de gain pécuniaire pour ses membres,

Construire des logements pour personnes handicapées physiques autonomes;

Gérer des logements pour personnes handicapées physiques autonomes;

Administrer des logements pour personnes handicapées physiques autonomes;

Acheter des logements pour personnes handicapées physiques autonomes;

Sherbrooke fait de la période des semis un évènement communautaire.

ACTUALITÉ/ENVIRONNEMENT

Sherbrooke fait de la période des semis un évènement communautaire

-Mathilde Tremblay, février 2023-

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(Les semenciers du Québec rassemblés aux Serres St-Élie pour la Fête des semences)

Le mois de mars annonce la période des semis pour de nombreux jardiniers et cultivateurs de la région. Pour se procurer des graines de provenance locale, les sherbrookois.es se sont déplacés aux Serres St-Élie qui accueillaient l’évènement de la Fête de semences pour la région.

Une dizaine d’exposants locaux

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Le 18 et 19 février dernier, ce sont plus de 20 exposants qui sont allés à la rencontre des sherbrookois.es pour faire connaître leurs entreprises et vendre quelques poches de graines miraculeuses aux Jack des temps modernes.

Parmi les semenciers présents il y avait entre autres Écomestible de Sherbrooke, Akène, culture forestière des Laurentides et Semences du Portage de Montréal.

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(Quelques exposants et leurs plants qui défient l’hiver)

Partage de connaissances sur les semis

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(Michèle Tanguay, conseillère horticole, s’adresse aux clients des Serres St-Élie)

Les deux jours qui formaient cette fin de semaine de la Fête des semences ont permis à des conférenciers de partager leurs trucs pour bien réussir les semis. En quelques points, Michèle Tanguay, conseillère horticole, expliquait qu’il y a trois composantes à controler pour faire pousser des semis forts et en bonne santé.

1- L’humidité : Il faut s’assurer que le terreau du semi ne sèche pas.

2- La lumière : Avec une lumière artificielle, il faut entre 12 et 14 heures de luminosité sur les semis. Si vous mettez vos semis plein soleil, c’est plutôt 6 heures d’ensoleillment qui est conseillé.

3- L’air : La terre du semis doit être aérée pour éviter la formation de champigons. Le terreau formé de tourbe permet un bon niveau d’aération.

Le dimanche, Philippe Denisde Akène culture forestière en a profité pour tenir un atelier sur l’importance de semer des plantes indigènes comme l’asclépiade, l’achillée millefeuille, ou le chêne (pour les plus patients). Avec la récente sortie des résultats de la Conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15), expliquait Philippe Denis, faire pousser une varité de plantes natives chez soi est quasiment un devoir citoyen. Non seulement le geste permettrait de préserver la diversité végétale, il favoriserait également la survie des insectes de la région comme les papillions monarques qui dépendent de l’asclépiade pour se reproduire.

Le 4 et 5 mars à Montréal, le 11 mars à St-Jean-sur-le-Richelieu et le 18 mars à Blainville se triendront les prochaines Fêtes des semences.

 

S’instruire pour le Mois de l’histoire des Noirs

ACTUALITÉ

S’instruire pour le Mois de l’histoire des Noirs

-Mathilde Tremblay, février 2023-

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Apprendre, apprendre

Février 2007 : Yolande James, première femme noire à siéger à l’Assemblée nationale du Québec, réussit à faire passer le projet de loi 39 visant à faire du mois de février un moment pour reconnaitre l’apport des personnes afrodescendantes à la société québécoise.

Février 2023 : Le Québec célèbre pour la 16 fois le Mois de l’histoire des Noirs. 16 ans pour apprendre et, hier encore, je découvrais que les greffes de moelle osseuse au Québec n’auraient pas été possibles sans l’expertise de Yvette Bonny venue de Haïti pour s’installer à Montréal en 1962. Ces contributions historiques occupent une part d’ombre de ce qui est raconté sur la province.

Baobab, professeur sherbrookois pour le Mois

Ceux qui souhaitaient profiter du mois de février pour en apprendre sur l’histoire, la culture et les défis vécus par les communautés afrodescendantes ont trouvé en Baobab café de quartier un professeur bien attentionné.

Le café communautaire du 1551, rue Dunant à Sherbrooke a offert de multiples activités gratuites et accessibles en l’honneur du Mois de l’histoire des Noirs.

Le 13 février, de 18h30 à 21h, s’y est tenue une conférence sur le processus de décolonisation de l’Afrique : ses victoires et ses défis actuels. C’est le professeur d’histoire à l’Université de Sherbrooke, Patrick Dramé, qui a partagé son expertise.

Le 23 février, de 18h à 21h, c’était soirée de contes au café. Le conteur camerounais Essouma Long en a profité pour transmettre ses histoires aux clients présents.

Pour plus d’information sur les Afro-Québécois importants de notre histoire

Pour voir les événements communautaires avenir au Baobab Café